Le Cul-de-sac

3 réponses, 2826 vues


Le cul-de-sac


Depuis un mois, ils avaient débarqué par milliers sur presque la totalité de la planète et en avaient dévasté une grande partie. Les envahisseurs verts avaient divisé leurs forces pour causer le maximum de dégâts et seules les forces stationnées sur le continent principal avaient été capables de les repousser. Toutes les autres villes de la planète avaient été détruites, leurs habitants massacrés ou réduits en esclavage. Les dirigeants planétaires avaient décidé de lancer un appel à la population pour que ceux-ci se regroupent autour des usines d’armement et de chars afin d’organiser des poches de résistance. Les femmes, les vieillards et les enfants qui ne pouvaient pas porter d’arme avaient reçu l’autorisation de se rendre vers les spatioports pour tenter de les évacuer si la situation tournait à la catastrophe. Dans le même temps, des appels au secours furent envoyés aux planètes alentours et même à Maccrage, le monde chapitral des Ultramarines. Malheureusement, les Spaces Marines avaient affaire ailleurs et ne pourraient envoyer une force conséquente avant au moins 6 mois…beaucoup trop pour cette planète prête à tomber.


Alors que tout espoir d’aide semblait perdu, la Waaagh Ork fondit sur le continent principal.


Même si les civils qui s’étaient improvisés soldats autour des usines dispersées sur le continent réussirent à tenir les Orks en échec une semaine, ils furent eux aussi anéantis et la marée verte put attaquer la capitale en ayant même pas perdue un quart de ses forces, même si le sacrifice des « défenseurs des usines » avait permis aux soldats Forces de Défense Planétaire survivants d’établir un maigre réseau de défense qui, ils le savaient, ne pourraient que ralentir les Orks que quelques jours en espérant un miracle qui ne viendrait pas, même si tous les lieux de cultes de la capitale étaient pleines des fidèles qui priaient.


----------------------------------------------------------


Le sergent Marcus Grimbold avait autre chose en tête que prier, bien qu’il en aurait eut bien besoin. Lui et les restes de son escouade, 8 gardes, un infirmier et une équipe d’armes lourdes, fuyaient à présent avec le reste de défenseurs vers le Nord de la cité. Après un assaut général, les Orks avaient enfoncé le Sud du dispositif défensif qui les avait retenus 3 jours durant.


Les défenseurs refluaient donc vers le Nord en se regroupant sur une grande avenue, la horde verte sur leurs talons. Marcus et ses hommes se tenaient en arrière de cette colonne mais ne pouvaient aller plus vite à cause de l’autocanon qu’ils étaient déjà 4 à porter…


Soudain, un char Lemanruss leur coupa la route, la peinture rouge dont il était barbouillé et les grots qui s’accrochaient sur ses flancs indiquaient qu’il avait été volé par les Orks.


Il tourna son imposante tourelle vers la colonne d’hommes en fuite et tira au hasard, ses obus et bolters fauchant les fuyards par dizaines. Grimbold ne resta pas pour assister au massacre et bifurqua avec son escouade vers une ruelle adjacente afin d’y chercher un abri. Ils coururent encore pendant une centaine de mètres et se trouvèrent devant un mur. Mais pas n’importe quel mur. Une énorme pile de gravats d’une dizaine de mètres de hauteur et impossible à escalader se tenait devant eux. Il fallait prendre une décision rapidement. Les bâtiments autour d’eux avaient été murés et ils ne pouvaient donc pas s’enfuir par là. Alors qu’il allait donner l’ordre de faire demi-tour, ils entendirent plusieurs cris rauques venant dans leur direction.


« Déployez l’autocanon et tenez vos armes en joue dans la direction des cris. Ils ne nous auront pas ! », cria le sergent. Si les Orks commençaient à venir dans leur direction, ils ne tiendraient pas longtemps et, dans cette guerre où chaque soldat comptait, il fallait qu’ils préviennent quelqu’un pour tenter d’obtenir une évacuation.


-Il nous faut une radio, murmura Marcus pour lui-même.


Voilà, j'ai écris le début cette histoire donc si elle vous plaît, dites le moi et je posterai la suite^^

Pas mal... Un classique en matière de gentils pris en cul de sac près à vendre très chèrement leur peau qui n'attendent qu'un petit (gros) miracle ne les sauvent d'une mort violente et brutale (çà veut dire la même chose? Ha bon). Quoique là, je vois pas ce qui pourrait les sauver, alors oui, j'attends la suite avec impatience. (Et le truc du leman russ volé; sympa, on y pense même plus à ce genre de truc depuis quelques temps).

aaah !


Quelq'un qui écrit une histoire sans (trop) de fautes pour une fois ! ^^


C'est cool d'avoir bien mis en place l'histoire, on sait ce qui s'est passé et on est moins dans le flou, j'aimerai beaucoup pouvoir lire la suite surtout que la situation des GI paraît vraimment désespérée ...


Detedor


J'ai adoré le passage avec le Leman Russ, bravo.


Sinon, quelle domage que certaines expressions soient resté un tentiné... familiaires.




Citation :en ayant même pas perdue un quart de ses forces

A part ça, encore une fois bravo ^^.