[w30k] Flouffe Word Bearers Hh

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Bon je sais, mes trucs "à suivre" s'arrêtent tous au milieu et je devrais plutôt finir le "Wizard of Terra" mais je suis versatile, c'est pas ma faute. Et pis faut que j'écrive quelques lignes pour les 750 points de WB pré-H et HH pour début janvier. Alors autant en faire profiter le monde ici, surtout le lingot strakh qui fait tout plein de boulot à flatter les gens dans le sens du poil et qui motive donc.


Bref, voilà un début de flouffe maison. Ca se suivra à coups de textes courts comme icelui.




Citation :_ L’étrave du No Mercy fendait l’Empyrean en direction d’Omphalia. Sa livrée d’un gris terne et les litanies gravées en lettres de vingt-six pieds de hauts sur sa coque trahissaient son affiliation à la XVII° légion.
_ A bord du puissant croiseur de classe Vengeance, deux mille huit cent quarante-quatre space marines. Deux compagnies des Word Bearers attendaient d’être lâchées sur le monde rebelle pour rétribuer à sa juste valeur la trahison du gouverneur omphalien. Les septième et vingt-troisième compagnies de la légion n’attendaient que l’ordre de descendre sur les traitres comme les aigles vengeurs de l’Empereur afin de laver dans le sang l’honneur de l’Imperium naissant.


_ A bord, quatre hommes d’exception, quatre marines courant vers un destin de feu et de sang tracé pour eux par les actions de Primarques et de Dieux. Les capitaines Tar-Pheneran et Kor-Sorman, respectivement commandants les 7° et 23° compagnies, sont comptés parmi les plus loyaux des servants de l’Empereur au sein même d’une légion de zélotes. Deux hommes au caractère rude, incapables de compromission, fidèles jusqu’au fanatisme qui dirigent leurs compagnies d’une main de fer. Et les chapelains Baal-Pyrrhus et Aré-Debus responsable du bien-être moral et de la motivation de deux des compagnies les plus glorifiées de la légion pour leurs actions radicales et leur méthodes de conversion des autochtones au culte du seul vrai dieu : l’Empereur.


_ A bord, deux missions. Officiellement, les 7° et 23° sont chargées par Lorgar, leur Primarque, de faire rentrer dans le giron impérial la planète sécessionniste Omphalia, par tous les moyens nécessaires. Pheneran et Sorman sont les hommes de la situation : efficaces, expéditifs et dirigeant des compagnies qui prôneront le culte auprès des omphaliens malgré l’édit de l’Empereur lui-même demandant la rationalisation des actions de la légion. Officieusement, les chapelains Pyrrhus et Debus connaissent les vraies motivations derrière leur expédition : la grande majorité des marines de ces compagnies se sont convertis au nouveau culte de la légion et une fois arrivés sur la planète faussement rebelle d’Omphalia, ces Word Bearers corrompus se retourneront contre les quelques loyalistes irréductibles pour les exterminer entre l’enclume des FDP omphaliennes et le marteau des suivants du Chaos.

Merfi au nonop et au patato pour certains noms clin-de-zoeil.


le squat


me'de enco'e du boulot pou' moi

(Modification du message : 14-11-2007, 13:08 par la queue en airain.)

Je dois être fatigué. A part Aré-Debus, je n'ai pas compris les autres jeux de mots.


Même en essayant le verlan ou les anagrammes, j'ai pas trouvé.

(Modification du message : 14-11-2007, 15:41 par Gandahar.)

Oué euh. bon.


En fait c'est moi qui suis fatigué. Ya pas de jeux de mots. Et yaura pas trop trop de conneries dans ce texte. Une de prévue pour le prochain ou le suivant mais pas grand koué.


Même l'arrêt de bus il est pas de moi c'est un clin de zoeil, comme le baal-pyrrhus.


le squat


désolant désolé

(Modification du message : 14-11-2007, 16:40 par la queue en airain.)

Citation :Alors autant en faire profiter le monde ici, surtout le lingot strakh qui fait tout plein de boulot à flatter les gens dans le sens du poil et qui motive donc.

Ah mais si on me demande gentiment, je peux dire du mal. Je l'aurais bien fait tout seul là, mais j'ai pas trouvé de fautes d'orthographe.


C'est en préparation du prochain FWD ?


On aura vraiment une suite cette fois ? ^^


---


Tieng, maintenant que j'ai assuré mes arrières je peux répondre :


Voué, c'est pour le prochain FWD.


Voué, il y aura une suite, sur de sur. En fait genre je posterai l'épisode 1 remanié et l'épisode 2 ce soir. Et encore plusse forre, j'annonce à l'avance qu'il y aura un épisode 3.


Yaura même un peu plus de jeux de mots laids pour gens bêtes pour le gandahar.


le squat


je parlais de tes "thumbs up" et de la liste mon ingos pas de relectures


<b>EDIT :</b> Padam...


« il fallait bien que ça commence quelque part »


L’étrave du No Mercy fendait l’Empyrean en direction d’Omphalia. Sa livrée d’un gris terne et les litanies gravées en lettres de vingt-six pieds de hauteur sur sa coque trahissaient son affiliation à la XVII° légion.


A bord du puissant croiseur de classe Vengeance, la 843° expédition : deux mille huit cent quarante-quatre space marines. Deux compagnies des Word Bearers attendaient d’être lâchées sur le monde rebelle pour rétribuer à sa juste valeur la trahison du gouverneur omphalien.


Les septième et vingt-troisième compagnies de la légion n’attendaient que l’ordre de descendre sur les traîtres comme les aigles vengeurs de l’Empereur afin de laver dans le sang l’honneur de l’Imperium naissant.


A bord, quatre hommes d’exception, quatre marines courant vers un destin de feu et de sang tracé pour eux par les actions de Primarques et de Dieux. Les capitaines Tar-Phaneran et Kor-Sorman, dirigeant respectivement les 7° et 23° compagnies, sont comptés parmi les plus loyaux des servants de l’Empereur au sein même d’une légion de zélotes.


Deux hommes au caractère rude, incapables de compromission, fidèles jusqu’au fanatisme qui dirigent leurs compagnies d’une main de fer. Et les chapelains Baal-Pyrrhus et Aré-Debus responsables du bien-être moral et de la motivation de deux des compagnies les plus glorifiées de la légion pour leurs actions radicales et leur méthodes de conversion des autochtones au culte du seul vrai dieu : l’Empereur.


A bord, deux missions. Officiellement, les 7° et 23° sont chargées par Lorgar, leur Primarque, de faire rentrer dans le giron impérial la planète sécessionniste Omphalia, par tous les moyens nécessaires. Pheneran et Sorman sont les hommes de la situation : efficaces, expéditifs et dirigeant des compagnies qui prôneront le culte auprès des omphaliens malgré l’édit de l’Empereur lui-même demandant la rationalisation des actions de la légion.


Officieusement, les chapelains Pyrrhus et Debus connaissent les vraies motivations derrière leur expédition : la grande majorité des marines de ces compagnies s’est convertie au nouveau culte de la légion et une fois arrivés sur la planète faussement rebelle d’Omphalia, ces Word Bearers corrompus se retourneront contre les quelques loyalistes irréductibles pour les exterminer entre l’enclume des FDP omphaliennes et le marteau des suivants du Chaos.


***


Le capitaine Tar-Phaneran ne dormait jamais bien durant les voyages Warp. Il ne pouvait se détendre à cause de cette impression permanente d’une présence derrière lui. Un regard constamment vrillé sur sa nuque dès l’entrée du vaisseau dans l’Empyrean et qui ne le lâchait qu’au retour en espace réel.


C’est pour ça que cette « nuit » là -s’il pouvait y avoir des nuits dans cette nuit sans fin- Phaneran tournait comme un lion en cage dans la baie d’observation du pont d’envol huit au lieu de se reposer dans ses quartiers. C’est pour ça que cette nuit là, le destin de la 843° expédition allait déraper.


C’est un bruit de pas qui attira d’abord l’attention de Phaneran. Son ouie surhumaine reconnut le glissement d’un astartes entraîné au combat et à la discrétion des démarches balourdes des officiers de la navy. Curieux de savoir lequel de ses hommes n’était pas dans ses quartiers ou à son poste, le capitaine de la 7° regagna les coursives à temps pour voir la forme puissante d’un space-marine vêtu d’une toge rouge se glisser discrètement dans un couloir d’entretien. Interloqué par ce comportement anormal, Phaneron préféra le suivre plutôt que l’interpeller.


A travers les conduits d’entretien, le capitaine pista le marine jusqu’à un entrepôt de munition pour les chasseurs et vaisseaux de débarquement. Là, entre les caisses se tenait une réunion de loge réunissant plus de six cent marines. Une cérémonie normale : dirigée par le chapelain Debus, avec les astartes déployés face à lui en un hémicycle bordé par des torches au méthane, tout comme l’avait défini le Primarque Lorgar dans le tome des jours. Une réunion presque sauf qu’elle était secrète et que les paroles récitées n’étaient pas les litanies de l’Empereur.


Outré, Tar-Phaneran interrompit la cérémonie, réclamant des explications d’une voix forte, renversant une torche du pied pour égayer les astartes assistant au culte. Se tournant vers l’intrus, Debus entama une harangue, expliquant au capitaine que l’Empereur n’était pas le dieu en lequel ils avaient tous cru mais un faible mortel. Que Lorgar lui-même s’était détourné de Terra et de la pseudo-vérité impériale. Que les Word Bearers s’étaient voués à un nouveau culte, abandonnant la croisade et se tournant vers les entités de l’Empyrean. Que le Maître de Guerre, Horus, s’était rangé au côté de Lorgar et que de plus en plus de légions se mettaient au service des vrais dieux.


Hurlant à l’hérésie, Phaneran interrompit le chapelain et appela au bon sens de ses hommes, les poussant à abjurer cette nouvelle foi et à revenir dans la lumière de l’Empereur. Une vague d’hésitation parcourut les rangs des sectateurs. Trente six hommes se détachèrent de l’assemblée dont le lieutenant Mar-Vell, le second de Phaneran, et rejoignirent leur capitaine avant que Debus ne reprenne la parole et ne raffermisse la volonté des traîtres.


Le chapelain, comprenant qu’il ne tirerait rien du capitaine de la 7° prit alors la décision fatidique : la guerre fratricide était commencée. Neuf jours standard avant le bombardement d’Istvaan III, des marines tirèrent leurs armes contre les leurs. Sur l’ordre d’Aré-Debus, les adorateurs du chaos tirèrent de longues lames de sous leurs toges, avançant vers leurs anciens frères d’armes.

(Modification du message : 03-12-2007, 22:41 par la queue en airain.)

Alleï, la troisième :


" L’officier Griffin, responsable des communications du No Mercy blanchit en écoutant la communication qui passait sur son transcripteur. Gêné, troublé, il se tortilla sur son siège. Alarmé par son manège, l’astartes de quart sur le pont, le sergent Kar-Rental, s’approcha de Griffin et lui prit son casque pour écouter le signal.


Rental, normalement imperturbable, resta un instant interdit par ce qu’il entendit : le chapelain Aré-Debus en train de profaner le culte de l’Empereur. Vérifiant l’origine du signal, Rental confirma que celui-ci venait de l’intérieur du navire, émit sur la fréquence des communicateurs de la légion. Ces imprécations avaient quelque chose de renversant, d’anormal : qu’un des garants du culte, qu’un gardien de la foi blasphème ainsi était profondément troublant.


C’est quand le capitaine Tar-Phaneran prit la parole que le sergent comprit d’où venait le signal. Seul ce paranoïaque invétéré gardait son communicateur sur lui-même hors service et à bord d’un navire de la légion. L’intervention de Phaneran rassura le sergent. Quelle que soit les raisons du discours hérétique du chapelain, tout allait maintenant rentrer dans l’ordre. Le capitaine allait rendre tout le monde à leurs esprits et punir Debus.


Mais cela ne dura qu’un instant. Aré-Debus reprit la parole et déchaîna ce qui semblait être une foule d’astartes contre Phaneran. A cet instant, Kar-Rental dût prendre une décision drastique."


le squat


hop


Quatrième épisode (et attendez vous à un suivi soutenu sur la semaine) :




Citation :Debus était fier du jeune Sorman. C’est lui qui avait fait en sorte qu’il soit promu capitaine de la 23° et sa réaction lui donnait raison. Kor-Sorman avait prit le commandement de la petite faction loyaliste des Word Bearers du No Mercy et avait agit immédiatement pour bloquer le navire pendant que les tenants de la Vraie Foi finissaient de massacrer cet abruti de Phaneran et reprenaient leur cérémonie. Vraiment, le petit avait fait du bon boulot. Il était seulement dommage qu’il soit dans le camp adverse.
Et maintenant, la guerre, une guerre civile, faisait rage dans les coursives du croiseur entre loyalistes et tenants de la Foi. Les traîtres à l’humanité tenaient le pont principal et contrôlaient donc les commandes du navire ainsi que les contrôles des batteries d’artillerie navale. De leur côté, les serviteurs des Vrais Dieux, plus nombreux, occupaient le gros du bâtiment et tenaient leur conseil de guerre dans le Strategium.


La seule zone vraiment disputée, où faisait encore rage de violents combats était la machinerie. Traîtres et loyalistes s’y battaient âprement pour son contrôle et avec lui celui des capacités de voyage du No Mercy. Baal-Pyrrhus en personne y dirigeait pas moins de trois cent marines : il ne fallait pas que les serviteurs du faux empereur puissent contrôler et le pont et les moteurs.


Cependant Sorman faisait foutrement bien son boulot et Debu était obligé de dérouter ses troupes vers les fronts d’escarmouche qu’ouvrait le capitaine de la 23° plutôt que de les envoyer en renforts vers Pyrrhus. Il ne pouvait pas non plus se permettre d’avoir ses lignes coupées par des zones sous contrôle des traîtres.


« Chapelain ? »


Debus fit pivoter son siège pour observer le space marine apparu derrière lui. Son armure ardoise était brûlée en de nombreux endroits et des parchemins de plasticine fixés sur son torse ne restaient que des flaques de néocire fondue. Qu’avait-il bien pu se passer ?


« Le seigneur Baal-Pyrrhus m’envoi vous informer que les traîtres ont fait sauter les réacteurs Warp. Ils ont périt dans cette action mais nous avons laissé plus de la moitié de nos effectifs aux projections de plasma. Le chapelain est en ce moment même en route vers l’apothecarion, il a perdu sa jambe droite dans l’explosion. »


Le chapelain de la 23° se retourna sans un mot. Ce Sorman devenait trop efficace pour son propre bien. L’abattre venait de devenir une priorité.

le squat


bon faudra quand même faire les gurines qui vont avec aussi


Et on continue :




Citation :Depuis sept jours, l’enfer déclenché par Aré-Debus sur le No Mercy brûlait dans les coursives du navire. Une guerre fratricide déchirait la légion. Astartes contre Astartes, frère contre frère, saint bolter contre saint bolter, les Word Bearers s’entredéchiraient avec d’autant plus de violence que la haine qui les séparait prenait racine dans l’esprit de corps de la XVII° légion.
Les quelques Word Bearers loyalistes, dirigés par le capitaine Kor-Sorman, s’étaient regroupés autour du pont du navire après l’avoir forcé à quitté le Warp et abattu tous les navigateurs pour bloquer les traîtres à bord d’un navire incapable de rejoindre l’Imperium. Ce faisant, ils s’étaient condamnés à partager ce navire jusqu’à leur extermination par les rebelles largement supérieurs en nombre mais qu’importait : ils avaient fait leur devoir.


Le sergent Kar-Rental, dirigeant son escouade qui tenait une des barricades protégeant le pont, n’avait rien de mieux à faire en attendant le prochain assaut des traîtres et de leurs séides que de se remémorer le moment où tout avait basculé. L’instant où il avait du réagir, forcé par la traîtrise de ses frères marines.


A cet instant, il avait reposé le casque du transcripteur et pris le contrôle du pont. Ordonnant à un sous-officier du No Mercy de se rendre aux baraquements de la 23° compagnie pour prévenir le capitaine Sorman. C’est à cet instant qu’une cabale d’officiers de la flotte s’était révélée en abattant le capitaine et tentant de se débarrasser de Rental. Ca avait été leur dernière erreur : six hommes, même bien armés et bretteurs émérites n’étaient pas de taille face à un Astartes. Le sergent avait abattu les trois premiers et les suivants, arrivés au corps à corps, avaient fini démembrés.


De là, tout s’était enchaîné très vite, irréellement. Le capitaine Sorman était arrivé et, entendant l’enregistrement du discours du chapelain Debus et celui des derniers instants de Tar-Phaneran, avait agi immédiatement, prenant des décisions drastiques. Il avait fait réunir sur le pont les quatre cent quatre vingt deux Astartes loyalistes et barricadé les lieux.


Quatre escouades de la 7° s’étaient portées volontaires pour aller occuper la salle des machines et le réacteur tandis que le reste des loyalistes sécurisaient le pont principal. Ces cinquante quatre hommes, voyant qu’ils ne pourraient pas tenir la place, étaient tous morts en faisant sauter les réacteurs pour éviter qu’ils ne tombent aux mains des traîtres.


Les actions, les combats, les morts, tout ça défilait de plus en plus vite dans la tête de Rental à qui il ne restait plus qu’un espoir : que cette sale guerre se limite à ce croiseur. Il priait tous les soirs que tout ça soit épargné à l’Imperium.

le squat


la souite, demain


Et ça continue (c'est pas trop décousu, ça va?) :




Citation :Trente et un jours. Trente et un jours de lutte acharnée, de tueries, d’âpres corps à corps, de traçantes traversant les corridors, frappant des corps, ricochant sur des armures énergétiques. Trente et un jours de guerre fratricide, de frères d’armes s’entredéchirant, de servants de la légion agressant leurs anciens maîtres. Trente et un jours d’enfer.
Depuis que le No Mercy avait quitté l’Empyrean, le navire avait dérivé dans l’espace, poursuivant aveuglément sa course. Personne ne tenait plus la barre, personne ne le dirigeait. Les loyalistes qui tenaient le pont étaient trop occupés à repousser les assauts forcenés des sécessionnistes. Fonçant ainsi, le croiseur était entré dans un système non cartographié et avait déjà passé l’orbite de la planète la plus extérieure avant que le capitaine Sorman ne soit informé de l’échec de sa stratégie.


Kor-Sorman avait tout fait pour transformer le No Mercy en tombe pour les siens et les hérétiques, sabotant les moteurs warp et abattant les navigateurs. Il avait assumé que, si loin du corps galactique ou d’un amas globulaire le navire dériverait dans l’espace infini pendant des millénaires avant d’atteindre un système habité. Escomptant ainsi prendre au piège les hommes de Pyrrhus et de Debus et les empêcher de nuire contre l’Imperium. C’était sa dernière carte, ses hommes, largement dépassés en nombre, ne pouvant espérer gagner la bataille du No Mercy.


Hélas pour lui, le destin était de ligue avec les traîtres. Non seulement le croiseur venait de pénétrer un système, mais les signaux captés par les transcripteurs ne laissaient planer aucun doute : il y avait des humains dans ce système, des humains avec un astroport et des vaisseaux équipés de moteurs warp. Si les rebelles s’apercevaient de ces faits, ils n’hésiteraient pas à quitter le vaisseau à bord des navettes et appareils de débarquement pour arraisonner un nouveau navire.


La mort dans l’âme, Sorman savait qu’il n’avait qu’une seule option, une dernière carte à jouer : utiliser les réacteurs pour propulser le navire vers l’étoile de ce système ou un quelconque corps céleste afin de provoquer une collision fatale.


Et cette carte était très dangereuse. Dès qu’ils s’apercevraient du changement de cap, les traîtres se douteraient de quelque chose et agiraient en conséquence. Tout se jouerait donc en quelques heures.


Le capitaine de la 23° fit donc calculer la trajectoire exacte du No Mercy et détermina quel était son meilleur choix : une lune de la quatrième planète. Le croiseur passerait assez près de cet astre pour qu’une déviation mineure de la trajectoire suffise à le perdre corps et âmes dans une collision directe avec un roc de six milliers de kilomètres de diamètre.


Il ne restait plus qu’à attendre : trois jours pour atteindre le point de changement de trajectoire et, de là, sept heures et trente minutes avant l’impact.


Les loyalistes de la XVII° légion auraient donc trois jours pour se préparer à retenir leurs adversaires. Pour cela, ils devraient essayer de leur couper complètement l’accès aux senseurs extérieurs mais aussi de sécuriser ou détruire les baies d’embarquement.


Ce serait sans doute un rude combat mais peu importait l’âpreté du duel et les pertes subies : si tout se passait bien, ce serait un dernier carré dont personne ne ressortirait vivant.

le squat


encore une souite demain, tieng, ça vous fera les pieds


Et maintenant, la suite :




Citation :« Foutre !»
Le sergent Tar-Tar ne savait pas ce qui se passait exactement mais il était au moins sur d’une chose : ces putains de culs-bénis de pseudo-loyalistes préparaient quelque chose. Ils avaient sacrifié deux marines pour faire sauter les derniers relais des senseurs extérieurs pour aveugler complètement les suivants de la Vraie Foi. Un tel engagement ne devait pas avoir été fait sans raisons. Sauf que maintenant, sans accès aux senseurs, il n’y avait pas moyen de savoir quelles étaient ces raisons.


Evidement, c’était à Tar que revenait la putain de tâche de savoir ce que manigançaient ces salopards de traîtres. Chose aisée bien sur de deviner ce qu’il y avait dehors que cette enflure de Sorman voulait leur cacher : ça pouvait être n’importe lequel des seize mille deux cent soixante treize types de phénomènes astronomique recensé. Ou n’importe quoi d’autre, d’ailleurs. Et avoir le seigneur Pyrrhus dans son dos comme un vautour perché sur son épaule n’aidait pas à réfléchir. Surtout que depuis sa mutilation, l’apôtre était très irritable.


Après plusieurs minutes de tests et de réglages, Tar du se rendre à l’évidence et prit une profonde inspiration. « Désolé seigneur. Je ne peux accéder aux données des senseurs. Notre seule chance de savoir ce qu’ils souhaitent nous cacher est de faire une sortie avec une navette et espérer que ça soit assez proche pour être visibles aux senseurs limités de l’appareil. »


Avant que Baal-Pyrrhus ne puisse répondre, une estafette de la flotte s’engouffra toute essoufflée dans la pièce. « Seigneurs, les traîtres sont en train d’attaquer simultanément toutes les baies d’embarquement. Déjà les ponts 2, 5 et 6 ont été détruits et » Tremblant, l’homme s’arrêta en entendant l’abominable juron proféré par l’apôtre.


Tout en finissant d’étrangler le malheureux messager, Pyrrhus avait déjà basculé son communicateur sur la fréquence générale « Tous les Word Bearers doivent se redéployer immédiatement vers les ponts d’envol les plus proche et les protéger à n’importe quel prix. Laissez les hommes de la flotte tenir seuls vos positions actuelles, ils sont dispensables. Vous attendrez ensuite de nouvelles instructions. » Coupant son communicateur le commandant de la 7° compagnie parti au pas de course vers le pont d’envol 13 avec le sergent Tar-Tar sur ses pas.

Et là, suspansse.


Yaura une souite, mais les mises à jour vont se faire plus rare pour le moment.


le squat


poulet grillé