On peut considérer que certains animaux ont une capacité de comprendre la souffrance qu'ils infligent. Et pour le coup, ils mettent à mort rapidement leurs proies.
On peut aussi considérer que les animaux n'ont aucunes capacité de comprendre cette souffrance et que la mise à mort rapide n'est là que pour empêcher la proie de se débattre et de blesser le prédateur.
Je pense pour ma part que les animaux comprennent parfaitement la souffrance qu'ils infligent car un animal qui peut souffrir, sait qu'il peut faire souffrir aussi. C'est l'un des apprentissage de la vie. Mais la fatalité fait que peut importe la souffrance des autres espèces, la survie prime sur le reste.
Un peu comme les gars qui bossent dans les abattoirs; la nécessité fait qu'ils n'ont pas le temps de se préoccuper de la souffrance animal.
Donc, on ne peut pas vraiment dire qu'on est supérieur à l'animal sur ce point.
Le pire dans cette histoire, c'est les directeurs des abattoirs qui tombent sur le postérieur à chaque fois qu'il y a une nouvelle révélation de L214: "si j'avais su que ça se passer comme ça dans mon usine... blablabla...", avec presque la petite larme qui va bien.
Les directeurs sont parfaitement au courant des cadences qu'ils font subir à leurs ouvriers et ce que cela entraîne comme situation. De plus, ils sont parfaitement au courant des "loupés" de la mise à mort des animaux. Sinon, il n'y aurait pas des murs empêchant de voir l'exécution des bêtes et ils n'empêcheraient pas les intérimaires ainsi que les journalistes de voir cette zone cruciale de l'abattoir.
Et s'il y en avait qui n'étaient vraiment pas au courant, c'est une preuve qu'on ferait mieux dans ce cas de ne pas mettre des mecs incompétents à la gérance des abattoirs.