WhiteHawk Down ou les chroniques d’un premier décor.
Après 8 années de jeux, ma femme et moi nous sommes dit qu’il était plus que temps de changer de table de jeux et de son sempiternelle tapis vert, bouts de polystirènes collés sur socle et non peint ainsi que bâtiments carton nécromunda pour avoir une table avec un peu plus de cachets, de détails, de peinture...
Les nouveaux bâtiments de GW ont finis de me convaincre et il était donc temps de se lancer dans ce pojet de longue envergure, même si cela doit nous prendre un long moment, le résultat en vaux le prix, il n’y a qu’à regarder les exemples que l’on à sur ce forum (Hellduck, Garibaldi...) pour s’en convaincre.
Alors voilà, à belle table, beaux décors, c’est sûr, mais mon expérience dans ce domaine étant limité(collines, arbres...et c’est à peu près tout), nous savions que l’on allait se heurter à différents petits problèmes techniques...c’est en forgeant qu’on devient forgeron, non ?
Alors c’était parti. La motivation était là, nous avons passé deux semaines à écumer les différents magasins de modelisme, d’art, de jouets et de bricolage, j’ai ressorti ma tonne de lego, afin d’amasser tout le matériel dont nous avions besoin ou envie et nous étions fin prêt.
Enfin presque...il nous restait à definir le thème. Etant en train de me monter une armée de la GI façon hivernale, on c’est dit qu’une table urbaine hivernale serait bien, pour deux raisons :
- c’est original et j’aime la neige.
- Exit le tapis vert de GW, après toutes ces années de service.
Le thème était donc tout désigné, la dernière chose à faire était donc un plan.
J’ai commencé par le faire à même la table d’1m20 par 1m20 (on vise ces dimensions de tables dans un premier temps) puis je l’ai retranscris sur papier pour pouvoir peindre la surface de jeu en gris/blanc.
J’ai commencé par quelque chose de complexe pour un premier décor, me disant que j’apprendrai ainsi plein de truc, plutôt que de commencer simple et apprendre au fur et à mesure. Et, j’en ai appris pas mal de trucs qu’il ne faut pas faire. ^^
Par exemple, il ne faut surtout pas prendre de carton plume pour faire les socles des décors. Si cela à son côté pratique (creuser des cratères, incruster les différentes piéces de manière réaliste), il reste que ça gondole vachement dès que l’on applique de la colle à bois diluée. Et c’est pas top ni très joli. Une fois le constat effectué, nous sommes allé chez Brico afin de nous faire couper des plaques d’isorel, pour essayer de rattraper le gondolage. Avec un peu de scotch et de colle, nous avons tant bien que mal réussi à redresser un peu l’ensemble en collant le socle de carton plume sur de l’isorel prédecoupé aux mêmes dimensions, mais cela ne sera jamais parfaitement droit, malheureusement.
Autres exemples, l’utilisation des pailles pour faire tuyaux et autres poteaux...c’est trop souple et fragile, et la peinture a énormement de mal à y adhérer. Preferer donc leur équivalant en plastique (vendu au même endroit que la carte du même nom).
Bon, assez d’infos, le déroulement de la chute du faucon blanc :
La première chose à faire était de faire l’interieur du cockpit avant de coller l’épave dessus.
Je me suis donc servi sans vergogne de l’interieur d’une vyper qui se balladait depuis des années dans mon placard :
Voilà à quoi cela ressemble. Les jambes du pilote sont déjà collé et le torse de ce dernier sera empalé sur la vitre de l’épave.
C’est assez simple finalement, car on ne verra pas trop le résultat un fois l’épave collée
L’étape suivante aété de peindre tout l’interieur, et de faire ressortir le côté hivernale :
Voilà, le préalable aux meilleurs moments de création était fait, l’épave est collée sur le croisement (comme dans le film, l’épave et les survivants sont en plein milieu d’un croisement de quatre routes).
Restait plus qu’à embellir ce croisement de route. Voyez enfin le décor dans son essemble :
Il fallait donner cette impression de crash. J’ai donc fait un trainée de terre (qui se trouve, donc, sous le bitum) et arraché quelques poteaux pour montrer que l’épave à glissée par là. Cet effet, pour info, a été obtenu avec de la pate à bois.
Puis pour plus de continuité, j’ai rallongé les différentes barres de fer et tuyaux de l’épave pour que la pièce s’imbrique bien avec l’environnement autour.
Il ne restait donc plus qu’à figurer l’aspect urbain en ajoutant panneaus, lampadaires, poteaux éléctrique et feux de circulation. Puis un peu de vie à été rajouté avec le barrage improvisé sur l’une des branches du croisement et avec l’ajout de quelques petits cratères.
Je pense que j’ai assez bien réussi à retransmettre l’ambiance d’un croisement de ville en guerre avant le crash du vaisseau.
J’ai ajouté à pas mal d’endroits (mais je n’ai pas pris de photos de cette étape) de la colle a bois ensablée pour commencer à figurer la neige. Vous le verrez au niveau peinture.
Bon, rendu à ce stade, la pièce était finie niveau montage, donc la suite logique, la peinture...
J’ai commencé par les première couche de métal sur l’ensemble du décor, avant de me rendre compte que je n’aurai pas dû commencer par là, l’étape d’après étant la terre, j’ai pratiquement pas pu garder de peinture métallique intacte, elle à été repassée en marron par les différentes étapes de brossage que j’ai appliqué. Encore un truc à ne pas refaire.
Après la terre, j’ai attaqué les routes et le premier aspect neige que j’ai obtenu en passant successivement quatre brossages à sec du codex grey jusqu’au blanc brilllant de PA.
Voilà le rendu après avoir terminé la terre et le coté bitum/neige :