Je pense que nous vivons à une époque où la distance entre nos élites intellectuelles/industrielles/économiques/politiques/médiatiques et les "vrais gens" se creuse de plus en plus. Leurs seules fenêtre sur nous sont les réseaux sociaux. Prenez "el famoso" fachosphère : qui y a mis les pieds sait qu'il y a des gens de toutes obédiences, de toutes origines sociales et de toutes sensibilités politiques. Qui s'est intéressé à son histoire sait que le second degré y est constitutif et que les plus gros tarés ont déjà été largement ostracisé. C'est pareil pour le 18-25 de JVC. Et c'est certainement vrai pour GW : vous pensez que concrètement les gros actionnaires et les communiquant fréquentent les clubs et les tournois ? Pareil pour les gens ayant wh40k dans le nez (ou une disposition à la vexation), ils ne doivent pas y aller souvent. Du coup, quand ils voyent qu'il y a un fasciste qui se balade en Espagne, ils sont persuadés que c'est un phénomène courant. Alors qu'avec les seuls témoignages de ce forum, il y a autant de chance pour qu'un nazi fan de wh40k soit un espagnol ou un transexuel.
Dans le fond, je trouve que ces grandes gens nous prennent pour des débiles, un peu comme si on adoptait spontanément les idées auxquels ont est exposé. Il y a un contre-exemple concret que l'on peut être exposé à un univers fasciste pendant toute son enfance sans pour autaut devenir fasciste soi-même : l'ensemble des mangas se passant dans le Japon contemporain. On parle d'un pays négationniste, longtemps (encore ?) xenophobe, avec des soucis de rascisme et de sexisme, une culture du travail très hiérarchisée et contraignante, des conditions sociales aux fraises, la présomption de culpabilité, le culte de la performance et de la productivité, etc. ... en grossissant encore le trait, on pourrait aussi parler des actions de leur dernier Empereur-Dieu. J'exagère peut-être.
Dans le fond, je trouve que ces grandes gens nous prennent pour des débiles, un peu comme si on adoptait spontanément les idées auxquels ont est exposé. Il y a un contre-exemple concret que l'on peut être exposé à un univers fasciste pendant toute son enfance sans pour autaut devenir fasciste soi-même : l'ensemble des mangas se passant dans le Japon contemporain. On parle d'un pays négationniste, longtemps (encore ?) xenophobe, avec des soucis de rascisme et de sexisme, une culture du travail très hiérarchisée et contraignante, des conditions sociales aux fraises, la présomption de culpabilité, le culte de la performance et de la productivité, etc. ... en grossissant encore le trait, on pourrait aussi parler des actions de leur dernier Empereur-Dieu. J'exagère peut-être.