Voici une petite histoire que j'ai commencé il y a peu mais dont l'écriture a été ralentie à cause du bac français maintenant qu l'écrit est fini ça devrait aller. Voici le premier chapitre je vous le transmets ici, il est aussi disponible sur mon blog, le second est en cours:
La tourbière morte
Chapitre1:
Le lagon d'Yrsia n'était qu'un marécage puant. Tout comme Yrsia elle-même. La vie avait abandonné ces lieux il ya bien longtemps. Seulement, ces choses n'étaient pas vivantes. Des êtres de métal animés par une force si terrifiante que les hommes ne la nomment point.
Bart se réveilla en sursaut, haletant. Quelque chose clochait, il le savait. Pourtant tout avait l'air normal. Les sentinelles échangeaient quelques mots pour lutter contre le sommeil. Il pouvait distinguer leurs ombres irréelles à travers la fumée opaque des cigarettes.
Non, rien n'était normal sur cette planète. Il faisait trop chaud, les insectes étaient trop bruyants, et il y avait trop de moustiques. Les soldats ronflaient dans leurs hamacs,
-Et je devrais en faire de même songea-t-il.
Mais Bart n'arrivait pas à trouver le sommeil. Il ne cessait de se tortiller dans son filet tandis que son esprit était assailli par les doutes. Pourquoi était-il ici ? Pour l'Empereur ? Mais qui était-il réellement ? Sa foi lui paraissait bien insignifiante pour surmonter les tourments de la bleusaille, et la réalité brutale du terrain. Et il n'avait toujours pas combattu. Le Cadet redoutait ce moment. S'il doutait maintenant qu'en serait-il quand sonnerait le glas des batailles? Il ne le savait pas et préférait ne pas y penser. Il finit par sombrer dans un sommeil agité.
Lorsqu'il s'éveilla à nouveau, Tous les bruits s'étaient tus. Il régnait un silence de mort. Une ombre étendait sa forme cruelle sur lui. Debout près de son hamac, se tenait une silhouette noyée dans la nuit. Il la connaissait, mais ne distinguait pas ses traits.
-Ca ne va pas ? demanda-t-il timidement.
Le cadet sentit un liquide chaud goutter sur sa poitrine. Tout à coup, la lune illumina la tente de ses rayons argentés. Bart voulut hurler, mais il ne parvint qu'à émettre gémissement apeuré. La chose humanoïde qui se tenait là portait un masque ensanglanté. Deux trainées rouges coulaient de ses yeux dans une parodie grotesque de larmes. Cet être portait la peau d'un de ses camarades. Les orbites vides et rougies s'allumèrent dans un chuintement presque imperceptible et se retrouvèrent nimbées d'un halo verdâtre. Il pouvait maintenant voir la créature dans son ensemble. C'était une machine squelettique recouverte d'une peau humaine fraichement arrachée, dans un simulacre macabre d'habillement. L'être de fer leva lentement ses mains, terminées par de longues griffes acérées. Bart était paralysé et regardait les ergots sanglants s'approcher de son visage, fasciné par la lumière froide dégagée par les cavités larmoyantes de la machine.
Ben y'a pas d'avis?