Citation :
il y a une heure, Egill a dit :
Franchement, cette expression, c'est comme "bobo", je peux plus... C'est un automatisme qui évite d'avoir à argumenter tout en faisant état du mépris ressenti pour son interlocuteur...
L'idée, c'est pas plutôt de dire qu'il faut pas généraliser son expérience personnelle?
Pour le coup de l'employeur public, tu trouves de tout, de la crapule comme du respectueux. Le problème, c'est qu'en cas de crapule, tu n'as rien pour te défendre.
Attention, minute café du commerce:
J'ai bossé en administration (DDT), en CDD. On m'a proposé une prolongation de contrat (calculée afin de ne pas à avoir à verser l'assurance chômage, bien sûr...). J'ai accepté, tout en précisant qu'attendant un enfant, il me faudrait quelques jours de congés pat'. Du coup, c'était plus possible: trop compliqué pour l'administration, il faut avancer le salaire et attendre le remboursement de la sécu.
J'ai tenté de contacter:
- les prud'hommes: ils ne sont compétents sur le public, et m'ont bien fait comprendre que de toutes façons, je n'aurais aucun recours,
- le ministère: aucune réponse,
- la HALDE: là, ils m'ont carrément dit que c'était de ma faute, que j'aurais dû fermer ma gueule,
- le responsable syndical local: il m'a obtenu une promesse d'embauche pour le mois suivant, embauche qui ne s'est jamais produite...
Bref, pour moi, les RH de la DDT se comportent comme des crapules, en tout impunité.
A côté de ça, je bosse parfois pour une autre administration (ASP), et c'est presque que du bonheur (le chef a changé, ça a baissé d'un cran). Pour être honnête, quand c'est l'ASP qui gère mon chômage, ça se passe même mieux qu'avec pôle emploi.
Donc voilà... Le public, c'est comme partout: des bons gars et des trous-du-cul. SAuf que quand tu tombes sur un trou-du-cul, tu fais avec sans possibilité de recours.