Citation :c'est quoi "reversé"?Versé à nouveau.
Et c'est là que ça coince, Méph', s'il est "reversé" sur le ventre, il l'était donc auparavant, ce qui l'empêche donc de fixer le sol <i>puis</i> les étoiles (ou alors il a le cou souple).
Même remarque pour "Il se laissa glisser sur le sol et le fixa d’un regard éteint. Ses yeux brillaient d’un éclat où la peur se mêlait à l’inquiétude."
Ses yeux étaient éteints ou ils brillaient ?
S'ils brillaient, dans la phrase précédente un regard fiévreux (plutôt qu'éteint) l'annoncerait avec naturel (un coup sur la tête peut entraîner de la fièvre, le lecteur est au courant du coup, donc accepte la fièvre, qui fait briller les yeux, en rougit le contour... On est proche de l'apitoiement, qui fera d'autant resplendir la révolte du héros).
Enfin, le Rat a raison de soulever le fil blanc : "ses amis étaient <i>sans doute</i> morts", ça dramatise, surtout qu'ici Kristof, malgré son inconfortable position et après un dialogue soupesant sa mort, n'a absolument pas peur de défier le chef, devant ses hommes. Kristof est donc un couillu qui s'ignore. Amha, l'abandon par ses amis vraisembablement morts (tournure plus dramatique que l'espoir qu'ils soient saufs) doit donc être nuancé, adapté à ce trait d'anti-héros du personnage.
C'est dommage, comme d'hab', 'manque vraiment pas grand'chose, un peu d'attention, une relecture au calme (tu écris dans le bus ??)
Retiens les commentaires de ton lectorat local : du pain et des jeux, du sang sur le sable. Autrement dit de la maîtrise d'oeuvre et de l'émotion possible, ou encore de la charte Qualité bovine et du coca qui pique les narines. En-ter-tain-ment ! L'écriture cinématographique à laquelle tu t'essaies se storyboarde, comme le pointillisme pictural, c'est trois qualificatifs pour chaque case, un reflet, une masse, une ombre.
Sinon, rien d'autre à commenter (le texte est trop court ;)