Citation :
il y a 50 minutes, DV8 a dit :
Je vois pas vraiment en quoi un procès ou une enquête pour viol serait plus "chaud" a mener qu'une autre affaire. Si j'osais je dirais que les personnes du barreau qui affirme une telle chose sont probablement des hommes, blancs, n'ayant jamais subit d’agression, mais... ce serait un procès d'intention [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_rolleyes.gif[/img]
Il n'est pas spécialement galère d'avoir des preuves médicales, surtout au jour d'aujourd'hui. Si on s'en donne la peine c'est de l'ordre du possible.
En absence d’enquête n'importe quelle affaire légale peut se résumer a la parole de l'un contre la parole de l'autre et le consentement on l'a dit n'est pas la clef dans les affaires de viol: pire c'est souvent un argument foireux pour décrédibiliser la victime.
Faut pas perdre de vue que la plupart des affaires de viol, c'est des victimes qui à 25+ ans se mettent à parler de ce que leur oncle/tante/beau père/prof leur à fait quand ils avaient 16/17/18 ans.
Et dans ces cas-là, ben si, un procès et une enquête pour viol, c'est plus dur à mener que sur une affaire récente. "M. Dupont, que faisiez-vous la nuit du 12 au 13 octobre 1999?" [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_rolleyes.gif[/img]
Citation :
il y a 57 minutes, DV8 a dit :
Imaginer un peu le même genre de discours appliquer a un homicide.
- un homicide c'est chaud de trouver le meurtrier car avoir des preuves biologiques coûtent du temps et de l'argent.
- il n'est pas évident de démonter l'alibi d'un suspect
- et pis si ca se trouve c'est la victime qui cherchait des noises et l'autre a agit en légitime défense.
P't-être que dans le cas d'un homicide:
- quand on a un macchabée (peut importe son âge) démontrer qu'il y a eu meurtre est un peu plus simple que quand quelqu'un déclare "j'ai été violé(e)".
- quand il y a meurtre, on se doute assez facilement que la victime n'était pas consentante...
Caractériser les faits pour un homicide est plus simple que pour un viol. C'est un fait. Prouver une pénétration qui remonte à 10 ans, c'est pas facile. Et prouver que ça s'est fait sous la contrainte, c'est pas évident non plus.
C'est pas une raison pour traiter les viols à la légère comme c'est le cas actuellement.
Et puis, par exemple, prends l'affaire du petit Grégory: tu penses vraiment que rouvrir l'enquête comme actuellement va aboutir sur quelque chose? On sait très bien que plus le temps passe, plus l'enquête est compliquée. Et dans le cas des viols, il se passe souvent beaucoup de temps.