Salut à tous,
voici mon deuxième récit, toujours sur la base de mon chapitre SM
J'ai essayé de tenir compte des remarques qui m'ont été faites après le premier récit.
J'essaye d'être le plus fluff possible, mais si vous voyiez des incohérences...
N'hésitez pas à réagir !!
a tantôt
Cz'
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Le frère-sergent Aeneas épaula son bolter et pressa la détente. La rafale de Bolts pénétra l'armure du space marine renégat et l'hérétique s'écroula dans la neige de la plaine. Aeneas, suivant les indications des capteurs de son casque pivota sur la droite pour cibler un deuxième assaillant. L'indicateur vira au vert au le frère-sergent pressa la détente. Le space marine de la légion des Emperor's children encaissa la rafale dans l'abdomen. Il sembla un instant hésiter entre deux choix, mais, poussant un hurlement orgasmique qui glaça le sang du Taureen, il poursuivit sa progression vers les lignes impériales, obligeant le marine à lâcher une deuxième rafale de Bolts. Touché de plein fouet, l'hérétique alla enfin rejoindre son compagnon au sol, leur liquide carmin se mélangeant sur la surface glacée de ce monde en perdition. Aeneas eut à peine le temps de se tourner vers son troisième assaillant, que déjà ce dernier levait son arme contre lui. Une rafale de bolts venu de derrière le marine jeta son assaillant à terre. Aeneas se permit de souffler, cette aide inattendue mais plus que bienvenue le tirait d'un mauvais pas.
Plusieurs heures durant, les forces des emperor's children, virent se briser sur les rafales méthodiques des Taureens, et enfin, au crépuscule, les assauts cessèrent. Aeneas reçu l'ordre de parcourir le no man's land avec son escouade afin d'achever les hérétiques blessés. Enjambant les fortifications de fortune, les spaces marines glissèrent silencieusement vers les trous d'obus et les formes allongées qui jonchaient les champs de bataille. A la pâle clarté de l'aurore boréale et tous ses sens en éveils, Aeneas était à l'affut du moindre son trahissant la présence d'un survivant. Il se choisit une cible, s'approcha et vérifia les senseurs de l'armure du marine. Même si la corruption avait transformé cette armure au point de la rendre surnaturellement vivante, elle n'en avait pas moins été une armure loyaliste, et les senseurs de vie étaient facilement vérifiable. Ceux là étaient tous dans le rouge, Aeneas ne s'attarda pas et se choisit une nouvelle cible.
Il venait de vérifier le sixième corps, sans trouver la moindre forme de vie, quand il lui sembla entendre une mélodie, un son doux, mais étrangement autant désagréable qu'attirant, le chant l'attira vers une forme, plus ou moins adossée à un stalagmite de glace. Le renégat levait ses yeux sans paupières vers l'image miroitante de l'aurore boréale qui colorait la nuit. La plaque thoracique du marine chaotique était perforée en quarte endroits différents, Aeneas reconnu les impacts symptomatiques des bolts, il ne put qu'éprouver du respect pour la force du combattant malgré sa nature inhumaine. Le marine s'approcha doucement en levant lui aussi les yeux vers les jeux de lumières qui coloraient le ciel.
« C'est délicieux, n'est ce pas ? » dit il d'une voix faible en tournant la tête vers Aeneas.
« Quoi donc hérétique ? Votre trépas ? »
Une quinte de toux secoua son corps quand un semblant de rire qui se changea en gargouillis s'échappa de sa gorge. Du sang étrangement vif commença à s'écouler de sa bouche.
« Laquais d'un cadavre, siffla-t'il entre ses dents pointues, vous ne connaissez plus rien de la beauté dans votre impérium en ruine »
« Vous participer grandement à l'enlaidir en y semant morts et destructions », Aeneas se releva et sortit son pistolet bolter.
« L'enlaidir ? Non, non, nous voulons la destruction de l'impérium, nous voulons son changement, nous voulons le façonner d'essence pur du warp. Vous êtes aveuglés par votre administration, par les lumières ternes d'un empereur déjà mort, l'humanité est vouée à l'échec, seule le chaos peut la sauver. »
« En corrompant ce monde ? En souillant jusqu'au cœur en fusion de cette planète ? Assez, je t'ai déjà trop écouté traitre ! » Le Taureens arma son arme.
« Maudit ! Tu ose me sermonner, les plans de mon maître ne peuvent t'apparaitre, comment ose tu nous juger, je marchais au côté de ton empereur il y a dix mille ans de ça, j'ai vu sa fausseté, je l'ai vu donner des ordres pour que le frère abatte le frère, ah oui sa lumière vous guide, nouveau né, mais en dix mille ans, j'ai appris la vérité sur cette lumière, ton maître est autant avide de moissonner des vies en son nom que l'infâme Khorne... » L'hérétique s'était presque relevé.
Aeneas, fit un pas en arrière et pointa son pistolet bolter.
« Puisse l'empereur te pardonner »
« Que brûle la galaxie » hurla le marine blessé au moment ou Aeneas pressa la détente.
Le bolt pénétra en sifflant dans le crâne de l'hérétique, et explosa une fois à l'intérieur. Le corps enfin sans vie s'affaissa au sol.
Le frère-sergent resta debout un long moment à fixer le cadavre du renégat, les couleurs miroitante de l'aurore-boréale offraient un étrange balai dans les reflets mouvants, presque vivant, de l'armure de l'emperor's children mort.
Immobile dans la nuit, perdu dans les dernières paroles de sa rencontre avec le traitre, le temps semblait s'être arrêter pour Aeneas. Il venait de mettre fin à l'existence d'un des premiers sur-homme qui marchèrent avec l'empereur lui-même lors de la grande croisade, et cette perspective le remplissait d'un vide glacial. Dix mille ans d'expériences, cet homme aurait été l'un des plus grand héros de l'humanité s'il été resté loyal à l'empereur. Même l'histoire de son chapitre des Taureens semblait être les premiers pas d'un nourrisson comparée à la longévité de l'hérétique.
« Dix mille ans ! Pour venir mourir sur le sol gelé de cette planète... »
Cette pensée le fit frissonner, ce qui eut pour effet de lui faire quitter cette léthargie qui semblait se prolonger.
Aeneas regarda autour de lui, reprenant enfin conscience du monde et de la situation qui l'entourait. Les hommes de son escouade, ayant rempli leur mission, s'étaient regroupés derrière lui, attendant silencieusement un nouvel ordre.
Le frère-sergent ouvrit son com-link et, d'une voix encore nouée de l'expérience récemment vécue, s'adressa aux frères qui l'entouraient.
« rapport »
Les marines lui répondirent tous et en dernier frère Camus lui demanda, cédant au rituel clôturant les rapports des missions de recherches et destruction du chapitre :
« Comment à été la chasse, frère-sergent ? »
« Plutôt bonne, frère, plutôt bonne ».