Contrairement à aela sekura, mes remarques ne porteront pas tant sur le fond et la cohérence fluffique du récit que sur la forme.
Premier point purement typographique : en règle générale, les polices sans serif (comme la police par défaut du forum) sont plus faciles à lire à l'écran que les polices avec sérif (comme celle que tu utilises pour ton récit). Et en plus, c'est tout rikiki, merci de penser aux malheureux travailleurs du front intellectuel qui se bousillent déjà les yeux à longueur de journée devant leur écran :)
Il y a des progrès à faire en ce qui concerne la grammaire (surtout) et l'orthographe (nettement moins), mais ce n'est pas absolument catastrophique. Par contre niveau syntaxe, il y a des choses qui me font pleurer. Par exemple :
Citation :Dans son adolescence, lui et son meilleur ami se faisaient souvent attaquer par un gang des rues, en combattant un membre du gang a main nues, il le blessa mortellement en attrapant une barre de fer dans la ruelle dans laquelle il se battait, il lui envoya la barre en plein milieu du front, son sang gicla sur le sol et il s'effondra.
Dans une même phrase, tu passes d'une généralité (son enfance et les bastons régulières) à un cas particulier (la baston lors de laquelle il tue le ganger), puis tu enfonces le clou en nous fournissant une description détaillée (la barre, le sang qui gicle). À cela s'ajoutent une absence de transitions valables, une accumulation de pronoms et de participes présents, et au final on a une phrase indigeste et maladroite qui donne une forte impression de "bâclé pendant le dernier quart d'heure du cours de math"...
Tu devrais donc essayer de mieux structurer ton propos, revenir à des choses simples vu que, de toute évidence, tu as encore du mal avec les structures compliquées. Essaye, pour commencer, de reformuler ce passage en trois ou quatre phrases, selon les subdivisions données plus haut (généralité/cas particulier/description détaillée).
Autre exemple, pas aussi flagrant mais pas joli-joli non plus :
Citation :Le sergent de ce peloton était le sergent Friekler, un brave homme surnommée "le survivant" car ayant combattu maintes fois les orks <b>et il</b> fut le seul rescapé d'un peloton d'une cinquantaine d'homme <b>et il</b> abbatitt leur chef d'une balle ente les deux yeux.
Fais gaffe à la concordance des temps, là elle s'en prend plein la gueule.
Outres les problèmes avec la fluidité, il y a celui de l'ambiance, du degré d'implication du lecteur. Je suis désolé, mais pour l'instant ton Sévérian, il m'en touche une sans bouger l'autre. Si tu veux que le thème de la vengeance du frère soit le pivot de ton récit, alors n'hésite pas à insister dessus. Lourdement s'il le faut, quitte à en faire un peu trop par moments. Prenons cette phrase par exemple :
Citation :Pour sévérain son frère était un héros, il se disait qu'un jour il combattrait et qu'il vengerait son frère mais pour l'instant il s'occupait d'aider son mère et sa mère.
La fin de la phrase ruine complètement ton intention. "Il s'occupait d'aider" ? On a l'impression, qu'en fait, au fond, il s'en cogne de son frère. Il manque un contraste, quelque chose de plus frappant. Par exemple "il était bien obligé d'aider" ou "il n'avait pas d'autre choix que d'aider". Tu t'en tires beaucoup mieux dans la deuxième partie :
Citation :les soldats étaient animés de la force du désespoir, mais Sévérian était enhardi par la mort de son frère
Là, OK, j'ai nettement plus envie d'y croire. ;)
De manière générale, creuse ton personnage, dévoile-le nous sous toutes les facettes au lieu de te contenter de le "survoler". Essaye aussi de te poser la question suivante à chaque paragraphe, chaque phrase, chaque mot : "qu'est ce que j'ai apporté à mon récit avec ce que je viens d'écrire ?". Ou, mieux encore : "qu'est ce que je veux apporter à mon récit ?", et rédige la suite en te basant sur l'idée que tu te fais du rendu global de ton texte. L'épisode de l'Arbites, selon moi, n'apporte rien, mais alors rien de rien. Il n'aurait pas été là, c'aurait été pareil.
Bon, je vais m'arrêter là. J'espère que ces quelques remarques certes sévères mais que j'estime assez constructives t'aideront à rectifier le tir.
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A.K.