Citation :
il y a 8 minutes, Egill a dit :
Cette vision de l'histoire comme une linéarité où tout n'aurait comme sens qu'une amélioration est fausse et abandonnée depuis bien longtemps.
Euh.. non. Après je ne parle d'une linéarité bien lisse ou de phénomènes locaux. Je te cause à l'échelle globale et avec une courbe irrégulière mais présentant une tendance générale à l'évolution morale. On parle peut-être pas de la même chose. Oui il y a des périodes régressions, oui il y a des phénomènes locaux mais de manière générale, la tendance est à une amélioration morale de la société humaine.
Citation :
il y a 8 minutes, Egill a dit :
Aujourd'hui encore, pas si loin, certains tuent leurs esclaves/serviteurs pour se passer l'humeur et il y avait des gens il y a 2000 ans qui aiment et respectaient les autres, y compris les plus humbles.
Sauf qu'il y a 2000 ans l'esclavage était généralisé dans toute la (les) société(s). C'était normal au sens norme sociale. Ce n'est plus le cas aujourd'hui que dans quelques zones marginales du monde. Tu me causes individus et épiphénomènes alors que je te cause sociologie.
Citation :
il y a 8 minutes, Egill a dit :
Qui sait aujourd'hui, à part quelques uluberlus qui ont creusé la question, que chez les Vikings existaient les "Hreppar", des systèmes de solidarités afin de venir en aide aux plus vulnérables et aux plus défavorisés?
Si tu vas par là, il y a d'innombrables exemples historiques de systèmes locaux de solidarité. Sauf qu'ils étaient peu efficaces, limités et dépendants du bon vouloir des gens (principe de charité). Rien de comparable avec la sécu actuelle. Des cours d'histoire sociale j'en ai eu un paquet et c'est un sujet que je maîtrise pas mal. Le XXème siècle occidental a remplacé (en partie du moins) la charité par la solidarité. Et il y a une énorme différence entre les deux, la solidarité étant bien plus éthique et efficiente que la charité.
Citation :
il y a 8 minutes, Egill a dit :
Mais j'admire ton optimisme malgré le taff que tu a l'air de faire.
Sans convictions, ce boulot me détruirait et je le ferai sans doute fort mal.
Le chemin peut être difficile, les voyageurs peuvent être des abrutis mais s'arrêter au bord de la route pour râler sur les trous de la route et le comportement des voyageurs n'a jamais mené personne à destination.