Bon, j'ai décidé sur un coup d'inspiration (c'est pas vraiment décidé, alors !) d'attaquer un morceau plus gros : une chtite nouvelle. Alors, commencons (vaut mieux avoir lu la ptite intro du dessus, ca suit directement) :
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CHAP. 1
Le sergent Ontao avancait en pestant au travers des ruines. Ils avaient mis deux jours entiers pour franchir le col du massif montagneux, la topographie du terrain les obligeant à progresser lentement pour éviter d'éventuelles embuscades. Les routes, plus où moins sinueuses, l'avaient mis mal à l'aise car les chars avaient été obligés d'y progresser en file. Une situation dangereuse pour une compagnie majoritairement blindée. Mais il ne s'était rien passé, aucun trace des hérétiques mis en déroute après la bataille du site d'atterissage. Aucune trace vivante, pour être précis : ils avaient bien croisé quelques cadavres abandonnés ici et là ainsi que des véhicules en état critique, mais rien de plus.
La colonne de troupes impériales avait donc fini par déboucher sans encombre sur le petit plateau au creux des reliefs qui abritait les restes d'une ville de bonne taille, principalement constituée d'immeubles ne dépassant pas cinq ou six étages. De ces derniers, il ne restait plus que des piles de gravats, des cratères, et seuls les plus solides bâtiments tenaient encore debout. Le résultat des bombardements dont ils avaient aperçu les lueurs une journée plus tôt. Au moins, ils étaient certains de suivre la bonne route, se dit-il en observant les ruines encore fumantes de la ville.
"Allez, allez, plus vite que ça, vérifiez le terrain ! On a pas toute la journée, plus nous perdons de temps ici, plus l'ennemi prendra de l'avance ! Alors mettez-vous au boulot !"
Les soldats grognèrent un peu, fatigués par le trajet, mais se mirent à fouiller les décombres dans l'éventualité d'y trouver des mines qui auraient vite fait de retourner les Leman Russ chargés de déblayer un passage pour le reste de l'armée. Ces derniers, équipés de lourdes lames de bulldozer, repoussaient méthodiquement les gravats avec une grande efficacité. Ontao savait que ces colosses d'acier sur chenilles faisaient la fierté de tous, mais surtout de Thrawnis, le technaugure promu commandant des forces impériales. Il ne s'était pas encore fait d'avis sur ce dernier. Bien que Thrawnis avait fait preuve d'une bravoure hors normes lors de la contre attaque, accomplissant même l'exploit de se débarasser d'un de ces 'Defilers' à mains nues, Ontao doutait de ses capacités à diriger efficacement le 15ème Fondor. Il n'avait jamais vu un membre de l'Adeptus Mechanicus faire autre chose que permettre aux chars de rouler droit et tirer juste, tâche dont ils s'acquittaient cependant avec un savoir-faire remarquable. Il demandait donc à voir. La loyauté des chefs de chars lui étaient déjà acquise car ses conseils tactiques au coeur du combat avaient sauvé la vie de nombre d'entre eux. Mais l'infanterie n'était pas aussi admirative, qu'il s'agisse aussi bien des cadets de la 3ème compagnie que des Troupes de Choc de la 1ère qu'il menait depuis des années.
Il posa sa main gauche sur le pistolet radian laser reposant dans le holster à sa ceinture, espérant ne pas avoir à s'en reservir trop rapidement, et reporta son attention sur le travail de ses hommes.
Le soldat Jerek laissa retomber la plaque de métal qu'il venait de soulever. Rien. La vérification manuelle du terrain était longue, trop longue, mais rendue indispensable par l'inneficacité des scanners. Les nombreux appareillages électroniques encore fonctionnels présents dans les décombres avaient relégués ces derniers au fond des Chimères, et ce n'était même pas la peinde de penser aux détecteurs de métaux. Bref, en une heure de fouille minutieuse, aucune mine, bombe ou dispositif similaire n'avait été découvert. Plus effrayant, aucun survivant n'avait été trouvé et seuls quelques cadavres ponctuaient les débris. Les ennemis du Chaos avaient pris soin d'emmener toute la population et cette pratique lui donnait des frissons. Jerek savait bien que ces hommes et ces femmes pouvaient servir d'esclaves jusqu'à mourir lentement d'épuisement, ou se retrouver face à la Garde comme boucliers humains, ce qui avait le mérite d'être plus radical que l'esclavgisme. Jerek chassa ces idées de sa tête et se remis en marche après avoir donné le signal au Leman Russ en attente derrière lui. Ce dernier se mis en marche et commenca à dégager la pile de débris sur laquelle le soldat se tenait quelques instants plus tôt. Observant le char, Jerek distingua un léger sifflement, à peine perceptible dans le fracas mécanique ambiant. Un son qu'il connaissait, un son de charge... Il n'eut pas le temps de se mettre à l'abri lorsqu'il réalisa soudain de quoi il s'agissait.
Ontao observait le résultat du travail effectué par ses hommes en seulement une heure, et s'apprétais à les féliciter sur le canal secondaire lorsqu'il vit un rayon d'énergie concentrée fuser depuis un immeuble et frapper le Leman Russ occupé à déblayer le terrain, une trentaine de mètres sur sa gauche. Le tir de laser à la teinte rosée traversa le blindé avec une facilité déconcertante, le faisant exploser dans un maelström de feu et de métal. L'armure carapace du soldat posté à moins de cinq mètres de l'explosion ne le protégea pas de la plaque d'acier brûlante qui le fendis en deux. Une série d'explosion parvint aux oreilles du sergent, l'informant par la même qu'une dizaine d'autres chars venaient de subir un sort identique.
"Nom de... à couvert ! Mettez vous à couvert, immédiatement !"
Le sergent joignit le geste à la parole et plongea derrière un des nombreux monticules, profitant de l'abri provisoire pour observer la situation. La quasi totalité des chars de la première ligne de déblayage étaient partis en fumée, seuls quelques Démolisseurs se repliaient du mieux qu'ils le pouvaient vers la ruine la plus proche, arrosés par de nombreux rayons roses auquels ils répondaient par quelques rafales malheureusement inutiles de bolters lourds. Ontao reporta son attention dans la direction opposée afin de repérer la provenance des tirs en question. Ce ne fut pas bien difficile, l'ennemi déchargeant coup après coup. A une telle cadence, leurs armes n'allaient pas tarder à être rapidement en manque de munition, si une surchauffe critique ne les faisait pas exploser avant. Saisissant son communicateur, il l'activa sur la fréquence allouée à la totalité des troupes de choc.
"A toutes les escouades : offrez-leur un feu nourri, il faut les aveugler !"
L'ordre ne mis pas longtemps à être appliqué, et bientôt de nombreuses rafales de laser sifflèrent en direction des ruines. Des des tirs de lance-grenades à fragmentation vinrent les appuyer et un écran de fumée commença à se lever. Les tirs de canon laser cessèrent peu à peu de pilloner les lignes impériales. Il était temps de passer à l'action.
"Escouades Un et Deux, continuez de fournir un tir de couverture. Les autres, avec moi !"
Le sergent Ontao quitta l'abri du monticule pour se lancer en avant, suivi de part et d'autre par des dizaines de soldats en armure carapace, son pistolet radian dans une main, son sabre dans l'autre, et l'envie d'en découdre sur le visage.
Progressant vers une des zones d'où provenaient les tirs quelques minutes auparavant, Ontao envoya plusieurs rafales de laser en direction des formes mouvantes qui sortaient de l'écran de fumée. Il s'agissait effectivement de cultistes, à l'armement hétéroclite : la plupart d'entre eux arboraient des fusils lasers probablement volés et des couteaux, mais aussi d'archaiques armes automatiques ou encore des lances. La plupart ne tenaient pas plus de quelques secondes sous les tirs de couverture que dispensaient les escouades restées en retrait, mais certains d'entre eux eurent assez de chance pour se rapprocher et tâter du fil de sa lame. Qu'espéraient-ils faire avec des soldats aussi faibles ? Les quelques cultistes qu'Ontao avait abattu au corps à corps l'avaient cependant assez ralenti pour qu'il prenne du retard sur ses hommes. Tirant son épée du torse d'un d'entre eux d'un coup de botte, il sprinta en direction du nuage de poussière qui commençait déjà à se dissiper. Il failli alors être renversé lorsque le corps désarticulé d'un de ses soldats fut projeté hors du nuage avec force. Ontao stoppa net sa course lorsqu'il put voir le responsable émerger de la fumée. Un colosse en armure irradiant d'une force malsaine se tenait là. Le space marine du chaos n'était pas affublé des couleurs criardes que portaient ceux qui avaient pris d'assaut le site d'atterissage, son armure d'un rouge sombre parcourue de dorures et de crânes était bien plus sobre. Mais celà, Ontao n'en avait que faire. Un géant lui fonçait dessus, brandissant un gantelet énergétique crépitant qui allait le broyer, lui, son armure et son épée si il avait la folie d'essayer de lutter. S'emparant de son pistolet radian, le sergent désespéré braqua l'arme en direction du marine démoniaque et pressa sur la gachette, tirant encore et encore, sans aucun effet sur la sombre et massive armure qui se rapprochais à vive allure. Ontao observa, impuissant, le gantelet s'élever... et le marine du chaos, disparaître dans une boule de plasma suchauffée. La cavalerie était arrivée. Ontao reprit ses esprits et fit quelques pas sur le côté pour permettre au Leman Russ Démolisseur qui venait de lui sauver la vie de continuer son chemin vers l'ennemi. Il s'agissait du Lusankya, premier-né de la série fabriquée sur Fondor même pour le 15ème. Il avait été baptisé ainsi en honneur au principal croiseur de défense de la flotte de sa planète natale, un des plus imposants bâtiments de guerre de l'Imperium dans le secteur. C'est tout naturellement à lui qu'avait échu le rôle de char de commandement des forces blindées.
Le Lusankya fila droit vers les lignes ennemies par le chemin le plus court : au travers d'un des bâtiments encore debout qui avait abrité les tireurs aux canons lasers. Il traversa un premier immeuble, qui n'opposa aucun résistance au lourd blindé, avant de disparaître dans un fracas de pierre et de métal tordu. D'autres chars suivaient leur leader, et Ontao profita du ralentissement de l'un d'entre eux pour grimper prestement sur sa coque. Il enclencha son communicateur.
"A tous, suivez l'assaut ! Ne laissez aucun d'entre eux en vie !"
Disant celà, Ontao constata cependant que seule une poignée de marines du chaos avait accompagné les cultistes dans l'assaut, leurs corps ponctuant les décombres. En y repansant, cette attaque lui semblait maintenant avoir été très faible, si on exceptait la première volée meurtrière à l'encontre des blindés. il bascula son communicateur sur la fréquence de commandement.
"Ici le sergent Ontao, au rapport. Contre-attaque sur les Hérétiques en cours. Où en sommes-nous, commandant ?
La voix du Technaugure mis quelques instants à se faire entendre.
-Sergent Ontao... la ligne de déblayage Nord m'a déjà envoyé ses rapports sur la situation, pourquoi tardez-vous tant ? C'est uniquement en réagissant rapidement que nous empêcheront ces embuscades de faire trop de dommages..."
Ontao jura intérieurement. Comme si il allait prendre le temps de décrire la situation avec un marine du chaos en train de le charger ! C'était au commandant de se préoccuper des événements, s'il avait besoin d'informations, qu'il vienne les chercher lui-même !
"Bref, sergent, continuez d'accompagner la contre-attaque, reprit Thrawnis. Les Hérétiques ne semblent plus être très nombreux dans ce secteur, tout devrait être vite réglé. Terminé.
-Bien reçu..." répondis Ontao sur le canal désormais vide. Evidamment qu'il allait poursuivre l'assaut, pas besoin de lui en donner l'ordre. Il resta perché sur la Chimère où il se trouvait jusqu'à ce que celle-çi ralentisse et que sa rampe arrière s'abaisse. Une escouade de Gardes en sortit rapidement et se déploya, et le sergent en profita pour sauter du transport et rejoignit les hommes de son escouade. La riposte des impériaux avait été brève grâce à l'action des blindés, et déjà les cultistes se repliaient au travers des ruines en direction de la sortie Est de la ville. Ses hommes avaient reçu l'ordre de traquer les fuyards là où les chars ne passaient pas et n'attendaient plus que le signal de leur sergent. Venant de reçevoir la confirmation de la localisation d'un groupe d'Hérétiques, Ontao se remit en marche au côtés des siens.
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Il y a sûrement une foultitude de petite fautes qui trainent, me connaissant. Si vous les voyez, dénoncez-les ! Le chapitre 2 est déjà rédigé mais vu le temps qu'il faut pour retaper sur le pc... dans les jours qui viennent, on va dire.