Voilà je suis nouvau dans ce merveilleu forum et je profite de ce post pour me présenter. J'suis kaboom, je joue à warhammer 40k depuis bien un an et demi et je suis un fervant serviteur de l'empereur. Je joue des ultramarines, des tyranides (Schema Léviathan) et une nouvelle armée Black templars. Cette première partie mettant en place le contexte et une bataille (il en suivra plein d'autres). Alors bonne lecture et j'attends vos commantaires avec impatience.
<i><b>De la lumière aux ténèbres</b></i>
La barge de bataille, le « crusader », traverse silencieusement le vide du segmentum Tempestus. Une gigantesque cathédrale volante de 6 km de long, noir et blanc, munie dizaines de tourelles, de lance-torpilles et de baies de lancement, traversant un champ d’astéroïdes. Sur le dessus, les capteurs, antennes etc. faisaient penser à des épines hérissées. Contenant 112 paladins, 39 néophytes, le dreadnought Venesus, 12 frères d’épée dont 4 étaient entraînés aux armures terminatores, et 437 civils, tous sous le commandement du sénéchal Ethermark. La croisade vient de toucher à sa fin après avoir libéré le système Polaris d’une Waagh! ork et qui a permis de ramener l’élite du gouvernement des différentes planètes. Au sommet de la tour centrale se dresse le centre de commandement. Il sert aussi de salle de contrôle. Une quinzaine de serviteurs
s’affairaient sur les différentes consoles disposée le long des murs, au centre, sur un siège incrusté d’or était affalé le capitaine Bacus. Un gros bonhomme. Il était resté assis là, connecté au vaisseau depuis qu’ils avaient quitté la planète Polaris VI, regardant le panneau de contrôle d’un regard sans expression, connecté grâce à sa prise neurologique, au vaisseau et recevant des milliers de terra octets à la seconde. Posté devant la baie vitrée, Ethermark, un grand homme tout en muscle au regard dur et les joues creuses, parlait avec ses 3 amis proches : Cicarius, Heinman et Vladek, des frères d’épées. Tous 3 habillés de leur toge usuelle blanche avec la croit Black Templar sur la poitrine. Ils discutaient de leurs différents exploits perpétrés sur les différentes planètes Polaris. Mais aucun ne savait quel danger était en train de regarder le Crusader avec des yeux pleins d’avidité. 12 formes tentaculaires se détachaient d’un astéroïde et fonçaient sur le navire de guerre. Une alarme retentit sur l’une des consoles de la salle de commande. Un serviteur se retourna vers la salle et déclara d’une voix étrangement artificielle: « J’ai une douzaine de signaux qui se dirigent vers nous. »Bacus regarda le serviteur en plissant les yeux presque imperceptiblement, comme s’il se concentrait. Sur ce, le serviteur répondit en répondant aux ordres mentaux envoyés par le capitaine : « Non les cibles sont trop petites pour les accrocher avec les tourelles. » Bacus plissa à nouveau les yeux et le serviteur se retourna et dit : « D’accord mon capitaine. » Une sirène retentit. « Des escouades d’intervention sont en route. »
« PASLUS ! AMENE TOI, BON SANG ! »
Le néophyte Paslus sursauta en entendant la voix de son paladin instructeur Salazar qui, il le remarqua après quelques secondes, se tenait à l’intersection un peu plus loin. Salazar était un gigantesque homme au visage marqué par la guerre et à la barbe blanche proéminente. Il était l’un des plus vieux marines que Paslus connaissait, il devait avoir près de deux cent ans. Il le connaissait depuis sept ans, on l’a présenté à lui après avoir été nommé apte à devenir paladin. Ils avaient combattu côtes à côtes dans trois croisades, lui sauvant la vie des dizaines de fois. Il était un véritable père pour lui, lui enseignant les différents arts de combats. Paslus s’élança à la poursuite de son mentor en armure énergétique. Leurs bottes retentissaient avec fracas à travers les différents corridors, jusqu’à une baie d’observation, près de la salle des machines, plongée dans la pénombre. Plusieurs marines se tenaient déjà là, silencieusement, comme des statues. Paslus ne les connaissait pas, d’une par parce que les néophytes sont souvent entre eux ou avec le mentor, et chaque armure est unique, avec ses écritures, prières, sceaux de pureté et ornements, simplifiant ainsi l’identification des différents soldats, et il croyait aussi ne jamais avoir vu ces armures. Une voix retentit par les haut-parleurs de la pièce : « Fermeture du sas. » Et la porte par laquelle Paslus est arrivé se ferma avec un déclic qui faisait comprendre qu’ils étaient enfermés. Il comprit qu’ils n’allaient sans doute pas s’en sortir. Salazar lui avait rapidement fait passer un briefing, il savait seulement que 12 drones d’abordage, ressemblant à de grosse pieuvres avec des dents et pouvant contenir chacun une trentaine de genestealers, leur fonçait dessus. La voix retentit à nouveau : « Impact dans 3 minutes. » Salazar tourna et baissa la tête vers lui (car un vrai space marine était beaucoup plus grand qu’un homme grâce aux améliorations génétiques, et l’armure énergétique amplifiait l’impression de grandeur) :
- Si tu t’en sors vivant, tu pourras passer la dernière phase de ton initiation et te faire nommer paladin dès qu’on t’aura implanté les dernières améliorations.
- M…mille mercis maître.
Paslus n’en croyait pas ses oreilles, après sept ans d’initiation et d’opérations consistant à augmenter sa masse musculaire, force psychique, ossature,… il allait enfin être intégré dans un corps combattant après. Qu’au cours d’une cérémonie, un chapelain lui aura remis son bolter et armures énergétiques personnel. Seul les meilleurs des meilleurs étaient nommés paladin, c’était un énorme honneur. Mais il remarqua une chose dans les paroles de son maître…
- Je ne comprends pas, si je m’en sors vivant…et vous ?
Salazar le regarda avec compassion :
- Malheureusement, je pense que se sera mon dernier combat au service de l’empereur, j’ai près de deux cent ans, je me sent affaibli et je prie l’empereur pour me donner la force de combattre avec honneur et courage une dernière fois. Et sache que ça a été un honneur d’être ton instructeur.
- Ce fut un honneur pour moi aussi, je ne vous ferais aucune honte dans cette dernière bataille
Il lui tendit la main, saisissant le poignet de Paslus et lui le sien. Un sergent sortit de l’ombre d’un coin de la salle et se posta devant les marines présents en les évaluant du regard. « Impact dans trente secondes. »
Il annonça d’une voix forte : « Une fois de plus l’empereur nous met face à la grande dévoreuse. Je ne puis dire grand chose d’autre que combattez avec acharnement et courage, faites honneur aux black templars. Et, levant son épée : « Gloire à l’empereur ! » Les marines répétèrent ces derniers mots d’une même voix et se postèrent à différents points de la salle. Paslus resta non loin de son maître. De grands coups retentirent sur la cloison du vaisseau, puis des bruits de tôle froissée et déchirée. Paslus n’entendait que les moteurs des épées tronçonneuses, les drones qui se frayait un chemin jusqu’à eux et son cœur qui battait avec une force incroyable. Il affermit sa prise sur son fusil à pompe. Soudain 3 grands cercles de dents transpercèrent le mur devant eux ! Le morceau de cloison se trouvant à l’intérieur fut aspiré par le monstre et disparut dans l’ombre de sa gueule. Il n’y avait plus aucun bruit, puis, tout à coups des mouvements et des sifflements étaient perceptibles de l’intérieur des créature. Et Ils sortirent…
Les marines ouvrirent le feu, déversant vers l’ouverture des centaines de bolts incandescents. Les genestealers tombaient à terre, souillant le saint sol du vaisseau. Les xenos continuaient de sortir, enjambant les corps de leurs congénères morts ou blessés. Paslus n’arrêtait pas de tirer, recharger, tirer, recharger,… quand il n’eut plus de munitions. Il cria à vers les marines ;
-Couvrez moi, je recharge!
Salazar bondit devant lui, le protègaent de son propre corps, lacérant et embrochant les aliens qui essayent d’avancer. Paslus prit une poignée de cartouches et les fourra une à une dans son fusil. Mais un genestealer a réussi à éviter le tir de barrage et à monter au mur, puis le plafond, et se laissa tomber sur le sergent. Le monstre frappa l’épée hors de sa main, de ses deux mains atrophiées, le xenos tenait le soldat fermement, il planta ses griffes tranchantes droite dans le torse du sergent, tandis qu’il tira dans le ventre osseux de la créature insensible à la douleur, elle saisit de sa seule main libre la tête de l’homme, et dans un dernier cris, la tête se détacha, déversant un flot de sang sur le pont. Un autre marine tomba à terre sous les coups incessant des tyranides. Le troisième se fit asservir par trois xenos à la fois et sous la douleur il appuya sur la détente de son bolter et tira au hasard, touchant accidentellement Salazar mettant en bouillie son genou. Même au sol il continua à tirer et à faire des moulinets avec son épée. Mais il fut rapidement submergé par le flot quasi-incessant de monstres qui affluait. Paslus regarde la scène d’un regard effaré, réalisant en même temps qu’il était le seul encore debout. Un stealer blessé rampant à terre lui saisit la jambe et le fit tomber. Paslus lui mit un bon coup de pied qui lui écrasa la tète. Un autre stealeur se penchât sur lui, lui mettant un de ses pieds griffus sur le torse, le forçant à rester par terre. Le néophyte colla son fusil contre le torse de la créature et appuya sur la détente, forant un gigantesque trou, égoutant de l'acide corrosif sur son armure. De son bras il poussa le corps encore trésaillant sur le côté. Mais des muliples griffes commencèrent à lui lacérer le corps. Son regard se troubla, mais malgré la douleur Paslus arriva à prendre une grenade à sa ceinture et enfila son doigt dans la goupille. Ayant une dernière pensée pour les marines morts à ses cotés, à Salazar qui l’a accompagné pendant toutes ses années. Il enleva la goupille, sombrant lentement. Il fit une dernière prière. Pendant une fraction de seconde il ressantit une douleur insupportable dans tout son corps et puis, c’était le noir…