Allez, après avoir lu et relu tout les récits de ce forum, je me lance à mon tour...
Avide de tout vos commentaires !
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3 semaines,
3 semaines de pluie battante, de vents violents...
3 semaines sans le moindre rayon de soleil...
Je hais cette planète et ses dirigeants qui n'ont pas su la défendre.
Répondant à leur appel notre compagnie est intervenue en renfort
A temps...
A temps pour permettre à son gouverneur de s'échapper en laissant ses hommes se battre seuls
A temps pour sauver la garde isolée et encerclée.
Je plains les gardes impériaux dont les positions s'étendent à ma droite.
Ils sont trempés, transis de froid, harassés et tiennent à peine debout sous les bourrasques de vent,
mais pourtant, ils tiennent...
ils tiennent la ligne avec la fermeté des justes.
Sans espoir de survivre à cette bataille,
Ils font leur devoir
Les traîtres de la légion des Iron Wariors,
mille fois maudit sois leur nom,
ont tenté une percée sur la ligne tenue par les gardes, mon escouade et moi-même avons été les premiers à rejoindre l'assaut.
Même sous le déluge de feu des renégats, les gardes tenaient leurs lignes, notre arrivée fut quand même salvatrice.
Je les sens au bord du point de rupture.
Ce ne sont que des hommes et ils ont dépassés leurs limites depuis bien longtemps.
Chaque nouvelle attaque de nos frères sombres est un peu plus importante que la précédente,
à croire que leurs forces sont inépuisables.
Les lignes de la garde sont prêtes à céder...
Il ne leur reste plus qu'un lieutenant et un commissaire pour maintenir l'ordre,
leurs autres officiers sont morts...
Je vois les bolts que je viens de lâcher s'enfoncer dans l'armure de mon assaillant.
Ils explosent à l'intérieur de ses chairs
Je change de cible et tire à nouveau
Je tue
je fais mon travail
j'ai été crée pour ça
La pression se relâche sur le secteur de mon escouade
Je me permet un regard vers les lignes impériales
entre les trombes d'eau et aidé par les optiques de mon armure,
je vois la force des gardes faillir
je vois les premiers marines du chaos prendre pied sur la barricade de fortune.
Nous ne pouvons pas encore intervenir malgré notre proximité
Ils cèdent
Ils sont perdus
et nous avec
Et j'entends, malgré le bruit assourdissant des combats
malgré le vacarme des explosions et le sifflement des balles
j'entends une voix qui s'élève, une voix qui entonne un chant impérial
Le commissaire
Il a senti ses hommes perdre prise
Sa voix est puissante, calme et elle ne tremble pas
L'espoir s'embrase de nouveau
Là ou la force manque, le courage la remplace
Le lieutenant mène son escouade à la charge et repousse progressivement les traitres.
Comme si le ciel lui même retrouvait des couleurs en entendant la clameur des ces hommes refusant de mourir,
Les nuages s'écartent
un pâle rayon de soleil vient caresser le visage du lieutenant
pâle et sans chaleur
mais si doux par rapport aux 3 semaines de pluie battante
La lumière fait relever la tête du lieutenant
Un moment d'inattention, quelques secondes de douceur...
lui ont été fatal,
un ennemi lui a passé sa lame au travers du corps.
Les nuages se replacent
et aussitôt la pluie reprend.
Avant que nous puissions intervenir, l'escouade de l'officier s'est battue comme un seul homme pour ramener son corps. Quand il est passé prêt de moi, j'ai vu sur son visage, malgré les traits tirés par l'épuisement, toute la chaleur du soleil et la douceur de sa mort.
Nous avons repoussé l'ennemi une fois encore
Mais chaque victoire a son cout en sang
Nous payons volontiers
Pour l'empereur et sa lumière
C'est notre devoir
Nous avons été crées pour ça
Mais que la pluie cesse
Je hais cette planète.
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A vos claviers !