Espoir

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Je sors de la nuit, et souvenir éphémère de ces années disparues, je suis.


« Mon ami… »


J’entends une voix.


Ce sol humide est froid.


La pénombre me broie.


Où suis-je ?


La pièce est grande et spacieuse.


La pierre est partout, grise, morte.


Une flaque d’eau tinte près de moi.


J’entends.


« Je suis là… »


« Mon ami, je suis là… »


Je marche, seul.


Je tremble.


Ces couloirs sont interminables.


Ces pièces se ressemblent toutes.


La lumières est ténue. Ces torches sont moisies.


Symbole de vies sans trépas, elles reflètent ce qui m’entoure :


Je déambule dans un château, le château des néants.


« Je suis là, n’ait pas peur… »


Qui es-tu ?


Je ne te vois pas.


Es-tu cette muse bienveillante, chimère tant espérée ?


Qui es-tu ?


Un immense escalier.


Je gravis ses marches, et contemple ses statues.


Statues de marbre, belles et patriciennes. Elles sont, et marquent l’histoire.


Elles appartiennent au passé.


La vie s’est arrêtée en ce lieu.


La lumière n’est plus.


« Viens, je t’attends… »


Je cours, le souffle me manque.


J’ai peur maintenant.


Ces corridors m’étouffent.


Ces grandes salles sont vides.


Il n’y a personne.


Je cours, tentant désespérément d’échapper à la prison de ce corps qui m’interpelle.


Je crie.


Je suis à genoux.


Je pleure, et dans de pauvres mains, je me cache.


Je ferme mes sens.


Ta main dans mes cheveux.


J’ouvre les yeux.


Ton regard profond et pénétrant m’envahit, me rassure.


Sous ce pommier, il fait bon. Le soleil irradie ton visage. Ta robe légère se mélange aux fleurs environnantes. Tu me souris tendrement. Une douce brise ébouriffe ce rouge gorge curieux qui nous surveille sur une basse branche.


L’endroit lui plaît, il chante désormais.


Ta main me caresse le front.


Je te souris.


Allongé dans ce pré aux milles senteurs, aux milles saveurs, je te contemple, mon aimée.


Rassurée, tu regardes la mer, tu embrasses la vie. Le futur est ton domaine, l’espoir te guide, tu deviendras cet éclaireur de l’impossible.


Tu es là, près de moi.


De par Sa présence je sais maintenant que la peur n’est plus.


Nous sommes un, et dans ce nouvel univers l’Empereur nous contemple.


Il se nomme Amour, et nous protégera.


Mika Do.


Que d'émotion cher ami.


Que dire après avoir lu cela ?


Heureux de voir la lumière sur toi.


Citation :Que dire après avoir lu cela ?
Apprécier que l'Empereur est une femme, et qu'au moins un ait osé l'écrire (ce n'est plus Abnet qui prendrait ce risque de nous guider ainsi hors du tombeau). Quand on n'a plus ainsi que l'amour à s'offrir en partage, dernière étape du long voyage qui mène à l'Illumination, l'inquisiteur dispose enfin de L'épitaphe : "et toi tu seras mort, mon frè-reu."
Etant de ceux-ci et pour eux, je te remercie, TéO'.


Citation :Mika Do.

Je soupçonne le calembour.... [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_happy.png[/img]


Mais, là n'est pas la question! Non! L'unique! La vraie question est: A-t-il un chapeau rond?


Et vive TéOTep!


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