Quand je vous dis que n'importe quel abruti peut pondre des trucs à la blacklib...
A ma connaissance, non, c'est pas de la BL, c'est à moué : la présentation de ma bande pour le dernier FWD oùsque je n'ai pas pu aller. Du coup, je poste quand même mes gurines ici aussi et le flouffe qui va avec aussi...
Les lourds pas de l’armure Terminator résonnent dans le corridor métallique, couvrant l’avancée plus feutrée de ses suivants. Le couloir est tout juste assez large pour l’imposante masse du chevalier et, pour passer les portes, il est obligé de forcer le passage avec ses épaulettes, le bruit du métal torturé sa rajoutant à son manque de discrétion naturel.
- Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour nous attaquer? Ils ont forcément entendu qu’on était là. En tout cas, ils ont entendu le chef. Et puis...
- Ta gueule Molino !
L’écuyer ne manque jamais une occasion de le faire taire. Le garde se renfrogne, rentrant sa tête dans les épaules. Quand il fait ça, entre sa toque fourrée et sa moustache, on ne distingue plus son visage et il en profite pour grogner en sourdine. Mais ça ne l’empêche pas de rester professionnel (et prudent, parce qu’on ne boude pas en territoire ennemi) et de continuer à braquer son fusil laser dans les couloirs perpendiculaires pour couvrir l’avancée de son équipe.
Dix minutes de plus à avancer lentement dans les étroits passages abandonnés de la station orbitale. Les lumens clignotants, les câbles pendants du plafond, les grincements de la structure à cause de l’orbite trop basse... Tout dans l'environnement pousse à la claustrophobie. Sans parler du stress généré par l’embuscade à venir. Parce qu’il va y avoir une embuscade, Molino le sait, il ne se fait pas d’illusions. Huit ans qu’il suit son maître à travers ce secteur dans sa quête de rédemption. Et à chaque mission, ça ne rate pas, il faut qu’il y ai de la frite. Mais sévère, quoi.
Bon, certes, il le savait un peu en s’engageant, qu’il verrait du combat. Mais depuis qu’il a été réquisitionné par le Chevalier Gris, c’est le bouquet. Tout chevalier et sur-être qu’il soit, son seigneur est avant tout un grand malade qui a le chic pour trouver les missions les plus périlleuses de la galaxie et se jeter dans la gueule du loup.
- N’empêche que...
- MOLINO !
Sans même hausser le ton, son coffre suffisant à porter sa menace à travers la moitié de la station d’écho en écho à travers les salles portes, la voix de baryton du Chevalier mit fin aux chicaneries du garde.
Et puis, au moins, là, plus d’attente, Molino était sûr qu’ils se feraient attaquer bientôt. Le ton désagréable du chasseur de démons ne manquait jamais d'attiser les velléités offensives des tarés qu’ils traquent.
le squat
mais quelle merde cet éditeur pour coller du texte