Je viens de relire quelques messages de ce sujet (dont le mien juste avant... oui j'ai que ça à foutre à la pause de midi à part aller me déprimer un coup de plus avec l'actualité).
Et il m'est venu une réflexion supplémentaire sur le passage du temps.
Dans notre monde, le "passage" du temps (quand on y réfléchit ça ne veut rien dire, le temps ne "passe" pas comme passerait un troupeau de moutons) est probablement fortement lié à la notion d'entropie.
L'entropie, pour essayer de définir ça (ce que j'en ai compris tout du moin), c'est le fait que si vous imaginez n'importe quel "système" ordonné (juxtaposition d'éléments matériels et énergétiques divers d'une manière précise), celui-ci tendra naturellement et logiquement vers plus de désordre.
Exemple: prenez une machine, n'importe laquelle, (ou même un organisme ou un assemblage particulier de la matière, comme un rocher, un nuage de gaz, une planète, une étoile, une cellule, ce que vous voulez, la machine c'est pour l'exemple). Une machine, c'est quelque chose de très ordonné: c'est un assemblage très précis de la matière pour donner un effet recherché et attendu (un moteur à explosion par exemple ou une horloge, ce sont des choses très ordonnées).
Pour qu'elle fonctionne, il faut un ajustement extrêmement précis de ses composantes entre elles. Hors; si l'on prend tous les éléments qui la composent (et quand je parle des "éléments", je parle des atomes voir des particules élémentaires... soit des milliards de milliards de milliards de milliards...etc d'éléments), ils ont UNE façon d'être agencés pour que la machine fonctionne et une quasi infinité de façons d'être agencés autrement. Donc il y a extrêmement peu de chances, sans apport d'énergie extérieure (énergie extérieure qui elle-même sera prise quelque part ce qui génèrera donc de l'entropie ailleurs, même si elle est utilisée pour la freiner ici) qu'elle reste ainsi, elle aura toujours tendance à prendre un autre état que celui qui est le sien à un instant T.
D'où peut-être, selon certaines hypothèse, le temps, ou en tous cas la flèche du temps (le fait qu'on ne puisse se déplacer dans le temps que dans un sens, et donc qu'il y ait une causalité).
Autre exemple: du lait versé dans du café: les molécules qui composent le lait auront UNE chance de rester "lait" sur une quasi infinité de se mélanger avec les molécules du café (c'est pour ça d'ailleurs que ça n'arrive jamais que le lait reste sous forme de bulle de lait dans le café).
Troisième exemple: vous avez un paquet de billes bleus et un paquet de billes rouges. Vous les mélangez dans un saladier, et ensuite vous divisez le contenu de ce saladier dans deux autres. Il y a une chance sur beaucoup que vous vous retrouviez avec uniquement des billes rouges d'un côté et uniquement des billes bleus de l'autre.
Tout ça c'est l'entropie. La mesure du désordre d'un système. Ou encore la mesure de l'information nécessaire pour expliquer le système (plus il y a d'entropie, plus il faut d'informations diverses pour pouvoir décrire le système).
L'ordre dans notre monde est donc un état ponctuel, qui implique d'ailleurs une consommation d'énergie pour se maintenir (cas de l'équilibre hydrostatique entre gravité et réactions nucléaires d'une étoile qui lui permet de rester comme ça pendant des milliards d'années par exemple), et qui va tendre naturellement vers le désordre. Rien ne reste agencé d'une certaine façon, cela finira toujours pas changer d'état, vers un état toujours plus complexe, désordonné.
Et il se pourrait bien que ce soit cette notion d'entropie qui soit intimement lié à celle de temps. Il y aurait un temps, une durée séparant chaque phénomène, et surtout une flèche du temps (une causalité donc) "à cause" ou "grâce" à l'entropie.
Hors cette histoire d'entropie, ça fait un peu penser au chaos (puisque c'est l'inverse de l'ordre). D'ailleurs dans le fluff de Warhammer (battle, 40K ou AOS), le chaos est souvent appelé "entropie". C'est d'ailleurs le postulat à la base de Nurgle, la peur de l'entropie, ou celui à la base de Tzeencht, le changement perpétuel...
Du coup, si on veut réfléchir au passage du temps dans les 8 royaumes (puisque ça m'étonnerait que GW nous donne un jour des éléments de fond sur le sujet), je me demande si cette notion ne serait pas intéressante à exploiter. Le passage du temps pourrait être lié à l'existence du chaos et son opposition à une "réalité" dont l'Ordre (donc les dieux de l'ordre) est l'incarnation absolue. Le temps pourrait alors avoir un rapport avec l'équilibre entre l'ordre et le désordre (le chaos) présent dans le monde (le chaos étant un état de désordre absolu, où il n'y a donc plus d'entropie (puisque plus rien à désordonner) pour lequel le temps ne passe plus, n'existe plus... "tain on a presque l'ébauche d'une "physique warpienne").
Du coup c'est peut-être cela qui ferait qu'on a des durées mesurables dans les 8 royaumes.
Ce qui ferait d'ailleurs qu'il serait incongru de dire que le "Monde qui fut" se situe "avant" les 8 royaumes (comme il est incongru et absurde de vouloir penser un "avant Big Bang" dans notre monde... puisqu" "avant le Big Bang", ça n'est pas possible puisque le temps n'existait pas, c'est comme vouloir aller au Nord du Pole Nord), puisque le monde est passé par un chaos quasi absolu entre les deux (cependant, on ne sait pas si les 8 royaumes sont apparus immédiatement après la destruction de la réalité du Vieux Monde ou plus tard... j'ai tendance à penser que c'était un plan de secours imaginé par les Slaan ou même les anciens pour préserver un minimum de l'ordre qu'était le Vieux Monde... et la séparation des vents de magie, c'est déjà un ordre par rapport au chaos, qui a été préservé entre les deux "réalités" puisqu'ils se sont incarnés sous la forme des sphères de royaumes).
D'ailleurs dans la logique warpienne, plus il y a d'ordre, plus il y a de chaos. Logique: plus vous ordonnez les choses, plus elles sont susceptibles de se désordonner. Du coup, il y a une sorte de fatalité autour du chaos dans les univers Warhammer.
voilà pour ces quelques élucubrations du midi.
(Modification du message : 09-03-2022, 15:28 par Egill.)
Et il m'est venu une réflexion supplémentaire sur le passage du temps.
Dans notre monde, le "passage" du temps (quand on y réfléchit ça ne veut rien dire, le temps ne "passe" pas comme passerait un troupeau de moutons) est probablement fortement lié à la notion d'entropie.
L'entropie, pour essayer de définir ça (ce que j'en ai compris tout du moin), c'est le fait que si vous imaginez n'importe quel "système" ordonné (juxtaposition d'éléments matériels et énergétiques divers d'une manière précise), celui-ci tendra naturellement et logiquement vers plus de désordre.
Exemple: prenez une machine, n'importe laquelle, (ou même un organisme ou un assemblage particulier de la matière, comme un rocher, un nuage de gaz, une planète, une étoile, une cellule, ce que vous voulez, la machine c'est pour l'exemple). Une machine, c'est quelque chose de très ordonné: c'est un assemblage très précis de la matière pour donner un effet recherché et attendu (un moteur à explosion par exemple ou une horloge, ce sont des choses très ordonnées).
Pour qu'elle fonctionne, il faut un ajustement extrêmement précis de ses composantes entre elles. Hors; si l'on prend tous les éléments qui la composent (et quand je parle des "éléments", je parle des atomes voir des particules élémentaires... soit des milliards de milliards de milliards de milliards...etc d'éléments), ils ont UNE façon d'être agencés pour que la machine fonctionne et une quasi infinité de façons d'être agencés autrement. Donc il y a extrêmement peu de chances, sans apport d'énergie extérieure (énergie extérieure qui elle-même sera prise quelque part ce qui génèrera donc de l'entropie ailleurs, même si elle est utilisée pour la freiner ici) qu'elle reste ainsi, elle aura toujours tendance à prendre un autre état que celui qui est le sien à un instant T.
D'où peut-être, selon certaines hypothèse, le temps, ou en tous cas la flèche du temps (le fait qu'on ne puisse se déplacer dans le temps que dans un sens, et donc qu'il y ait une causalité).
Autre exemple: du lait versé dans du café: les molécules qui composent le lait auront UNE chance de rester "lait" sur une quasi infinité de se mélanger avec les molécules du café (c'est pour ça d'ailleurs que ça n'arrive jamais que le lait reste sous forme de bulle de lait dans le café).
Troisième exemple: vous avez un paquet de billes bleus et un paquet de billes rouges. Vous les mélangez dans un saladier, et ensuite vous divisez le contenu de ce saladier dans deux autres. Il y a une chance sur beaucoup que vous vous retrouviez avec uniquement des billes rouges d'un côté et uniquement des billes bleus de l'autre.
Tout ça c'est l'entropie. La mesure du désordre d'un système. Ou encore la mesure de l'information nécessaire pour expliquer le système (plus il y a d'entropie, plus il faut d'informations diverses pour pouvoir décrire le système).
L'ordre dans notre monde est donc un état ponctuel, qui implique d'ailleurs une consommation d'énergie pour se maintenir (cas de l'équilibre hydrostatique entre gravité et réactions nucléaires d'une étoile qui lui permet de rester comme ça pendant des milliards d'années par exemple), et qui va tendre naturellement vers le désordre. Rien ne reste agencé d'une certaine façon, cela finira toujours pas changer d'état, vers un état toujours plus complexe, désordonné.
Et il se pourrait bien que ce soit cette notion d'entropie qui soit intimement lié à celle de temps. Il y aurait un temps, une durée séparant chaque phénomène, et surtout une flèche du temps (une causalité donc) "à cause" ou "grâce" à l'entropie.
Hors cette histoire d'entropie, ça fait un peu penser au chaos (puisque c'est l'inverse de l'ordre). D'ailleurs dans le fluff de Warhammer (battle, 40K ou AOS), le chaos est souvent appelé "entropie". C'est d'ailleurs le postulat à la base de Nurgle, la peur de l'entropie, ou celui à la base de Tzeencht, le changement perpétuel...
Du coup, si on veut réfléchir au passage du temps dans les 8 royaumes (puisque ça m'étonnerait que GW nous donne un jour des éléments de fond sur le sujet), je me demande si cette notion ne serait pas intéressante à exploiter. Le passage du temps pourrait être lié à l'existence du chaos et son opposition à une "réalité" dont l'Ordre (donc les dieux de l'ordre) est l'incarnation absolue. Le temps pourrait alors avoir un rapport avec l'équilibre entre l'ordre et le désordre (le chaos) présent dans le monde (le chaos étant un état de désordre absolu, où il n'y a donc plus d'entropie (puisque plus rien à désordonner) pour lequel le temps ne passe plus, n'existe plus... "tain on a presque l'ébauche d'une "physique warpienne").
Du coup c'est peut-être cela qui ferait qu'on a des durées mesurables dans les 8 royaumes.
Ce qui ferait d'ailleurs qu'il serait incongru de dire que le "Monde qui fut" se situe "avant" les 8 royaumes (comme il est incongru et absurde de vouloir penser un "avant Big Bang" dans notre monde... puisqu" "avant le Big Bang", ça n'est pas possible puisque le temps n'existait pas, c'est comme vouloir aller au Nord du Pole Nord), puisque le monde est passé par un chaos quasi absolu entre les deux (cependant, on ne sait pas si les 8 royaumes sont apparus immédiatement après la destruction de la réalité du Vieux Monde ou plus tard... j'ai tendance à penser que c'était un plan de secours imaginé par les Slaan ou même les anciens pour préserver un minimum de l'ordre qu'était le Vieux Monde... et la séparation des vents de magie, c'est déjà un ordre par rapport au chaos, qui a été préservé entre les deux "réalités" puisqu'ils se sont incarnés sous la forme des sphères de royaumes).
D'ailleurs dans la logique warpienne, plus il y a d'ordre, plus il y a de chaos. Logique: plus vous ordonnez les choses, plus elles sont susceptibles de se désordonner. Du coup, il y a une sorte de fatalité autour du chaos dans les univers Warhammer.
voilà pour ces quelques élucubrations du midi.