"Le Château de l'Araignée" de Kurosawa avec Toshiro Mifune (en fait, tous les Kurosawa dont "Yojimbo" qui inspirera à Sergio Leone sa trilogie du Dollar ^^)
"When the last sword is drawn" 2003 de Takita Tôjirô : 2 samurai qui peinent à trouver leur place à la fin de l'ère des samurai et du début de la restauration Meiji (l'Empereur) lorsque le Japon entre de plein pied dans la modernité. (En plus la musique a été faite par le célèbre Joe Hisaichi - celui qui a fait la bande son de la plupart des Takeshi Kitano et tout le studio Ghibli !!).
"Gohatto (ou Tabou)" 1999 de Nagisa Hoshima : La question intéressante de l'homosexualité dans le Shinsengumi à la fin du 19e siècle (en plus dedans on y voit Takeshi Kitano !! ^^)
"Le Sabre du mal" 1966 de Kihachi Okamoto : encore le sujet de la place des samurai lors du déclin de leur règne et de l'ascension de l'Empereur à l'ère Meiji (avec Toshiro Mifune dedans mais pas en rôle principal si je me souviens bien)
"Goyokin (l'or du Shogun)" 1969 Hideo Gosha : parfois, les samurai sont prêts à tout pour sauver leur honneur, y compris de massacrer un village entier pour le pognon... Et de recommencer. Découvert grâce aux bons soins du <a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/index.php?/profile/5185-le-caillou/&do=hovercard" data-mentionid="5185" href="<___base_url___>/index.php?/profile/5185-le-caillou/">@Le Caillou</a> ^^
AVERTISSEMENT : comme l'a indiqué -avec amertume ^^ - <a contenteditable="false" data-ipshover="" data-ipshover-target="<___base_url___>/index.php?/profile/28-gandahar/&do=hovercard" data-mentionid="28" href="<___base_url___>/index.php?/profile/28-gandahar/">@Gandahar</a>, dans la plupart de ces films, il n'y a pas de débauche de baston à la sauce holywoodienne ou façon Dragon ball. Le samurai suit avant tout le code du Bushido, code moral extrêmement strict qui régie un statut honorable en toutes choses. A ceci s'ajoute les impératifs posés par le Clan du Samurai ainsi que toute sa hiérarchie remontant jusqu'au Shogun en passant par toute la pyramide féodo-vassalique des daimyô. Au final, avant de sortir son katana pour tout exploser, chaque samurai se bat intérieurement pour déterminer si sa prochaine action (ou non action) publique lui vaudra les honneurs ou la disgrâce. Et pour couronner le tout, on peut avoir conservé son honneur tout en ayant été rabaissé au rang de Rônin (cf Miyamoto Musashi et Ogami Itto)
Les samurai sont rarement des tueurs complètement déshumanisés : ils savent que les Kami et leurs Ancêtres les ont à l’œil en permanence et qu'un faux pas ne signe pas uniquement leur propre déchéance mais aussi celle de tous les Ancêtres et tous ses descendants. C'est ce que les films dits de "Shambala" ont toujours eu à cœur de démontrer. Bien entendu c'est sympa de voir un héros seul contre tous qui sort sa lame et qui commence le job de charcutier artisanal mais le principal combat du samurai est davantage psychologique que physique.
Voilà pourquoi j'ai pu lire beaucoup d'avis négatifs sur les films de Samurai classiques comme quoi ils étaient chiants et ennuyeux : la substantifique moelle n'est pas là où le spectateur occidental "moyen" (entendre par là les ceuss qui ne sont pas très au fait des subtilités de la caste des samurai) où l'attend.
Pour de la poutre spectaculaire dans un contexte encore relativement "réaliste", Le Dernier Samurai est très bon (même s'il y a à redire) et c'est la perception holywoodienne du Japon féodal la plus sérieuse à ce jour. Dans un contexte un peu plus fantastique (et un peu plus nawak), les 47 Rônin (qui n'a aucun lien avec l'histoire originale) avec Keanu Reeves.
La trilogie Kenshin le Vagabond peut aussi être classée dans le spectaculaire (mais très intéressante).
Disons que si on veut voir de la déboite et des acrobaties asiatiques dans une débauche de couleurs chatoyantes, soit on va davantage vers les manga, soit il vaut mieux chercher du côté des films chinois et coréens sur le kung-fu qui peut aller du très démonstratif (les Jackie Chan à ses débuts par exemple) au très sobre (Tigre et Dragon).
EDIT :
J'oubliais aussi "Le Samurai du Crépuscule" : 2002 de Yôji Yamada : très attachant et avec une histoire d'amour d'un côté et de piété familiale de l'autre. Ici on s'occupe surtout du sujet des samurai de très basse extraction dont seul le titre les sépare des roturiers... A la façon des Hidalgo espagnols.
Serviteur,
Morikun