N'est-ce pas tout le propos de cet embrouillamini familial de montrer que la vrai corruption des ténèbres passe par les sentiments ?
Car finalement, les cynwalls se font un devoir d'être froid, les griffons jurent leur foi sur le Fer et le Feu, et les lions cachent les leurs derrière la noblesse d'âme et le sens du devoir.
Alors, que les MV prennent la forteresse par l'amour d'un homme pour une femme, par l'amour d'un jeune homme pour son frère et sa haine pour son père, par l'affection que porte une vieille sorcière à ses gros chien tout décomposés.
L'alliance de lumière est étrangement froide, et il faudra la "passion" au sens biblique de quelques-uns pour sauver Kaiber :
Eschelius, dont la foi est un amour aveugle et destructeur,
Syd qui luttera pour l'honneur de son père à qui il ne pardonne pas, par excès de sentiment (rancoeur, amour, haine),
Dragan et Menkenn qui souffriront pour empêcher leurs troupes de souffrir alors qu'ils foncent vers la mort,
La relation charnelle de Silentz le faucon avec son maitre Aldenyss.
Bref, l'amour est destructeur et sauveteur. Il est tout.
Tiens, c'est tellement beau qu'on en oublierai presque que c'est quand même mal écris...