Pendant que notre nouveau héros est en train de trembler dans ses chausses en se demandant par où est la sortie la plus rapide (le cimetière, moi, je dis), revenons un peu sur une nouvelle étape des mésaventures de notre beau Tristan.
Adonc, Fondu au noir sur Valoise et on revient aux pâtures au dessus de la bourgade. Galopant vers le fond de la vallée, Tristan, ses chiens et ses principaux lieutenants -tous des champions sans faille de la vertu de Notre Dame (enfin au moins les chiens)- passent une butte et sont témoins d'un spectacle pour le moins étrange. Alors qu'au nord, de la montagne, une grosse bande d'orcs dévale vers eux en hurlant, les deux cohortes de cavaliers morts vivants les ignorent royalement et semblent se courser.
D'ailleurs, alors que nos héros arrivent, les poursuivants rattrapent leurs proies. L'algarade se déroule sous Les yeux perçants de Bohémond de Beaufort, fidèle entre les fidèles de Tristan qui décrit l'escarmouche à ses compagnons (d'aucun mentionnerait la rumeur sur la présence d'un elfe des bois dans son ascendance s'il n'avait pas peur de l'épée à deux mains du sieur). Les assaillants, ressemblant à s'y méprendre à des chevaliers Bretonnii, mais avec des armures d'un style daté et des caparaçons et tabards en lambeaux, une vraie chevalerie lourde menée par un puissant seigneur spectre, tombe sur le râble d'une cavalerie légère équipée d'arcs qui décoche quelques flèches bien inutiles avant de se jeter devant les lances de leurs adversaires pour protéger la sorcière qui les dirige de ses incantations.
A ces mots, la bave aux lèvres, Tristan n'y tient plus : il sait que c'est une sorcière nécromante qui est la cause de tout ce chambard et son honneur demande qu'elle décède empalée sur sa pique de chasse. Rien moins. Il ordonne donc une charge sans détour jusqu'à la gueuse magicienne (consignes du joueur, allez savoir pourquoi il voulait charger au milieu d'un gros close avec juste une poignée de chevaliers).
Éperonnant leurs montures, les braves fous foncent dans ce qui est en train de devenir une bataille. En effet, profitant du combat entre les deux factions de non-morts, les orcs en profitent pour les rattraper. Pendant que les chevaucheurs de sangliers restent en arrière, peinant à contrôler leurs porcins, le boss et sa bande d'orc dévale la pente et ils viennent percuter la mêlée des squelettes de plein fouet.
Gesticulant avec impatience, la sorcière relève ses servants démantibulés et reforme sa suite de morts-vivants juste à temps car le boss monté sur un goret et une partie des peaux-vertes leur tombe dessus à bras raccourcis. Mais la chance changea de camp et le combat changea d'âme en peine et les infâmes gobelins furent sans doutes un peu court dans leur charge, parvenant à peine à réaliser une poignée de touches qui ne perceront pas les boucliers en bois pourri. Cependant que les chevaliers noirs, eux, se verront fortement souffrir à grands coups de kikoups qui démembreront indifféremment chevaux squelettes et cavaliers des temps passés de manière à ce que seul le spectre survive.
Protégés de la presse des orcs derrière les archers à cheval de la nécromante, les deux pontes non-morts tiennent un rapide conciliabule et le spectre semble se résigner et se range aux côtés de la maîtresse des arts noirs. Celle-ci use à nouveau de sa magie et, pendant que son nouvel allié inflige une profonde blessure au chef orc de son épée maudite, elle invoque une nouvelle fournée de servants squelettes et use de la danse macabre pour pousser tout son petit monde hors du combat, à travers les bois proches et ils se retrouvent à nouveau sur le chemin vers le fond de la combe.
C'est ce moment là que choisissent les chevaliers de Guisoreux pour débarouler comme des dingues dans ce merdier. Chargeant au plus court vers la sorcière mais étant un peu courts, ils se contentent d'enfoncer le flanc des chevaucheurs de gorets orcs qui traînaient sur leur chemin. Tristan, en fier héros qu'il est, fait un petit massacre dans la bande de peaux-vertes puantes qui se débande sous l'impact et s'enfuit piteusement.
N'écoutant que leur courage, les Bretonnii poursuivent leur charge jusqu'à arriver juste devant les morts-vivants. Sur ces entrefaites, Brohgug Kidnichompa (oui, l'orc hurle son nom en chargeant, c'est plus pratique pour l'identifier) lance une cavalcade à dos de sanglier vers le Spectre qui l'a blessé, il semble impatient de prendre sa revanche mais ne parviendra malheureusement qu'à venir s'embrocher sur l'épée profane de son adversaire.
Alors que la bataille touche à sa fin, le chevalier noir et la sorcière profitent de la nuit tombante pour s'enfuir vers l'est sur la sente qui disparait dans les montagnes alors que les derniers cavaliers squelettes se sacrifient pour stopper les poursuivants bretonnii. Tristan a une dernière chance de rattraper son adversaire mais doit regretter d'avoir utilisé sa pique de chasse au lieu de sa lance de cavalerie. Sans doute alourdie par les cadavres verts plantés dessus, elle n'est apparemment pas très maniable et il ne parviendra à rien. Ses compagnons d'armes s'en sortent un peu mieux mais pas assez pour démantibuler à temps leurs ennemis.
C'est alors que se joue la dernière scène de ce drame. Privés de leur leader, les orcs n'ont rien de mieux à faire que d'ignorer les os ambulants et préfèrent s'en prendre à leurs ennemis de toujours, les hommes en armure. Les chevaliers amorcent une coutre-charge mais Le Mirliflore souffre toujours du syndrome de la lance molle et bien que Bohémond parvienne à décoller le chef de son opposant, la charge des brutes vertes vient à bout des chevaliers et blesse même Tristan qui s'enfuit la queue basse avec ses chiens.
La sorcière a donc réussi à réassujettir Philippe de Valoise et les deux vilains se sont réfugiés dans les montagnes... à quelle sinistre fin ? Vous le saurez peut-être au prochain épisode.
le squat
à la bourre
(Modification du message : 28-12-2020, 00:29 par la queue en airain.)
Adonc, Fondu au noir sur Valoise et on revient aux pâtures au dessus de la bourgade. Galopant vers le fond de la vallée, Tristan, ses chiens et ses principaux lieutenants -tous des champions sans faille de la vertu de Notre Dame (enfin au moins les chiens)- passent une butte et sont témoins d'un spectacle pour le moins étrange. Alors qu'au nord, de la montagne, une grosse bande d'orcs dévale vers eux en hurlant, les deux cohortes de cavaliers morts vivants les ignorent royalement et semblent se courser.
D'ailleurs, alors que nos héros arrivent, les poursuivants rattrapent leurs proies. L'algarade se déroule sous Les yeux perçants de Bohémond de Beaufort, fidèle entre les fidèles de Tristan qui décrit l'escarmouche à ses compagnons (d'aucun mentionnerait la rumeur sur la présence d'un elfe des bois dans son ascendance s'il n'avait pas peur de l'épée à deux mains du sieur). Les assaillants, ressemblant à s'y méprendre à des chevaliers Bretonnii, mais avec des armures d'un style daté et des caparaçons et tabards en lambeaux, une vraie chevalerie lourde menée par un puissant seigneur spectre, tombe sur le râble d'une cavalerie légère équipée d'arcs qui décoche quelques flèches bien inutiles avant de se jeter devant les lances de leurs adversaires pour protéger la sorcière qui les dirige de ses incantations.
A ces mots, la bave aux lèvres, Tristan n'y tient plus : il sait que c'est une sorcière nécromante qui est la cause de tout ce chambard et son honneur demande qu'elle décède empalée sur sa pique de chasse. Rien moins. Il ordonne donc une charge sans détour jusqu'à la gueuse magicienne (consignes du joueur, allez savoir pourquoi il voulait charger au milieu d'un gros close avec juste une poignée de chevaliers).
Éperonnant leurs montures, les braves fous foncent dans ce qui est en train de devenir une bataille. En effet, profitant du combat entre les deux factions de non-morts, les orcs en profitent pour les rattraper. Pendant que les chevaucheurs de sangliers restent en arrière, peinant à contrôler leurs porcins, le boss et sa bande d'orc dévale la pente et ils viennent percuter la mêlée des squelettes de plein fouet.
Gesticulant avec impatience, la sorcière relève ses servants démantibulés et reforme sa suite de morts-vivants juste à temps car le boss monté sur un goret et une partie des peaux-vertes leur tombe dessus à bras raccourcis. Mais la chance changea de camp et le combat changea d'âme en peine et les infâmes gobelins furent sans doutes un peu court dans leur charge, parvenant à peine à réaliser une poignée de touches qui ne perceront pas les boucliers en bois pourri. Cependant que les chevaliers noirs, eux, se verront fortement souffrir à grands coups de kikoups qui démembreront indifféremment chevaux squelettes et cavaliers des temps passés de manière à ce que seul le spectre survive.
Protégés de la presse des orcs derrière les archers à cheval de la nécromante, les deux pontes non-morts tiennent un rapide conciliabule et le spectre semble se résigner et se range aux côtés de la maîtresse des arts noirs. Celle-ci use à nouveau de sa magie et, pendant que son nouvel allié inflige une profonde blessure au chef orc de son épée maudite, elle invoque une nouvelle fournée de servants squelettes et use de la danse macabre pour pousser tout son petit monde hors du combat, à travers les bois proches et ils se retrouvent à nouveau sur le chemin vers le fond de la combe.
C'est ce moment là que choisissent les chevaliers de Guisoreux pour débarouler comme des dingues dans ce merdier. Chargeant au plus court vers la sorcière mais étant un peu courts, ils se contentent d'enfoncer le flanc des chevaucheurs de gorets orcs qui traînaient sur leur chemin. Tristan, en fier héros qu'il est, fait un petit massacre dans la bande de peaux-vertes puantes qui se débande sous l'impact et s'enfuit piteusement.
N'écoutant que leur courage, les Bretonnii poursuivent leur charge jusqu'à arriver juste devant les morts-vivants. Sur ces entrefaites, Brohgug Kidnichompa (oui, l'orc hurle son nom en chargeant, c'est plus pratique pour l'identifier) lance une cavalcade à dos de sanglier vers le Spectre qui l'a blessé, il semble impatient de prendre sa revanche mais ne parviendra malheureusement qu'à venir s'embrocher sur l'épée profane de son adversaire.
Alors que la bataille touche à sa fin, le chevalier noir et la sorcière profitent de la nuit tombante pour s'enfuir vers l'est sur la sente qui disparait dans les montagnes alors que les derniers cavaliers squelettes se sacrifient pour stopper les poursuivants bretonnii. Tristan a une dernière chance de rattraper son adversaire mais doit regretter d'avoir utilisé sa pique de chasse au lieu de sa lance de cavalerie. Sans doute alourdie par les cadavres verts plantés dessus, elle n'est apparemment pas très maniable et il ne parviendra à rien. Ses compagnons d'armes s'en sortent un peu mieux mais pas assez pour démantibuler à temps leurs ennemis.
C'est alors que se joue la dernière scène de ce drame. Privés de leur leader, les orcs n'ont rien de mieux à faire que d'ignorer les os ambulants et préfèrent s'en prendre à leurs ennemis de toujours, les hommes en armure. Les chevaliers amorcent une coutre-charge mais Le Mirliflore souffre toujours du syndrome de la lance molle et bien que Bohémond parvienne à décoller le chef de son opposant, la charge des brutes vertes vient à bout des chevaliers et blesse même Tristan qui s'enfuit la queue basse avec ses chiens.
La sorcière a donc réussi à réassujettir Philippe de Valoise et les deux vilains se sont réfugiés dans les montagnes... à quelle sinistre fin ? Vous le saurez peut-être au prochain épisode.
le squat
à la bourre