Ce que je peine à comprendre c'est par quel magie le zététicien arrive à prendre du recul sur l'information. (petite parenthèse, rien qu l e terme "zététicien" renvoi à un tri social basé sur une méthode de hérarchie des informations... enfin passons..).
Il me semble que pour pouvoir appliquer la zététique il faut : recueillir des informations pertinentes de gens à la fois informés dans leur domaine (de première main de la part de gens dont c'est le métier et qui sont eux-même objectifs, ce qui n'est , de plus quasi impossible à vérifier objectivement) et capable de transmettre ces informations de façon à ne pas créer de biais qui les feraient comprendre de travers.
Deuxièmement il faut être compétent dans le domaine étudié afin de pouvoir comparé, trier analyser et tirer quelque chose de l'information.
A partir de là j’ai deux hypothèses : le zététicien est un savant à la mode renaissance dont le spectre des connaissances est large et varié.
Le zététicien aime à penser qu'il peut comprendre les tenants et les aboutissants de ce qu'il lit sou prétexte qu'il en comprend les mots.
Ou alors on admets que la méthode -bien que fort utile (j'appelle ça du bon sens personnellement)- est tout à fait limitée dans ses applications et de fait dépend du zététicien plutôt que de sa méthode et que donc celle-ci est aussi valable que n'importe quel système de croyance. Croire que le recoupement d'informations, leur analyse et leur synthèse permet d'éviter les idées simplistes et fausses est en soit une croyance aussi imprécise et biaisée qu'une autre.
Mon mot de la fin serait que la pierre tombe à cause de dieu ou de la gravitation l'important et d'éviter de se la foutre sur le pied.

