Un omphalien...
Un omphalien !?
Mais la description est sans appel : il en a toutes les caractéristiques. C'est bien un omphalien. Pire que de la mauvaise herbe, je ne sais pas ce qu'on leur file dans le biberon, sur Omphalia...
En tous cas, bien écrit, DwarfKeeper, cela est agréable de ne pas s'accrocher les yeux à de multiples fautes de frappe et ainsi le récit, malgré son introduction classique, m'a capté.
Quelques bricoles, dont "nectar d'ambroisie" (c'est le nectar ou l'ambroisie mais pas les deux), ou "camarade-commissaire" (qui est un pléonasme fluffique).
Ce qui me gène, moi, au-delà de l'impact (amha plus destructeur que tu ne le décris) d'un bolt (mais que je vais auparavant verifier), c'est vraiment le rôle donné aux femmes, enfin, à la femme.
Dans la construction actuelle du récit, seule le personnage d'Alicia a, jusqu'à présent, le pouvoir de faire arrêter et déporter un noble (catégorie sociale qu'on ne plie guère par arbitraire, ie qui dispose de défense juridique, financière, d'influence, il faut donc ici un fait du prince, de l'Adepte de la ruche, le père d'Alicia).
Sur cette hypothèse (la seule que tu nous livre jusqu'à présent), qu'Alicia ne puisse observer, même indirectement, le sort inique réservé à Eric Damas amoindrit son tempérament, la rend moins cruelle, plus émotive. C'est dommage, car le côté salope était jusqu'ici distraitement bien rendu, faisant d'elle un "méchant" passionnant dans ce monde impérial souvent si convenu.
Pour cette originalité potentielle, j'attends donc la suite avec, oui, impatience.