Disons en effet que cela commence de manière traditionnelle, voire même calme. L'enlèvement rituel des enfants fait partie de la vie, on se croirait au marché du village de Willow. Les parents voudraient même bien se débarasser de certains de leurs gniards, mais l'Ancien veille.
Pourtant, les sélectionnés disparaissent bien pour la vie, n'est-ce pas ? Vers un endroit, un but que personne ne connait ?
Mais bon, si ça n'émeut pas les villageois, si les jeunes garçons voués peut-être à disparaitre dans une énorme boule de feu dont personne ne sait rien se posent juste des questions la nuit, si les mères ne se rappellent pas le chagrin de leurs grand-mères et ne vont pas se cacher dans les forêts avec leur progéniture male à l'approche de la date séculaire, ça ne m'émeut pas. Pas d'ethnocentrisme.
Au début, avec la plave du marché, j'ai même cru que le narrateur zozotait. Mais non.
Dommage.