Barnabé était de garde à l'entrée nord.
Une fois de plus, il avait tiré la plus mauvaise heure, celle qui termine la nuit, juste avant l'aube. Celle où le brouillard montait du fleuve, et om l'humidité pénétrait ceux qui n'étaient pas au chaud chez eux jusqu'à l'os.
"Courage, mon Barnabé. Il ne te reste plus longtemps avant d'aller te réchauffer à l'auberge..."
Soudain, un bruit inhabituel attira son attention. C'était comme un sanglot, provenant de l'extérieur des murailles.
Le garde ouvrit la petite trappe qui lui permettait de voir à l'extérieur, mais pas moyen d'avoir une bonne vision de ce qui se tramait dehors.
"Ya kek'un", beugla Barnabé aux ténèbres.
Un nouveau sanglot lui répondit.
"Créfieu, on dirait bien une jouvencelle...".
Barnabé hésita longuement, puis la curiosité fut plus forte que sa crainte des ténèbres.
Agrippant sa lanterne, il ouvrit le loquet de la porte et passa la tête à l'extérieur. Sur sa gauche, une forme blanche attira son attention, et il sortit en dehors de l'enceinte du bourg.
Une jeune fille à la peau pâle et aux longs cheveux noirs se tenait recroquevillée le long des murs, sanglotant à fendre l'âme. Le garde écarquilla les yeux en constatant que cette jeune beauté était presque nue malgré le froid, et il s'approcha d'elle.
"Z'avez un p'blème, ma jeune d'moiselle ? Z'êtes comme qui dirait pas vraiment du bon côté des murs. Z'êtes perdue ? "
penché sur elle, Barnabé ne vit l'ombre qui se glissait derrière lui qu'à la dernière seconde, quand une toile collante vint le recouvrir. Il vit avec horreur une énorme araignée poilue s'approcher de lui, une lueur maléfique dans le regard.
"Fuyez mam'zelle, ya un monstre !" cria le garde en direction de la jeune fille, tout en tentant de sortir son poignard pour se libérer.
Cette dernière se leva avec souplesse et s'approcha du garde. Avec stupeur, Barnabé vit l'araignée venir se frotter contre la jambe de la jeune fille qui lui flatta la tête, comme elle aurait fait avec un chien affectueux.
Celle-ci se pencha alors vers Barnabé, et celui-ci fut pétrifié d'horreur en plongeant les yeux au fond de ceux de la jeune fille, noirs comme deux puits sans fond. Elle découvrit les dents, et notamment ses longues canines, en un sourire de prédateur.
Elle se pencha sur le malheureux et lui murmura à l'oreille, juste avant de le mordre à la gorge :
" Tu aurais dû écouter les histoires au coin du feu, pauvre fou : les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on imagine... Je me nomme Akivasha, et grâce à toi, les portes de cette ville me sont désormais ouvertes. "
Quelques instants plus tard, effaçant distraitement les dernières traces de son repas d'un revers de main, et son araignée sur les talons, la princesse Stygienne abandonna le corps de Barnabé dans les douves et pénétra avec avidité dans son nouveau terrain de chasse...
Première participation pour ma part, avec Akivasha, princesse vampire, et Doudou, son araignée de compagnie :
Une fois de plus, il avait tiré la plus mauvaise heure, celle qui termine la nuit, juste avant l'aube. Celle où le brouillard montait du fleuve, et om l'humidité pénétrait ceux qui n'étaient pas au chaud chez eux jusqu'à l'os.
"Courage, mon Barnabé. Il ne te reste plus longtemps avant d'aller te réchauffer à l'auberge..."
Soudain, un bruit inhabituel attira son attention. C'était comme un sanglot, provenant de l'extérieur des murailles.
Le garde ouvrit la petite trappe qui lui permettait de voir à l'extérieur, mais pas moyen d'avoir une bonne vision de ce qui se tramait dehors.
"Ya kek'un", beugla Barnabé aux ténèbres.
Un nouveau sanglot lui répondit.
"Créfieu, on dirait bien une jouvencelle...".
Barnabé hésita longuement, puis la curiosité fut plus forte que sa crainte des ténèbres.
Agrippant sa lanterne, il ouvrit le loquet de la porte et passa la tête à l'extérieur. Sur sa gauche, une forme blanche attira son attention, et il sortit en dehors de l'enceinte du bourg.
Une jeune fille à la peau pâle et aux longs cheveux noirs se tenait recroquevillée le long des murs, sanglotant à fendre l'âme. Le garde écarquilla les yeux en constatant que cette jeune beauté était presque nue malgré le froid, et il s'approcha d'elle.
"Z'avez un p'blème, ma jeune d'moiselle ? Z'êtes comme qui dirait pas vraiment du bon côté des murs. Z'êtes perdue ? "
penché sur elle, Barnabé ne vit l'ombre qui se glissait derrière lui qu'à la dernière seconde, quand une toile collante vint le recouvrir. Il vit avec horreur une énorme araignée poilue s'approcher de lui, une lueur maléfique dans le regard.
"Fuyez mam'zelle, ya un monstre !" cria le garde en direction de la jeune fille, tout en tentant de sortir son poignard pour se libérer.
Cette dernière se leva avec souplesse et s'approcha du garde. Avec stupeur, Barnabé vit l'araignée venir se frotter contre la jambe de la jeune fille qui lui flatta la tête, comme elle aurait fait avec un chien affectueux.
Celle-ci se pencha alors vers Barnabé, et celui-ci fut pétrifié d'horreur en plongeant les yeux au fond de ceux de la jeune fille, noirs comme deux puits sans fond. Elle découvrit les dents, et notamment ses longues canines, en un sourire de prédateur.
Elle se pencha sur le malheureux et lui murmura à l'oreille, juste avant de le mordre à la gorge :
" Tu aurais dû écouter les histoires au coin du feu, pauvre fou : les monstres ne sont pas toujours ceux qu'on imagine... Je me nomme Akivasha, et grâce à toi, les portes de cette ville me sont désormais ouvertes. "
Quelques instants plus tard, effaçant distraitement les dernières traces de son repas d'un revers de main, et son araignée sur les talons, la princesse Stygienne abandonna le corps de Barnabé dans les douves et pénétra avec avidité dans son nouveau terrain de chasse...
Première participation pour ma part, avec Akivasha, princesse vampire, et Doudou, son araignée de compagnie :