Je Touche Le Fond

27 réponses, 8738 vues


chui con y'avait ce commisaire dans la vitrine en depovente de mon magasin Games ya quqs semaines...

mais bon, elle coute 20€ quand meme!

sinon pour dummy ya nork ledog qui a l'air plus con masi elle est mieux ta fig


c'est EXCELLENT !!!!!

franchement developpe le truc ce serai trop dommage ( et sadique ) de pas faire une suite !

Mais d'ou ils arrivent? que s'est il passé avant qu'il ne débarque dans la cité ruche? Pourquoi ils sont la? on en sais que dalle...peu etre pourrais tu le devellopper dans la suite...car il faut qu'il y en ais une! Ca ne peu pas se finir comme celà..!

Tout ce que vous allez gagner c'est que je vais écrire une suite mais que cette fois je vais le faire sérieusement et que du coup, ce ne sera plus tout bête.

...

Bon, OK, la suite est écrite et je suis en train de relire. Je la poste un peu plus tard.

Xavier


"Et maintenant on fait quoi ?"

Le buggy était arrêté au bord de la chaussée défoncée et plongée dans les ténèbres. Ils s'étaient finalement arrêtés, après avoir acquis la certitude d'avoir semé leurs poursuivants.

"Tu as le droit d'avoir des idées Potbelly. Mais on avance non ? Nous sommes rentrés dans la ruche. Nous avons un véhicule. Et nous sommes à l'abri de la justice de l'armée ; ils ne viendront pas nous chercher ici. Ce sera peut-être moins facile quand nous monterons dans les niveaux supérieurs : nos signalement ont probablement déjà été transmis aux autorités du secteur."

"Il n'y a qu'à demander le chemin à un passant," suggéra ironiquement le ratling.

"Il nous faut un plan de ce niveau de la ruche. Euh… si seulement une telle chose existe. Sinon, il nous faudra trouver un autochtone qui sait. Euh… si seulement une telle personne existe. Doomy, combien nous reste-t-il de nourriture ?"

L'ogryn fit un geste de la main indiquant qu'il n'y avait pas de soucis à se faire en la matière.

"Pas question de retourner sur nos pas en tous cas," admit Leggy.

"Merci qui ?"

"Oh, la ferme ! Il n'y a qu'à continuer. Apparemment, la réserve de carburant de cet engin est suffisante ; nous trouverons bien un autre bloc d'habitations où la nouvelle de nos exploits ne s'est pas encore répandue."

"Evitez de tuer quelqu'un cette fois," ricana Potbelly.

"Je ne vais pas me laisser tripoter par n'importe quel galeux !"

"Pourquoi pas ? C'est pas ça qui vous excite ?"

Ils remontèrent dans le buggy.

***

L'enseigne de la taverne annonçait cette fois "Au mutant démembré". La chasse au mutant semblait être une sorte de sport populaire par ici, ce qui en soit n'était pas pour déplaire à Leggy qui y voyait la preuve de la bonne santé spirituelle et morale de la population locale – à défaut de mieux – mais elle s'inquiétait vaguement de ce que cette juste intolérance vis à vis de tout ce qui était différent des humains vrais ne s'étende à ses deux compagnons. Doomy était paradoxalement celui avait le plus à craindre parce qu'il représentait le danger et la cible les plus évidents en cas d'agression. Et sans Doomy, la petite escapade tournerait rapidement court.

Leggy eut une impression de déjà vu en entrant. Même décor métallique hideux. Même mobilier rouillé. Même silence tombant sur la pièce. Mêmes visages balafrés et mauvais les fixant avec méfiance. Cette fois, Potbelly alla s'asseoir seul à une table tandis que Leggy s'approchait du comptoir. Doomy resta debout à côté de la porte, adossé au mur froid et parfaitement immobile pour surveiller la scène, ses yeux cachées derrières des lunettes de protection fumées qui le rendaient beaucoup moins menaçant mais parfaitement ridicule.

Potbelly sursauta quand un homme de forte stature, borgne et au crâne rasé s'approcha de lui. Ses bras étaient couverts de tatouages et de cicatrices.

"Salut petit mec ! Je peux m'asseoir à côté de toi ?"

Potbelly renonça à se cacher derrière sa casquette et s'étira autant que possible pour avoir l'air plus grand et donc plus humain et pris sa voix la plus grave pour répondre.

"Te gênes pas, fais comme chez moi."

L'homme s'assit en riant stupidement, révélant sa mâchoire édentée.

Il doit y avoir un pédé pervers dans toute la ruche et il faut que je tombe dessus, songea Potbelly en plaquant sa main sur son visage pour ne pas avoir à supporter trop violemment la laideur de l'homme. Il regardait Doomy qui regardait Leggy qui leur tournait toujours le dos. S'il me pose la main sur la cuisse, je le plante ce poque.

"Et alors vous venez faire quoi dans le coin avec ton gros copain et ta jolie petite amie."

"On se promène. On visite."

"Ah. Et vous aimez ?"

"Ah oui, c'est charmant. Là j'attends de goûter les plats régionaux."

L'homme éclata de rire et donna une grande claque dans le dos du ratling dont le nez manqua de heurter la table.

"T'es un rigolo hein ! Je t'offre à boire !" Il leva la main et claqua ostensiblement des doigts.

Une alarme sonnait sans discontinuer dans l'esprit du ratling. Un homme au crâne rasé également vêtu d'un simple veston de toile qui laissait apparaître ses bras puissants et tatoués avait accosté Leggy au comptoir. Un autre s'approchait doucement d'elle de l'autre côté, réduisant silencieusement la distance qui la séparait d'elle. Du coin de l'œil, le ratling avisa deux autres hommes à l'aspect similaire qui s'étaient levés dans le fond de la pièce, sans geste brusque. Plusieurs autres – Trois ? Quatre ? – avaient changé de comportement, à présent raidis sur leurs sièges, penchés en arrière , les bras le long du corps.

Potbelly s'aperçut soudain que Doomy avait perdu son immobilité. Un sac à dos posé à ses pieds laissait à peine apparaître l'extrémité de la crosse de son monstrueux Ripper Gun. Les doigts de sa main droite bougeait alternativement, du pouce vers l'auriculaire puis de l'auriculaire vers le pouce, d'abord très lentement puis de plus en plus vite. Lui aussi sentait quelque chose. Il fallait décider rapidement quoi faire.

Potbelly n'avait pour toute arme qu'un pistolet de petit calibre et de très faible portée suffisamment discret pour être caché dans une poche. Mais sur qui faire feu ? Accompagné de membres de son unité de tireurs d'élites, il n'aurait même pas eu besoin de leur parler pour mettre au point un plan d'action. Mais comment allait réagir Doomy ? Etait-il aussi fiable que l'affirmait Leggy ? Si une fusillade éclatait, n'allaient-ils pas tous les deux choisir la même cible, laissant leurs autres opposants libres de les abattre ? Ils n'avaient jamais combattu ensemble. Il aurait voulu pouvoir lire dans les yeux de l'ogryn ses intentions mais celui-ci conservait un aspect parfaitement inexpressif derrière ses grotesques lunettes – seuls ses doigts s'agitaient, se rapprochement avec une infinie douceur de la crosse de son arme.

Potbelly sentit une goutte de sueur perler sur son front. Au fond de la pièce, les deux hommes se rapprochaient inexorablement et un troisième s'était levé. Au comptoir, l'homme qui parlait à Leggy était presque collé contre elle – cette stupide nymphomane ne se doutait-elle donc de rien ? A cette distance, Potbelly avait l'impression de pouvoir sentir ses tétons durcir – et le second était à moins de cinquante centimètres d'elle, regardant innocemment dans l'autre direction.

Un serveur approchait, un plateau sale posé sur le plat de sa main portant deux lourdes chopes du même breuvage glauque et mousseux. La lumière vacillante des ampoules électriques faisait danser des éclairs sur les facettes de verre sculptées des récipients crasseux. Le serveur s'arrêta devant la table mais ne posa pas les chopes.

"C'est six crédits et c'est payable d'avance," cracha-t-il avec négligence.

Il ne reçut aucune réponse. L'homme assis à côté de Potbelly le regardait. Potbelly avait discrètement posé sa main sur la bosse rassurante que formait le pistolet dans sa poche. Il ne tremblait pas – jamais - mais regardait Leggy. Du coin de l'œil, il vit un quatrième homme se lever au fond de la pièce. La main du serveur approchait doucement du revers de son veston. Les doigts de Doomy effleuraient la crosse de son arme. Je suis Leggy, songea Potbelly. Quelle est la cible la plus dangereuse ? Je suis Doomy. Quelle est la cible la plus dangereuse ? Dans le reflet de la chope, il y eut un mouvement de lumière et le ratling sut que l'homme à côté de lui avait tiré un pistolet.

Une détonation. Le serveur recula l'air hébété, plaquant sa main contre sa poitrine sur laquelle une tâche rouge s'élargissait. Le bruit de verre brisé que produisirent les chopes au moment où elles rencontrèrent le sol fut couvert par une seconde détonation. L'homme derrière Leggy tomba au sol. Deux détonations simultanées. L'homme à la gauche de Leggy tomba à genoux en crachant un flot de sang en même temps qu'un des hommes du fond. Une détonation. L'homme à côté de Potbelly bascula en arrière et s'étala sur le sol de tout son long, le crâne perforé. Cinq détonations très puissantes se succédèrent. L'arme de Doomy venait d'entrer en action, fauchant cinq hommes à l'autre bout de la pièce.

Potbelly replaça son arme dans la poche. Au comptoir, Leggy faisait de même et se retournait calmement.

"Les miens ont touché le sol les premiers."

"C'est parce que les vôtres étaient plus grands."

La femme et le ratling se dirigèrent calmement vers la sortie. Ce n'est que quand ils l'eurent franchie que Doomy les suivit, marchant lentement à reculons pour continuer à tenir en joue la foule muette et sidérée.

Dès qu'ils furent à l'extérieur, ils se lancèrent dans une course éperdue en direction de leur buggy parqué un peu plus loin.

"On va faire… tous les bistrots… comme ça ?" demanda Paolo déjà essoufflé.

Leana Leggy s'arrêta soudain au beau milieu de la rue et se retourna en direction de l'entrée de la taverne.

"GREEENAAAADE !" cria-t-elle.

Les brutes vociférantes étaient sur leurs talons, sortant tout juste de la taverne, le moment de stupeur passé. Le premier d'entre eux n'avait pas fait deux pas quand une puissante explosion souffla les murs de l'établissement et déchiqueta les corps des poursuivants. La plaque de fer noircie portant encore l'inscription du "Mutant démembré" décrivit une gracieuse courbe avant d'atterrir au pieds de Leggy qui posa ses mains sur ses hanches, l'air navrée.

"Ah. Ils étaient prévenus pourtant."

Doomy arrivait. La goupille tinta sur le bitume quand il la délogea de sa canine pour la cracher au sol.

***

"Le patron du bar m'a dit qu'il y avait une espèce de vieil ermite fou qui vit dans un conduit d'égout vers le Nord-Est. Le bonhomme connaîtrait les lieux comme sa poche. S'il y a un moyen de passer aux niveaux supérieurs, il pourra nous l'indiquer."

Potbelly acheva de mâcher à grand bruit la plaquette de nourriture concentrée, jeta négligemment l'emballage puis se gratta longuement les parties génitales avant d'allumer une cigarette. Il éructa bruyamment, fit claquer le plat de sa main sur son gros ventre et conclu cette curieuse symphonie organique par une puissante flatulence.

"Ouah putain, ça fait du bien de bouffer eh ! Une bonne chiée et au lit !"

"Seul ?"

"Jamais !"

"Je me disais aussi."

"Qu'est-ce que vous vous disiez aussi ?" demanda le ratling brusquement vexé.

"Que tu es un frimeur Potbelly. Aucune femelle de ton espèce ne voudrait d'un gras-du-bide qui empeste des pieds comme toi. Moi je suis peut-être une pute mais je me suis fait les plus beaux mecs de la galaxie."

Le visage poupin du ratling avait tourné au rouge pivoine.

"Gggbllz… mais… ouahouahouahouah comment elle me parle elle ? Là d'où je viens je suis un héros ! Un héros vous entendez ! Les femmes elles me supplient, parfaitement. Je me les fais toutes, quand je veux, j'ai qu'à claquer des doigts y en a dix qui tombent lalalalala !"

Il appuyait ses paroles de frénétiques rotation du poignet, l'index et le menton tendus en avant. Leggy n'avait pas l'air très impressionné.

"Des boudins, peut-être."

"Des boudins ? DES BOUDINS ? Je me suis tapé les pires canons de toute la planète et elles étaient à genoux pour en redemander tellement je les faisais crier ouais-ouais-ouais-ouais !"

Il reprit soudain son calme bien que son visage ne se départit pas d'un air offusqué.

"Et mon gros bide est un signe d'aisance sociale."

Leggy éclata d'un rire si franc et inextinguible qu'elle passa plus de cinq minutes à se tenir les côtes avant de retrouver son souffle. Mais ce qui horripila le plus le ratling fut de voir Doomy les deux mains sur la bouche pour se retenir de pouffer grotesquement.

tres fort, mon delire que le premier, mais pas mal.... aller on continue!

C'est définitivement nul, et il manque un personnage.

Pfff que de temps gaspillé au lieu de bosser sur tes

nain de l'espace, hein?

Bon que ça ne tourne pas à la Zugrub's Saga, on en

a déjà assez soupé de tes conneries.

Constructivement,

Moi


C'est tout simplement génial !

Bon, c'est pas tout mais quand est-de qu'on sait pourquoi un commissaire déserte ?


Comme d'ab' avec les histoire de Hal, c'est con mais c'est bon.

Alors ce sera ça ta bande pour Negromundheim ?

Mais où qu'on trouve les règles ?


comme il dit, con mais bon huhuhu

allez! continue!

ca me fait bien rire c't'histoire

ca change de tout les trucs serieux qu'ont peut entendre...