J'ai eu ouïe-dire des mêmes commentaires pour la "Danse avec les reptiliens volants". Que je n'ai pas encore lu, vu que ce n'était point sorti quand je me suis jeté sur la prose en vf.
Bon, les gars, je viens de visionner l'épisode 1 saison 3. Et, voilà... voilà....
Je n'épiloguerai point sur:
- j'écris un roman comme si j'étais payé à la ligne tel Emile zola;
- Même après avoir frôler une hache de trop près avec ma gueule de Nain, je suis encore regardable;
- Faut que l'intrigue tienne en dix épisodes d'une heure (chrono sans les commentaires).
Je suis fan, c'est une bonne adaptation. Comment dire ma pensée sans trop violer le suspens.
Parlons de la scène d'ouverture et du final.
L'épisode ouvre sur Sam courant dans la neige. Dans le bouquin c'est bien son "moment de gloire", malgré sa peur il envoie les corbeaux prévenir de l'attaque et il démontre le point d'Achille de "l'Ennemi". Ici, il est piteusement sauvé par ses pairs et quand on lui demande s'il a joué son rôle, il se contente de dire qu'il a chié dans son froc.
Dommage pour l'acteur, mais sincèrement cela ne prête point à conséquence.
Maintenant, la scène finale:
La Reine des Dragons est rejointe par de mystérieux compagnons.
Dans le livre, ils sont deux et se disent envoyés par le riche nabab où elle s'est trouvée au départ du bouquin avec son frère. Intrigueeeeee!! Sont-ils sincères? Le Vieil Ours de Chevalier ne peut pas les sentir car ils font de l'ombre à sa grandeur auprès de sa reine/aimante.
Ici, dans l'épisode ils se transforme en IL. Et pire que tout, en il AI DEJA CONNU. Je ne spoile pas, il suffit de savoir que c'est l'un des (nombreux) déçus de sa (Teenager) Majesté Blondie. Evidemment, la trame, les motivations se trouvent complètement changés avec l'ajout de l'invité mystère que personne n'a demandé.
Vous me direz pourquoi je sens le gaz? Parce que ça, messieurs-dames, ça sent à plein nez le scénario bateau (pour vous épargnez le mot bidon)
que même avant qu'un des acteurs ouvre sa gueule tout le monde connaît la fin....
C'est ce que je nomme le "syndrome Gandalf le Blanc". L'héroïsme du Kévin dans toute sa majestueuse splendeur holywoodienne vainquant sans péril et emmerdant toute l'assistance. Moi, le Gandalf je l'aime frit, battu à mort par un Balrog. C'est héroïque et tragique. Les retours à la vie faut laisser ça à Jésus.
J'ose espérer être dans l'erreur et que nous ne verrons jamais un Hobbit rassemblant son courage et levant bien haut son bâton de marche pour pourfendre la gueule au Méchant Warg parmi les flammes. [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_skull.gif[/img]
Car il faut bien avouer qu'un des charmes de cette geste de glaces et de feux est bien la forte létalité cernant les protagonistes.