Bonsoir,
Voici un petit réçit de mon cru que je soummet à votre lecture.
J'espère qu'il vous plaira.
La chute de l'ange vengeur
Lorsque les énigmatiques Necron attaquèrent la planète Zaphyron-quadra ils envoyèrent d'abord un ultimatum, les humains avaient deux jours pour quitter la planète sous peine de subir l'ire des légions immortelles. Face à cette menace le gouverneur planétaire réagit promptement, il ordonna l’envoi de messages astropathiques sur plusieurs milliers d'années lumière pour demander de l'aide ; et la mobilisation de l'ensemble de la population en âge de se battre pour contrer la déferlante qui allait ravager son domaine.
Par chance, la barge de bataille « Hymn of salvation » du chapitre des Angels of Apocalypse se trouvait en patrouille à proximité immédiate de la planète menacée. Le Capitaine O'Neil connaissait les Xenos Necron. Il les avait affronté et vaincu sur Fratinia, le monde de cristal, cinquante ans plus tôt. Ainsi, il était au courant que le meilleur moyen de stopper un invasion necron était de localiser et neutraliser le Dynaste qui la dirige. De plus, connaissant la technologie impie utilisée par les être métalliques, O'Neil savait qu'il ne fallait pas compter pas sur une attaque furtive en drop-pod pour approcher de l'ost du seigneur de guerre adverse mais qu'une attaque frontale et fulgurante avait de bonne chance de briser l'assaut ennemi et d'en isoler le général. O'Neil ordonnât donc à ses frères de se préparer à la bataille.
Le lendemain le puissant vaisseau astartes surgissait du warp au plus prêt de la planète assiégée. Aussi tôt, les thunderhawks jaillirent des hangars de débarquement pour plonger à pleine vitesse vers la forteresse planétaire, seule place impériale encore vaillante un jours seulement après le début de l'invasion xéno. Les scouts se déployèrent et mirent moins d'une heure à repérer le seigneur de guerre necron qui emmenait son armée vers une victoire écrasante. Mais c'était sans compter les anges de la mort qui lancèrent leurs destriers d'adamantium dans une charge glorieuse contre les ennemis de l'humanité.
O'Neil priait entouré de ses cinq meilleurs space marine en amure terminator à bord de « Gladius II », le terrible Land Raider vétéran de centaine de bataille. Il priait l'empereur de soutenir son bras vengeur contre les xenos génocidaire et de lui donner la force de vaincre son ennemi.
Les véhicules astartes fonçaient vers le monolithe necron, fer de lance de l'assaut contre les défenseurs de la planète. Les auspex de Gladius affichait sur leurs moniteurs l'image du meneur ennemi à la tête d'une phalange de guerriers juste au pied de cette machine colossale. O'Neil empoignât sont marteau tonnerre « Brinsingr » et déclenchât l'ouverture des trappes de son transport avant de se tourner vers ses hommes et de déclamer «Formez un ligne et chargez de front, POUR L'IMPERIUM ET POUR L'EMPEREUR EN AVANT SPACE MARINES ! » et il se lançât dans la fournaise de la bataille.
L'air crépitait d'énergie déchirant les chairs et le métal. Le formidable arsenal necron causait de terribles ravages parmi les véhicules astartes forçant leurs occupants à sortir à découvert pour être fauchés par les tirs des immortels, soldats d'élite de l'armée métallique. O'Neil fonçait à toutes jambes quand il remarqua une forme éthérée sur sa droite. Il prit appuis sur sa jambe gauche et effectua une rotation sur lui même pour frapper de son marteau l'impudente créature qui se dressait sur ça route. Ce coup, dont la force pouvait abattre un char d'assaut, traversa le spectre sans lui causer le moindre dommage. Sur la gauche du capitaine un autre des assassins robotiques enroulait des dizaines de câbles métalliques autour de frère Rismus tout en essayant de perforer son armure avec ses redoutables pinces. Au même instant le sergent vétéran Balder s’effondrait en hurlant dans gargouillis inintelligible, son adversaire s'étant matérialisé au sein de son armure et de son propre corps, le déchiquetant de l'intérieur. O'Neil abandonnât son adversaire du moment pour secourir Rismus, il attendit la fraction de seconde où le spectre abattait ses armes sur son frère de bataille pour asséner un puissant coup latéral sur la créature qui se pliât puis rompis en dizaine de morceaux de métal sous la déflagration du marteau tonnerre.
Un autre spectre succombât sous les attaques de griffes éclairs de Rismus alors que le frère Manitardes était méthodiquement dépecé par son adversaire. Le dernier spectre fut pulvérisé par frère Antioch qui laissât le robot mordre sa chair de ses pinces avant de lui fracasser la tête d'un revers de son marteau de guerre. Leurs opposants immédiats détruits, O'Neil et les trois membres restant de son escouade continuèrent leur progression vers leurs objectif principal. La charge inopinée des spectres était mal tombée pour les Space marines dont l’élan était désormais brisé.
A cet instant Gladius, dont les tirs de laser tenaient en respect les inquiétants anti-gravs necron, fut recouvert par une nuée de petits scarabées mécaniques qui le dévorèrent littéralement en quelques secondes avant de poursuivre leur route plus en avant du champ de bataille, ne laissant derrière eux que de la charpie métallique. La perte de son soutien immédiat fît hésiter pendant quelques secondes le capitaine astartes qui ne réalisât pas assez vite que son escouade et lui même se trouvaient dangereusement prêt du Monolithe necron. Le portail vert émeraude de la colossale machine de guerre s'ouvrit tel un trou noir et aspirât vers des ténèbres insondables les frères Antioch et Martin. O'Neil retrouvât immédiatement ses esprits et se mit rapidement hors de portée du portail mortel pour se retrouver en plein dans la ligne de tir des immortels. Les tirs dévastateurs de ceux-ci oblitérèrent frère Rismus le réduisant à l'état de bouillie fumante et endommagèrent l'armure d'O'Neil. « Ce n'est pas possible » pensât le capitaine, « notre attaque surprise est repoussée méthodiquement comme si le général ennemi connaissait à l'avance chacun des nos mouvement. Nous sommes tombés dans un piège ! ». Les implications de cette révélation laissèrent un goût amère dans la bouche d'O'Neil qui se préparât à vendre chèrement sa peau.
En effet, un dynaste de haute stature, armé d'un dangereux fauchard s'approchait de lui et ses intentions étais très claires : éliminer pour de bon le capitaine astartes. O'Neil soulevât d'une main Brisingr haut dans les airs préparant discrètement une grenade antichar dans son autre main. Il abattît son marteau et comme prévu, le dynaste s’effaçât vers la droite dans la garde d'O'Neil qui lui enfonçât violemment la grenade dans son plastron. La charge explosive fît fondre partiellement le métal du necron qui reculât d'un air surpris sous cette attaque inopinée. La surprise fût de courte de durée, le métal vivant du corps du dynaste se reconstituant aisément et celui-ci enchaînât rapidement des passes d'arme sophistiquées pour abattre le capitaine.
Alors qu'O'Neil remarquait une faille dans la défense de son adversaire, il perçut une sensation inconnue. Soudain son corps échappât à son contrôle, ses mouvements étaient dictés par une autre conscience froide et inéluctable. Le capitaine remarquât avec horreur un autre dynaste qui finissait de répandre dans l'air une fine poussière stockée dans un recoins de son armure. O'Neil sentait des milliers de petites créatures se répandre dans ses chairs et couper son corps de sa volonté. Il vît avec horreur ses propres mains déconnecter la valve de compression de son marteau tonnerre qui rapidement allait se transformer en bombe sous la pression de l’énergie accumulée dans ses circuits. Ces mêmes mains retirèrent le casque d'O'Neil qui s'agenouillât au pied du dynaste la tête à dix centimètres de Brisingr.
Le Vargarde Obyron se retournât alors que le marteau explosait pour s'assurer de la mort du chef adverse. Le capitaine s'était au début révélé un adversaire prometteur mais Obyron avait vite cerné les capacités médiocres de l'humain et l'avait dès lors simplement distrait pour laisser à Arhidar le soin de le contrôler avec ses scarabées psychophages. Cette mise à mort alambiquée passerait facilement pour un suicide aux yeux du Nemesor Zahndrekh. En effet, certains dynastes necrontyr de l'ancien empire préférai la mort à la honte de la défaite et ainsi Obyron n'aurait pas à trouver une astuce pour se débarrasser du prisonnier que Zahndrekh aurait certainement épargné selon les anciennes traditions de guerre. Son devoir accomplit, le vargarde retournât à son unité d'immortel pour achever les dernières poches de résistance astartes.
Sam-wise