[KS] Confrontation Classic

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Bah moi je metterais pas un rouble sur n'importe quelle production de Sans Détour et j'incite tout le monde à faire bien attention. Leur solvabilité est plus que douteuse et ils n'ont toujours pas livrer certains projets (aucune news d'Aventures le jeu de rôle papier ...)
Et un kopek?
Après s'il a moyen de payer par Paypal sur le site, tu limites le risque. Mais j'avoue qu'à priori mettre des sous maintenant sur une précommande me semble aussi risqué que de ne pas se protéger lors d'une relation sexuelle tarifée... Faut aimer la roulette russe à 5 balles dans le barillet...
Attenton aux Paypal et aux KS, on se dit qu'ils ont du retard, que c'est normal et t'as vite fait de dépasser les 180 jours de délais de réclamation. C'est ce qui m'est arrivé sur Aventures. Tu te dis "un an de retard c'est normal pour des KS" ... même 6 mois suffisent.

Après chacun fait comme il veut, mais je préviens pour éviter des pleurs. Perso j'ai fait une croix sur mon pledge et mes 35€ ...
[Image: lwak.gif]
(13-12-2019, 19:23)Lucius Forge a écrit : Tu te dis "un an de retard c'est normal pour des KS" ... même 6 mois suffisent.

Je tente une invocation de Fred Henry pour l'analyse de l'effet néfaste du retard sur les projets kickstarter et la notion de cavalerie financière.
Je pense que pour un porteur de projet venir en démolir un autre c'est un peu limite...

Je me contenterai de dire +1 lucius, restez loin de SD
(13-12-2019, 21:40)Aerthrandir a écrit :
(13-12-2019, 19:23)Lucius Forge a écrit : Tu te dis "un an de retard c'est normal pour des KS" ... même 6 mois suffisent.

Je tente une invocation de Fred Henry pour l'analyse de l'effet néfaste du retard sur les projets kickstarter et la notion de cavalerie financière.

Pour ceux qui ont fessbouc :

https://www.facebook.com/frederic.henry1...3404768164

Pour les autres :

Citation :Frédéric Henry est avec Ben Zebenouze.
24 novembre, 09:16 ·
700 000 $

- Pourquoi le seuil de financement de la campagne Conan Beyond The Monolith, sera-t-il aussi élevé ? -

C’est de notoriété publique, le seuil de financement affiché à l’occasion des grosses campagnes KS ne correspond jamais aux besoins réels de financement du projet en question. Pour des raisons markéting, cette somme est systématiquement réduite à une portion congrue du montant qui véritablement permettrait de payer le développement, l’illustration, la sculpture, la fabrication, l’acheminement, et les différentes taxes et royautés nécessaires à la complétion du projet. Nous le savons d’autant mieux que nous sommes nous-même coutumiers de l’usage de cet artifice (sur Conan, le seuil affiché ne représentait pas le dixième de nos besoins réels. Sur Mythic Battles, il n’en représentait pas le quinzième. Sur Batman, il devait en représenter au mieux le quart…). Cela permet aux éditeurs (dont nous-même) de pouvoir s’enorgueillir d’un communiqué enthousiaste (« Awsome, Financé en moins de 5 minutes » ) du plus bel effet, alors que derrière le rideau, toute l’équipe croise les doigts en suant à grosse gouttes pour que le jeu parvienne enfin (idéalement avant la fin de la campagne) à atteindre son véritable point mort. Cela permet surtout de lancer la machine à Stretch Goals, en faisant croire aux pledgers que ceux-ci sont des cadeaux offerts grâce à la décroissance des prix unitaires de production (quand bien même cette décroissance ne commenceraient à être sensible qu’une fois le seuil annoncé franchi de dix ou vingt fois son montant). Le problème de ce subterfuge markéting, est qu’il encourage fortement les porteurs à s’engluer dans des projets non finançables, en se raccrochant à l’espoir tout hypothétique et rarement vérifié, d’un Pledge Manager qui se révèlerait aussi lucratif que la campagne s’est montrée poussive. Mais ce faisant, les éditeurs prennent le risque de se lancer dans une dangereuse cavalerie financière. En effet, ils récoltent l’argent des pledgers durant la campagne, en partant du principe que « ce qui est pris n’est plus à prendre ». Seulement, « ce qui est pris » est parfois loin d’être suffisant, et les éditeurs n’ont absolument aucune assurance que le PM permettra de combler l’écart de revenu. Aussi, à l’occasion du lancement de la gamme Beyond The Monolith, j’aimerais rompre avec cette pratique et fixer, peut-être pour la première fois, un seuil correspondant aux véritables besoins de financement du projet et de sa continuité.

-Pourquoi fixer un seuil correspondant aux réels besoins de financement du projet ?-

Parce que je vise le long terme. Parce que la campagne Conan BTM a pour ambition de lancer la gamme Beyond The Monolith. Elle dépasse la question de Conan lui-même. Aussi, afin de réussir ce lancement (c’est-à-dire d’installer le plus de «Core System» chez nos pledgers) nous avons choisi de jouer à son maximum la carte du prix (c’est notamment pour jouer cette carte que nous recyclons une grande partie de nos anciens moules). Nous faisons donc le pari que des prix compressés à leur maximum seront surcompensés par une proportion plus importante encore de pledgers. Nous jouerons donc réellement, pour la toute première fois, le jeu du « tout ou rien » prôné par la plateforme. A quoi bon en effet nous lancer dans un projet de cette envergure s’il ne recevait pas l’adhésion d’une partie suffisante de notre communauté et de celles de nos partenaires ? Donc, En fixant un seuil aussi haut, nous nous interdisons de prélever l’argent des pledgers tant que celui-ci ne sera pas suffisant pour nous assurer qu’outre la complétion du projet lui-même, nous serons aussi en mesure d’en assurer la pérennité (c’est à dire de dégager une marge suffisante pour investir dans la suite de BTM). De ce point de vue, le Pledge Manager ne doit être qu’un « plus », mais certainement pas une condition nécessaire.

-Le constat d'une évolution des pratiques de pledge qui alimente le risque de cavalerie financière.-

Au cours des cinq dernières années j’ai passé énormément de temps à observer et à discuter avec mes pairs de l’évolution des pratiques des pledgers. Toute une partie de ces évolutions n’est mesurable qu’au travers de données qui ne sont malheureusement visibles que des seuls porteurs de projet.
La première tendance forte observée est l’explosion du taux de dépledge au fil des campagnes, lequel est un bon indicateur de la croissante Volatilité des pledgers. Nous arrivons aujourd’hui à de tels chiffres qu’il n’est plus rare, lorsqu’une campagne termine avec 10 000 pledgers, qu’en réalité 15 000 personnes y auront adhéré, mais 5 000 seront finalement revenus sur leur engagement. Ces variations demeurent relativement invisibles pour le public qui n’a accès qu’aux chiffres nets, mais sont une véritable angoisse pour les porteurs de projets qui se retrouvent face à des pledgers qui, de plus en plus, papillonnent d’une campagne à l’autre au gré d’une offre désormais pléthorique.
La seconde tendance forte est celle du Late pledging, qui remet à plus tard le moment de la transaction. On constate d’ailleurs que nombre de late pledgers se retrouvent dans les dépledges de la campagne elle-même et font le choix de n’y revenir qu’ultérieurement. Le late pledge a un avantage aussi bien pour le backer (le décalage dans le temps du paiement) que pour le porteur (le taux de prélèvement sur le chiffre d’affaire des PM est généralement moindre que celui de KS), mais possède aussi un effet pernicieux majeur : l’absence de visibilité sur la réalité des comptes au moment ou sera prélevé l’argent du KS.
Ces deux tendances fortes concourent à l’opacité croissante des résultats financiers réels des campagnes, en intensifiant drastiquement leur caractère virtuel (pendant la campagne) et spéculatif (entre la campagne et la clôture du PM). Or, ce caractère virtuel et spéculatif, est au principe même du risque de cavalerie financière. Pour autant, les pledgers sont difficilement blâmables : les seuils de financement facticement bas les encouragent dans leurs pratiques. En effet, les pledgers savent depuis longtemps maintenant que les Stretch Goals ne servent que de variables d’ajustement au rythme de la campagne (les gaps s’élargissent quand la campagne va bon train et se resserrent lorsqu’elle ralentit). Autrement dit et grosso modo, une fois le « seuil de financement » (sic) franchi, le plus ou moins grand nombre de backers n’a pour ainsi dire qu’un impact marginal sur l’offre globale finale. Ce qui implique, qu’il n’y a techniquement aucune espèce d’intérêt pour les backers à ne pas décaler au PM le moment de la transaction. Ainsi, pour reprendre un exemple que je connais bien, Batman 2018, que nous ayons récolté 3M$ ou 8M$ n’aurait strictement rien changé à la quantité de SG relâchés (tous étaient déjà prets et avaient déjà leur place dans la boite)… et donc à ce qu’auraient reçu les joueurs chez eux.
Le problème posé par le décalage de la transaction au moment du PM est que les porteurs qui ont le courage d'interrompre une campagne sous-financée, plutôt que d’en récolter l’argent, est bien rare. A la place, on voit fleurir les PM à rallonge ou à réouvertures multiples, lesquels ne seront définitivement clos qu’une fois la véritable capacité de financement atteinte… dans l’espoir, tout hypothétique, qu’elle finira par l’être. Aussi, la solution la plus simple pour remédier à ce phénomène délétère me semble être le rétablissement du seuil de financement pour ce qu’il est censé être : le montant minimal permettant, sans risque pour le pledger, la bonne complétion du projet.

- Mais alors pourquoi paradoxalement une campagne aussi courte ?-

Parce qu’à l’instar de la campagne de Claustrophobia, nous n’utiliserons pas le subterfuge des Stretch Goals. La valeur pour le pledger sera étirée à son maximum dès le jour 1. N’importe quelle bonification supplémentaire serait nuisible au bon équilibre économique du projet. Donc, plutôt que d’extraire à dessein une partie de l’offre pour la réintégrer au cours de la campagne sous la forme de Stretch Goals, nous jugeons qu’il est plus sain que cette valeur soit d’entrée de jeu intégrée à l’offre. Ce qui implique qu’il est inutile de faire durer artificiellement une campagne qui privilégiera le prix au détriment du show (nous serons bientôt en mesure de vous fournir un exemple d’offre).

-Le Deal avec les pledgers-

Le deal avec les pledgers sera donc le suivant : Pendant cette courte campagne (probablement 5 jours, peut-être une semaine, (au-delà tout le monde s’ennuierait) ), nous vous proposerons, au titre du lancement, les prix les plus faibles que le marché puisse offrir. Dans le même ordre d’idée nous offrirons à ceux qui pledgeront pendant le KS un « cadeau » (notez la présence des guillemets"). En contrepartie de quoi, nous attendons des Backers qu’ils jouent leur part du jeu, en nous aidant à passer ce seuil au cours du KS. Evidemment, les Frais de ports seront solidement établis en amont, afin de vous éviter tout risque de mauvaise surprise.

-N’est-ce pas trop de précautions ?-

Je suis parfaitement conscient du caractère contreproductif, en terme de business, de toutes ces précautions. Mais le fait est, qu’à ce jours, je n’ai aucune idée de ce que l’expérience BTM peut donner en terme de résultats, et je ne veux faire courir aucun risque à ceux qui m’auront fait confiance. En effet aucun jeu 1 VS 1 ne figure dans la liste des 25 plus gros KS (j’ai extrait les jeux de cartes de la liste pour me concentrer sur les jeux de plateaux avec figurines). Seuls deux jeux 1 VS ALL y figurent (Conan et Batman ?). Enfin, seuls quatre jeux Compétitifs-Multi-joueurs sont dans cette liste. Tous les autres (19/25 !!!) sont des jeux Coopératifs. Conclusion : Rien n’est donc encore gagné… mais au fond, n’est-ce pas ça qui rend le pari intéressant ? ?

Merci encore de m’avoir lu (et merci de m’avoir, encore, lu)
Fred Henry et l’équipe Monolith.
(13-12-2019, 21:48)Morglar a écrit : Je pense que pour un porteur de projet venir en démolir un autre c'est un peu limite...

Houla, c'est pas l'objet.

C'est seulement que l'assertion de Lucius "le retard sur KS, c'normal" (qui est ancrée chez presque tous les habitués de KS, même chez moi, hein c'est pas pour critiquer) résonne avec le discours de Fred sur le coût caché des retards et le report sur le projet suivant que cela provoque.

Bref, si le retard sur un projet (KS ou pas) est un vrai retard (et pas un entubage prévu dès le début), alors ce retard a un coût qu'il faut finir par payer.

Édit : croisement avec Yslaire qui va chercher la bonne info plutôt que de faire le mariole sur son téléphone. Comme moi. Vu que je fais le mariole sur mon téléphone. Mais je suis en état de légitime défense après deux karmeliet
(Modification du message : 13-12-2019, 22:02 par Aerthrandir.)
(13-12-2019, 21:58)Aerthrandir a écrit : Mais je suis en état de légitime défense après deux karmeliet

C'est une triple .. il t'en manque une LOL

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