Citation :j'en profite pou rectifier celles que tu n'as pas vuesMerci, c'est le métier qui rentre, faut toujours se relire (il y a un r d'ailleurs à 'pour' ;)
Pour le reste, la difficulté de fonder un texte sur des dialogues radio, c'est évidemment le manque de description, de liant et de psychologie. L'univers 40K apporte une facilité dans le sens où tous les lecteurs savent ce qu'est un marine, et tu essaies de combler ici ou là par des respirations descriptives sans trop casser le rythme.
Techniquement, il n'y a en effet que deux solutions pour gérer ça : partir d'une voix off et claquer les dialogues radio comme si le lecteur ne voyait que les interlocuteurs à l'écran, voire sur un écran partitionné, ou alors partir des dialogues et les lier par le classique "Bilout raccrocha en pensant que Manfred était une buse, que son pantalon était trop court et son café maintenant froid."
Là, on a un peu un mélange des deux, ce qui rend la lecture un peu bancale (en dehors du trop visible auteur qui prend plaisir à raconter ses figs). Le premier paragraphe demeure à ce titre insuffisant, notamment lorsque la conversation revient aux Ultramarines seuls (la meute du croc a un expert en télécommunication, on se croirait dans un épisode du Saint ou de Mission Impossible), et surtout manque le qui-que-quoi-quand-où qui permet immédiatement au lecteur de savoir où ça se passe, comment et surtout pourquoi.
Ensuite, on passe à l'interprétation forcément toujours personnelle des relations entre chapitres, des protocoles de communication, d'identification, de hiérarchie tactique etc. Il est vrai que là-dedans rien n'est posé dans le fluff.
Tu évites le plagiat du jargon des marines américains (ce qui n'est pas un mal), Sicarius semble être dans un PC (il vient de planter sa griffe éclair dans un gobelet de café et essaie d'en asperger quelques gouttes vers sa bouche) et on en reste à de l'intercom de proximité pourles échanges sur le terrain.
*amha*, c'est un chouilla plus connexe que ça, le chef de section marine compilant les rapports temps-réel des cranes-qui-volent, de l'orbite, du bibliothécaire, des autres unités...
Une pénétration "stealth" d'unité traçable comme une meute n'y est pas aisée, et la subordination d'Ultramarines à un autre commandement que le sien encore moins.
Surtout, une codification de bataille m'apparait plus pertinente chez ces professionnels, formés après tout d'après le même codex Astartes.
Mais bon.