*lisse sa moustache qui rebique* Je dirais même plus.
Les Dieux du Chaos sont liés aux émotions, aux passions les plus fortes, violentes, leurs portfolios divins son, par la nature même du warp, liés à ces pulsions. C'est pas pour rien qu'ils sont nés dans un ordre précis, d'ailleurs.
Le Bon Greuh c'est la violence, justement. La guerre et le sang, oké, certes mais aussi nos pulsions les plus primales, l'envie de retourner une taloche à un chiard, la martialité et son honneur, les solutions radicales... C'est pas pour rien qu'il est le premier né. Que ça soit un barbare, une personne violente ou un militaire importe peu, tout ça n'est qu'un aspect d'un dieu lié à des sentiments profonds. Pour caricaturer, il est clairement à droite, on pourrait dire l'extrême chez nous, sans doute, même.
Papy Prout, lui, c'est le dieu des laissés pour compte qui geignent, du prolétariat, des dépressifs, des malades, des victimes... un aspect protecteur qui prend sous son aile tout ce qui vit et souffre et lui permet de subsister, quelles que soit les conditions. Les épidémies sont un moyen privilégié d'amener les gens dans son giron mais tout ce qui plombe le peuple marche, il est là pour soutenir les gens dans la merde (en les y laissant, oeuf corse). Lui est évidemment à gauche de l'hémicycle.
Cui le volatile, lui est opposé dans la mesure où il est justement rattaché à l'ambition, l'envie de changement, pas seulement de subsister mais d'évoluer, de changer les choses. On revient à droite avec un dieu qui représente nos magouilles et tous les coups fourrés possibles pour arriver à nos fins. Que ça soit des machinations, du savoir ou de la magie, tout ça n'est pas une fin en soi, c'est juste les outils de prédilection. On est sur de l'ultralibéral, quoi.
La Vache, le petit dernier, qui n'est pas né que de l'humanité vu qu'il est plus ambigu parce que s'il représente les passions, beaucoup de ce qui le concerne tombe aussi à la limite d'autres portfolios qui représentent des besoins plus simples. Finalement, si on lui a apporté assez pour commencer sa création, il a fallu l'hédonisme des zoneilles pour procéder à son éveil. C'est le plaisir débridé mâtiné d'excès, de débauche... le luxe, l'orgie et l'impossibilité d'arriver à satiété, forcément c'est pas ce qu'on alimente le plus, pour ça, il faut une société dépravée prête à s'effondrer. C'est une espèce de super-bobo.
Après, tout n'est pas perdu du vieux flouffe. C'est juste dilué : le gros des explications est simpliste et subjectif. Et ya pas mal de trucs rajoutés qui ne font pas trop sens mais sont typiquement du trokwieule qui fait vendre comme babaddon ou la deathwatch. Mais je ne pense pas que tous les auteurs de GW ont oublié les bases et, in fine, ça glisse des concepts plus sexy de temps à autre dans des passages un peu à part. C'est juste moins franc et rigolo qu'à l'époque.
Krieg, par exemple, est réputé pour ses pertes ridiculement atroces et le concept de masse et de sacrifice. C'est juste la GI telle qu'elle devrait être même si, pour vendre, une troupe de rambos ça parle plus à un certain public. C'est pas tout perdu, non, mais c'est perdu au milieu d'ajouts qui castrent le thème.
le squat
tout se perd ma bonne dame
(Modification du message : 29-10-2024, 12:33 par la queue en airain.)
Les Dieux du Chaos sont liés aux émotions, aux passions les plus fortes, violentes, leurs portfolios divins son, par la nature même du warp, liés à ces pulsions. C'est pas pour rien qu'ils sont nés dans un ordre précis, d'ailleurs.
Le Bon Greuh c'est la violence, justement. La guerre et le sang, oké, certes mais aussi nos pulsions les plus primales, l'envie de retourner une taloche à un chiard, la martialité et son honneur, les solutions radicales... C'est pas pour rien qu'il est le premier né. Que ça soit un barbare, une personne violente ou un militaire importe peu, tout ça n'est qu'un aspect d'un dieu lié à des sentiments profonds. Pour caricaturer, il est clairement à droite, on pourrait dire l'extrême chez nous, sans doute, même.
Papy Prout, lui, c'est le dieu des laissés pour compte qui geignent, du prolétariat, des dépressifs, des malades, des victimes... un aspect protecteur qui prend sous son aile tout ce qui vit et souffre et lui permet de subsister, quelles que soit les conditions. Les épidémies sont un moyen privilégié d'amener les gens dans son giron mais tout ce qui plombe le peuple marche, il est là pour soutenir les gens dans la merde (en les y laissant, oeuf corse). Lui est évidemment à gauche de l'hémicycle.
Cui le volatile, lui est opposé dans la mesure où il est justement rattaché à l'ambition, l'envie de changement, pas seulement de subsister mais d'évoluer, de changer les choses. On revient à droite avec un dieu qui représente nos magouilles et tous les coups fourrés possibles pour arriver à nos fins. Que ça soit des machinations, du savoir ou de la magie, tout ça n'est pas une fin en soi, c'est juste les outils de prédilection. On est sur de l'ultralibéral, quoi.
La Vache, le petit dernier, qui n'est pas né que de l'humanité vu qu'il est plus ambigu parce que s'il représente les passions, beaucoup de ce qui le concerne tombe aussi à la limite d'autres portfolios qui représentent des besoins plus simples. Finalement, si on lui a apporté assez pour commencer sa création, il a fallu l'hédonisme des zoneilles pour procéder à son éveil. C'est le plaisir débridé mâtiné d'excès, de débauche... le luxe, l'orgie et l'impossibilité d'arriver à satiété, forcément c'est pas ce qu'on alimente le plus, pour ça, il faut une société dépravée prête à s'effondrer. C'est une espèce de super-bobo.
(27-10-2024, 14:45)Slagash a écrit : Ça dépend énormément des publications, j'ai trouvé des concepts chaotiques très bons dans des romans et nouvelles AOS ou 40k.Dans tous les cas c'est la faute des clients. Au pire, c'est pour eux que c'est simplifié.
Après, tout n'est pas perdu du vieux flouffe. C'est juste dilué : le gros des explications est simpliste et subjectif. Et ya pas mal de trucs rajoutés qui ne font pas trop sens mais sont typiquement du trokwieule qui fait vendre comme babaddon ou la deathwatch. Mais je ne pense pas que tous les auteurs de GW ont oublié les bases et, in fine, ça glisse des concepts plus sexy de temps à autre dans des passages un peu à part. C'est juste moins franc et rigolo qu'à l'époque.
Krieg, par exemple, est réputé pour ses pertes ridiculement atroces et le concept de masse et de sacrifice. C'est juste la GI telle qu'elle devrait être même si, pour vendre, une troupe de rambos ça parle plus à un certain public. C'est pas tout perdu, non, mais c'est perdu au milieu d'ajouts qui castrent le thème.
le squat
tout se perd ma bonne dame