Bonjour à tous , aprés quelques lectures et à défauts de figurines , je me suis lancé dans l'écriture de récit sur l'univers de Warhammer 40 000.Je suis ouvert à toutes critiques et remarques.
Merci de votre temps :)
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<i>Chapitre 1 :</i>
Rapport de bataille des évènement survenu sur Oldia continent du sud d’Arandar Juris Chaucer canonnier novice du bolter lourd droit a bord du Leman Russ 233 du 28eme régiment de blindés des force de défense planétaire d’Arandar , jeune monde forge de l’Imperium .
Nous avons été placé en bordure d’une forêt profonde brumeuse et d’arbres hauts de plusieurs dizaines de mètres.
Avant de prendre nos positons, assignées durant le trajet, Les rhinos remuèrent la terre calciné par des bombardements successifs , de la plaine rocheuse faisant face a la forêt.
La terre soulevée et poussée vers la forêt faisait office de « mur de protection » aux gardes à pied.
Quelle chance j’ai eu de ne pas être avec eux, cela fait 3 semaines que je suis à bord de « Syphus » ou « Lourdeau » notre Leman Russ nommé ainsi par les pelotons car nous prenions toujours plus de munitions. Ce qui nous a valu quelques remarques du Logis assigné à notre régiment mais comme la dit un commissaire d’un ton haut et fier « il vaut mieux être a cours d’essence que de munition ». Je suis sur le bolter lourd de droite, avec un siège rudimentaire, un écran en face de moi et les commandes de contrôle , le doigt effleurant sans cesse la gachette.
Derrière moi, à la radio et au système de contrôle externe Galor surnommé « Rad » assez frêle ,on peut comprendre aisément qu’il fut mis aux radios ; à côte de Galor, Safra ,( un peu en bon point mais ne lui dites pas) l’ingénieur en munition adorant lustrer les obus permettant d’être tirer plus vite selon lui ; au canon Monor un canonnier vétéran toujours rapide et bon au tir mais ces capacités semblaient plus venir de son instinct que de son intelligence ; au « volant » Noleen, une femme pour le moins attrayante sous sa tenue de garde, enfin « P’tit gars » est une excellente conductrice selon Monor .
Monor et Noleen se sont rencontré en pleine attaque ork, il y a de cela 2 mois. Une ville ,par delà cette forêt , était assaillie par ces immondes créatures, une femme, enragée de la mort de sa famille, entra dans un Leman Russ éventré par un tir de laser avec presque tout son équipage mort. Monor était a l’intérieur dans les vapes sur son siège de canonnier, il nous raconta qu’une folle prit les commandes du Leman Russ, fit gronder son moteur et fonça droit devant (allez savoir comment a t’elle pu conduire un tel engin).
Il lui soma l’ordre de sortir de ce char de l’Empereur, qu’une femme ne pourrait rien faire et n’avait pas le droit d’être ici. Elle n’eut que faire et accéléra de nouveau.
Dans ce char, qui au moindre trou perdait une pièce, déboula sur une place où était réuni un big boss, son escouade de boyz et 3 chariots de guerre, sorte d’abomination mécanique encore sorti de l’esprit des mékanos je pense. Noleen cibla le big boss assez surpris de voir un char lui foncer dessus, quel fou irait faire cela aussi, et c’est peut être la folie qui les sauva ce jour-là.
Les plus petits orks fuirent, le big boss frappa du pied et cria d’un « waagh » puissant et courageux.
Mais ce cri ne suffit pas à stopper les 61 tonnes du Leman lancé à toute vitesse.
Le Leman heurta l’immense ork avec son bulldozer et alla finir sa course dans le flanc d’un chariot de guerre situé juste derrière. Sous le choc, Noleen heurta la carlingue du char lui faisant une cicatrice dont elle est assez fière et tomba dans les pommes .Monor fut sonné par l’impact mais résista pour de pas tomber lui aussi. Il fut vite ramené a lui par les tirs de bolt qui touchait le blindage et le cri de douleur et de rage du boss pris entre le bulldozer et le chariot éventré. En regardant par l’écoutille, Monor n’eut qu’une idée en voyant l’affreux visage de cet ork, baveux ,sale et surchargé de cicatrices , « Appuie ! » il déclencha alors son obusier pénétrant dans cette boite à roue qui explosa, faisant secouer le tank et déchiqueta le big boss par des éclats de métaux et de flammes.
Avec l’explosion, Noleen se réveilla dans un sursaut et remit en route les moteurs du leman.
Celui prit la route à travers la carcasse du chariot en flamme pour finir dans un immeuble. Ce réflexe, lors du sursaut, leur permis d’éviter de justesse un bombardement de Thunderbolts qui transforma la place en trou béant, vide de toute vie.
Après « cet acte digne du plus grand courage » , Noleen et Monor furent félicité de leur acte par les hauts gradés lors d’une cérémonie assez pauvre en réjouissance. Malgré le refus du capitaine de compagnie, Noleen dont « le respect et le dévouement envers l’Empereur doivent montre la voie aux hommes » par le colonel, fut nommé pilote de Leman Russ mais à titre officieux car « qui prendrai une femme pour faire un métier d’homme » selon le capitaine. Monor demanda à être à bord du Leman que conduirait Noleen, il avait envers elle un profond respect et une dette immense le rappelant souvent d’ailleurs .Une drôle d’histoire, certes, mais elle était quand même pilote de notre char et un peu la mascotte de notre peloton .
Enfin sur le flan gauche responsable de l’autre bolter, un ami, nous étions du même quartier et avions été choisis « volontairement » pour intégrer l’armée, Skis qui était autre fois souriant mais dont le cerveau de sa mère se répandant devant lui après un tir de pistolet laser d’un commissaire lors de son recrutement, lui donnais un visage toujours triste et blafard et une attitude des plus pessimiste.
En effet, lorsque ils sont venus nous chercher, sa mère opposant une résistance farouche, criant et gesticulant comme une « succube » dit le commissaire « son corps est possédé elle refuse de servir l’Empereur » avant de tirer froidement.
Depuis ce jour, Skis a un peu de mal avec l’autorité mais j’essaye quand même de le couvrir un peu.
Rad et Monor étaient les seuls qui avait fait un service militaire digne de ce nom. Tous les autres, dont moi-même, avons été formés sur le tas lors du dernier affrontement il y a de cela 3 semaines.
Aujourd’hui comme la dernière fois, ce sont des maudits peaux vertes que nous attendons ici.
Tous les pelotons blindés sont alignés, espacés par des troupes de garde et d’escouade d’armes lourdes. Cela nous permettait de couvrir toute la forêt de nos canons.
Notre 233 était sur la droite de notre peloton, au milieu le 232 un Leman Russ démolisseur « Wing » avec notre chef de peloton, Garar, ou « Gueulard » car il avais tendance a crier dans son micro, donnant souvent des maux de têtes a Rad et a gauche le 231 « Enfer » avec une lame bulldozer imposante, et surtout des lances flammes pour armes secondaires.
_Tenez vos positions !, pointez vos armes vers la forêt ! Tirez sur tout ce qui en sortira ! Pour l’Empereur !!!! criait Garar dans les oreilles de Rad.
Il n’avais pas besoin de nous répéter les ordres d’ailleurs.
Le doigt sur la gâchette, je mis en joue la forêt lugubre et brumeuse en attentant ces peaux vertes .
_ Préparez les saucisses les gars, ça va chauffer ! dit en riant le radio du 231.
Cela fit sourire dans le char.
_Surtout n’en donner pas trop à P’tit gars, ça la fait grossir vite. dit Monor dans notre char qui résonnait de nos rires. Noleen ne manqua pas le genoux de Monor.
_FERMEZ LA !!! gueula Garar, plus fort que d’habitude. Ils arrivent.
(Modification du message : 26-06-2007, 08:09 par onox.)
C'est bien sympathique, assez inhabituel par son point de vue (gugusse dans sa tourelle qui trouve le d'écrire ...) mais le style est clair.
Quelques fautes d'orthographes obscurcissent ce texte pas vilain pourtant, et l'énonciation manque parfois d'une certaine maturité, que l'on excuse facilement en se souvenant de l'identité du narrateur.
C'est donc un bon début, continue !! ^^
v'la
EDIT : juste un truc, relis vite fait les règles de la ponctuation dans les dialogues : - " [...]. ", et l'espace est après la virgule, on a tendance à inverser quand l'on tape mais une relecture permet de l'éviter.
(Modification du message : 26-06-2007, 20:10 par Sebastian Akios.)
Merci des conseils ^^
Pour les espaces apres les virgules, c'est quand même long . :p
Pour les ponctuations de dialogues , il me semblait aussi qu'il fallait faire comme cela , mais pour des dialogues mis sur le net on peut changer et mettre comme j'ai fais.
Enfin je vais finir de taper le chapitre 2 et je reposterais .
Merci
Voila le deuxième chapitre ^^
Chapitre 2 :
Le silence régnait dans le char, y compris dans la radio, tout le monde guettait la forêt prés à tirer dès le moindre mouvement.
Je balayais soigneusement les méandres de la forêt, ma respiration se faisant de plus en plus rapide. Ne voyant rien venir, mon regard se perdit sur les gardes à pied juste à ma droite, cachés derrière cette défense jugée « suffisante » par les stratèges.
Il n’y avait qu’un haut gradé, probablement un colonel selon sa cape et sa chevelure dégarnie, qui déniait sortir tout son buste du barrage. Je supposai que celui-ci semblait excité d’avoir un combat car les tremblements de son bras gauche, qui tenait son sabre, se faisaient de plus en plus distinct. Les « bleus » tremblaient de peur remontant sans cesse leur casque trop grand pour eux. D’ailleurs, il n’y avait plus de débutants proprement parlé car nous étions tous des novices, les vétérans ou confirmés ayant 1 à 3 mois de combat. Ceux ayant plus de 3 mois de services, ce qui était assez rare dans la garde à pied, sont les « survivants », titre honorifique mais qui rappelait sans cesse la courte vie d’un garde.
Je me demande comment je me débrouillerai avec un fusil laser. Mais j’ai mon bolter lourd, c’est déjà ça.
Perdu dans mes pensées, je fus ramené dans ce monde par des hommes qui pointaient leur doigt vers la cime des arbres. Des fumées et des flashs se dessinaient au-dessus de la forêt.
Et là enfin, les premiers orks arrivèrent en trombe de la forêt avec un rythme enragé vers notre direction. Ils furent généreusement accueillis par les tirs de tous les canons non loin des cibles. Le Leman vibra avec le recul de sa propre salve. Mon doigt appuya par saccade libérant des rafales successives de mon bolter.
_C’est bizarre, dit Monor d’un air étonné. C’est la première fois qu’ils font ça, arriver aussi disperser et qui plus est sans arme.
_Qu’est ce que tu raconte ? rétorqua Skis.
_ Il a raison, affirma Noleen. Ceux sont de drôles d’orks.
_De toute façon un ork… marmonna en souriant Skis
Pendant cette discussion et mon esquisse de sourire à la remarque de Skis, j’achevai un ork d’un bolt bien placé. Mes yeux se portèrent de nouveau sur les gardes et je les vis s’affoler, et à ma grande surprise, le colonel lui-même se recroquevilla. On ressentit alors des vibrations et des secousses intenses. Sensation dur à croire quand on connait la taille des amortisseurs en acier des Leman Russ. Je pointais alors mon viseur vers la forêt.
Les arbres s‘écartèrent, ils étaient même arrachés du sol et projetés soudainement en l’air par une immense créature dont sa taille colossal me laissa bouche bée. Un monstre aussi haut que les arbres, avec de longue cornes, des dents acérées et une armure en métal rouge peinte à la va-vite ( sûrement du grand art ork). Cette chose nous chargeait dans une indescriptible furie en poussant un cri roque et terrifiant. Ces pas secouaient la terre tel un « tir séisme » d’un Basilisk.
_Oh putain… lâcha Monor d’un air affolé.
_ Flinguez-moi ce Squiggoth ! hurla d’une force surhumaine notre chef. Aussitôt dit, enfin « gueulé », aussitôt fait. Tous les canons de Leman tirèrent à l’unisson dans un bruit de tonnerre.
Puis vinrent les tirs de bolter, d’auto-canons et de canons lasers. Le temps de reprendre mon souffle, je forçai la gâchette pour cracher tout ce que je pouvais. Ma main serrait de plus en plus la manette jusqu'à faire trembler la console en face de moi.
La bête hideuse se rapprochait de notre peloton, elle venait face à nous, la première salve de tirs ne fit rien ,soit ricochant sur son blindage primitif mais efficace, soit en se perdant dans le décor.
Les chars avaient beau tirer, cette atrocité ne flanchait pas et se rapprochait dangereusement de notre position.
_Surtout ne bougez pas ! Entendions-nous dans le casque de Rad malgré les tirs de toute sorte et les pas plus pressant de la créature.
Elle était si proche que je ne sentais plus mon cœur, ni mon corps. J’étais submergé par la peur. Mes yeux tellement écarquillés qu’ils devaient recouvrir mon visage. Mon tir se portait sur la patte avant gauche du Squiggoth. Mais tous les feux qui pleuvaient sur lui, ne le tuèrent et ne le stoppèrent pas. Aucun ne pouvait donc arrêter cette chose.
_Je ne veux pas mourir ! Criai-je dans ma tête.
Le Squiggoth était là, juste là, près a balayer notre fébrile Leman Russ par rapport à sa taille et à son poids. Il lui restait à peine 100 mètres avant de nous faucher.
_Blindés, préparez-vous au choc ! beugla avec désespoir Garar dans la radio.
On dit que la grand faucheuse est vêtue de noir, qu’elle est longue et fine s’avançant dans un silence de « mort ». La mienne était tout l’opposé, je ne pensais qu’à une chose : sortir du Leman et fuir peu importe si je suis exécuté par un tribunal de guerre après cette sanglante bataille. Je ne voulais pas mourir, mourir écraser, écrabouiller sous ces pattes griffues.
Ma mort m’attend.
J’aurai voulu fermer les yeux mais ils restaient grand ouvert visant toujours le monstre même si ma vision se recouvrait d’un rideau de peur et de larmes. Pendant ces secondes interminables, mon corps n’était plus. Je ne ressentais plus rien que ce soit la douleur aux fesses dû au siège, ma main appuyant la gâchette ou encore mes dents resserrées à l’extrême.
Soudain un flash me ramena à la réalité, un éclair verdâtre venait de frapper le Squiggoth sur sa gauche, le traversant de part en part .L’éclair alla finir sa course dans le sol, dans une gerbe de poussière soulevé par l’impact. Le Squiggoth s’effondra devant nous. Enfin sa tête et ses pattes avant car le reste de son corps tomba sur ma droite, juste devant l’infanterie en déversant sur eux tripes et organes de la bête.
Lorsque le Squiggoth fut sectionné en deux. Plus aucun bruit ne vint troubler cette fin mis à part le « spouirk » écœurant de la marée de boyaux pour inonder les gardes.
Après ce silence digne d’un autel de recueil de Spaces Marines, les cris de joie et de terreur bloqués dans les gorges se mélangèrent pour ne donner qu’un grand « brouhaha » de soulagement, de victoire et de vie.
La joie était au comble parmi les rangs, dans les blindés et dans le cœur de tous les hommes.
Je ressentis mon corps vivre en sautillant de mon siège.
_ Putain, j’aime cette vie de merde. Jura Monor reprenant son souffle.
_ Arrête de jurer ! rigola Noleen.
Nous avons tous ris. Un rire presque hystérique expulsant notre peur.
Nous étions six dans le Lourdeau mais seuls devant la mort. Chacun se consola, se tâta pour s’assurer que la vie ne les avait pas quittée. Safra serra fort contre lui un obus, Monor jura de nouveau pour que P’tit gars frappe son genou, Rad regardait le plafond du char, tandis que Skis et moi, nous nous fîmes une poignée de main tellement vigoureuse que je sentis les os de sa main, ou de la mienne d’ailleurs, craquer.
_Pour l’Empereur ! brama Gueulard par la radio.
_Pour l’Empereur ! clamèrent l’équipage.
La joie avait atteint son paroxysme.
_ Quelle victoire ! s’émerveilla Rad.
_ Ah ça oui ! affirmai-je.
_Mais quel blindé a fait ça ? interrogea Skis.
_ Rah ! Toujours aussi pessimiste toi ! rétorqua Monor. C’est une putain de victoire ! On les a enc… Aïe ! Il fut rappelé à l’ordre par un coup de coude dans le genou de la part de Noleen.
Soudain la radio grésilla.
_ Arrêtez de rire. Remettez-vous tout de suite à vos post ! « Enfer » nettoie nous ça ! hurla notre chef.
Le 231 sortit du rang et déversa son prométhéum sur la carcasse fumante du Squiggoth en prenant bien soin de ne pas éclabousser les gardes qui vomissaient leur repas, à nos côtés.
Ce répit nous permit à tous de reprendre nos esprits. Je me remis alors devant mon écran avec un grand sourire et le cœur vidé de toute peur.
_« Activité détectée dans la forêt à deux heures » lâcha soudain Rad d’un air surpris.
Je balayais la forêt de mon viseur vers les traces d’activités en face du peloton 3 à ma droite. Je vis les arbres s’écarter de nouveau, pousser à terre comme de simples brindilles.
Quelque chose allait sortir, quelque chose … de bien pire.
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Merci ^^
Comme l'a dit Sebastian précedemment, c'est un récit bien sympathique et dont on attend la suite bien que le n'ai pas bien comprit ce qu'était le rayon vert (un truc nécron ?).
Je n'aurais que trois remarques :
-Vu qu'une Waaagh ork compte plusieurs centaines de guerriers, ça m'étonnerait que le chef se mette à gueuler Victoire! parcequ'il ont buté une dizaine de gugus désarmés et un squiggoth.
-En quoi se demander quelle est la bestiole capable de tirer un rayon vert qui coupe un squiggoth en deux plonger dans le sol est-ce du pessimiste ?
-Qu'y a-t-il de pire qu'un squiggoth enragés qui vous fonce dessus ?
Citation :-Vu qu'une Waaagh ork compte plusieurs centaines de guerriers, ça m'étonnerait que le chef se mette à gueuler Victoire! parcequ'il ont buté une dizaine de gugus désarmés et un squiggoth.
On a le droit de gagner une bataille sans gagner la guerre ^^ !
Citation :-Qu'y a-t-il de pire qu'un squiggoth enragés qui vous fonce dessus ?
Deux squoiggoth enragés ? ... ou alors ma soeur ...
Ca continue dans la bonne lancée, c'est bien sympathique.
Une bataille de gagner c'est toujours bien non? :p
Pour le tir qui coupe le squi en deux, personne, dans la garde, ne sais ce que c'est donc :x
Pour la suite, je vous demande encore quelques temps. Aprés quelques critiques je compte améliorer mon écriture.
Merci ^^
et hop un autre ^^
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Chapitre 3 :
Une ombre volumineuse, de forme géométrique, se dessina dans l’obscurité de la forêt emportant la brume dans son mouvement. Un frisson parcoura mon dos en voyant cette sombre silhouette. Soudain, de petits bips retentirent du radar, détectant habituellement des objets mécaniques Orks.
_Multiples échos radars détecté ! cria Rad.
_Multiples ? Combien ? Donne un chiffre putain ! hurla Monor.
_Euh ... tou … toute ... toute la forêt ! balbutia Rad effrayé
_Qu’est-ce que tu racontes ? dit Skis.
_Il a raison … regarde là à 1heure… qu’est-ce que c’est ce truc… demandais je, la gorge serrée.
Une structure sculptée, ornée d’un immense cristal vert fluo et luisant, de couleur gris sombre métallisé, émergea de la forêt tranquillement. Puis, les échos qu’avaient détecté Rad se montrèrent. C’était des humanoïdes ayant la même couleur que la statue portant un bâton, dont l’extrémité luisait comme le cristal. Des ténèbres, ils s’avançaient comme ci de rien n’était, l’impressionnant déploiement de force de notre régiment ne semblait guère les troubler.
Les humanoïdes marchaient dans notre direction d’un pas lourd scrutant la plaine de gauche à droite.
_Que fait-on ? demanda Noleen.
_En attente d’instruction. questionna Rad à la radio.
Apres un moment de grésillement, la radio reçut un signal .
_231, 233! Formation échelon! 231, ouvrez le bal! 233, couvrez notre flanc droit. Détruisez-moi ces Xénos! ordonna fermement Garar avant d’hurler « Chargez! Yaaaah! ».
Sous la puissance de son cri de guerre, instinctivement nous hurlâmes emporté par ce soudain élan et le lancement de l’assaut.
Ni une, ni deux, Noleen fonça pied au planché suivant à l’arrière droite du char de
Garar, lui aussi dans la même position que «Enfer ».
Nous prenions souvent cette formation , « Enfer » en tête avec sa vitesse et son bulldozer renforcé qui bloquait la majorité des projectiles, puis « Wing » pour faire de « gros trou chez les mous » (disait Garar en se moquant à chaque combat) et enfin « Syphus » en couverture car nous étions le plus lent des 3.
La stratégie générale était de prendre en tenailles la structure ennemie. Le 2eme peloton le prendrait par la gauche ; le 3eme, en ligne, fera un assaut frontal et le 4eme le prendrait sur le flanc droit.
Pendant que nous avancions, les tirs de canons et de bolters des Leman se firent retentir.
L’infanterie lança quand à elle une attaque générale sur les Xénos à pied.
La charge lancée, nous écrasions les restes proprement nettoyés par « Enfer » du Squiggoth et foncions vers la forêt.
Nous prîmes nos positions et formions, avec les autres escadrons de blindés, un demi-cercle autour de la cible à 150 mètres de là ;« Enfer » s’arrêta à 50 mètres de la forêt. « Enfer » se plut de servir « à boire » à ces Xénos pour les plonger dans un océan de flammes.
Nous visions le cube grâce à tous nos canons. Mais les effets semblaient inexistants hormis les explosions des charges. Chaque bolt , chaque obus était bloqué avant d’atteindre sa cible par un mystérieux bouclier vert empêchait tout impact. Les feux paraissaient être absorbé dans un halo lumineux. Nos tirs restèrent sans effet jusqu’à ce que la statue s’ouvrit. Une étrange trappe tomba lourdement au sol, éclairée par une puissante lumière verdâtre.
Puis en sortit d’autres Xénos d’une démarche tout aussi paresseuse. Quel sentiment jubilatoire de les voir tomber comme de fragiles pantins à chaque rafale de mon bolter.
_Yaha ! Prends ça, ça et ça ! Comment ça toi aussi t’en veux ?! criais je devant ma console. Le Leman trembla une nouvelle fois dans un bruit de tonnerre et Monor me fit, avant d’éclater de rire:
_Prends en de la graine petit ! 5 d’un coup !
L’excitation était à son comble dans le blindé, tout comme dans la radio et les troupes qui nous avaient rejoint voyant ces fils de fer tombés en petites pièces.
« Enfer » se faisait plaisir à l’avant, la forêt se consumait dans un violent incendie.
Devant nous, tous les Xénos bipèdes jonchaient le sol dans un amas de tuyaux grisâtres. La structure quand à elle ne bougeait plus, sa lumière sur sa face avant s’éteignit. Le « cessé le feu » fut sommé, plus la peine de gaspiller des munitions sur des débris.
Une nouvelle fois des cris de joie et de clameur résonnèrent dans la radio, dans notre char et dans les troupes, vu leur expression joyeuse.
_Dire qu’ils ont battu les Orks. On les a bien remercié pour service rendu à l’Empereur, ria Rad.
_Tu ne devrais pas te moquer de l’Empereur, rétorqua Monor, tout aussi souriant que ce dernier.
_Bon…qui a les saucisses ? demanda un des hommes du 231.
_Soldat calmez vous. Faites une prière à notre Divin-Empereur. Sa main a béni nos âmes aujourd’hui.
Après une courte et légère prière, je m’étirai sur mon siège, comme si je revenais d’une dur journée de travail.
_Rien ne vaut une bonne victoire pour avoir le moral. Hein, P’tit gars ? taquina Monor en trifouillant les cheveux de Noleen.
Skis continua sa prière. Safra inspectait l’état de notre bon vieux « Lourdeau » et Rad écoutait attentivement la radio en attente d’instructions. Je me mis à observer les gardes savourant cette victoire. Certains d’entre eux examinaient les dépouilles de nos aimables mais défunts adversaires Orks et Xénos inconnus offrant des coup de pied ou de fusil laser par ci par là.
L’édifice ennemi, gravitant là, immuable, attira mon regard réveillant ma curiosité. L’énorme joyaux prit toute mon attention. Au bout de quelques secondes pendant que je m’interrogeai sur son utilité, une lueur de plus en plus vive l’anima. J’eus l’impression que la lumière s'amoncelait sur le cristal. Quelle magnifique vision. La sphère de lumière formée était d’un blanc immaculé au centre et d’un dégradé de vert clair et vert fluo vers l’extérieur.
_Qu’est-ce que... me demandais je en me replaçant correctement sur mon siège.
_Quoi ? me fit Monor tout souriant.
Soudain, un flash aveuglant puis un éclair identique à celui qui trancha le Squi jaillit de la pierre. La terre vibra violemment, ma caméra cessa de fonctionner laissant un écran grésillant, et un bruit sourd de tonnerre retentit dans nos oreilles d’une puissance affolante. Le Leman fut ardemment secoué, l’éclairage se coupa aussitôt. Sous le choc, tout le monde s’agrippa autant bien que mal. Des centaines d’étincelles inondèrent l’intérieur du char, l’équipement ne put résisté à cela.
_Putain ! C’était quoi ça ? répéta Monor affolé, pendant que les lumières de secours se déclenchèrent.
_On en sait rien. Tais toi, bordel ! jura Noleen. Safra, les munitions ?
_Ok, ça a l’air ok , bégaya Safra.
_ Rad ! cria l’équipage dans le même sursaut.
_Euh… chef de peloton… chef de peloton à vous… quelqu’un me reçoit ? A vous. balbutia Rad dans son micro.
Quelques secondes de silence suivirent son appel. Pendant ce court instant, j’ai cru que nous étions les seuls en vie, ou les seul morts.
Puis, les systèmes se relancèrent, la lumière et mon écran se rallumèrent .Je me ruai sur la gâchette pour savoir ce qu’il s’était passé.
Mon sang ne fit qu’un tour devant ce carnage digne des dieux du Chaos.
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Et la suite de suite ^^.
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Chapitre 4 :
Mes yeux n’osaient plus se refermer, de peur de ne plus jamais s’ouvrir. Je me croyais en enfer devant cette scène cauchemardesque. Tous ceux qui étaient là, il y a quelques secondes seulement, avaient disparu laissant une profonde entaille dans le sol, des flammes et des corps déchiquetés. Les chars du peloton 3 étaient détruis ; le plus à droite éventré et en feu, celui du milieu était renversé en arrière sous la puissance de la déflagration et du dernier, seule la partie avant existait encore. Des corps de gardes, du moins ce qu’ils en restaient, étaient éparpillés sur la plaine. Certains hommes étaient toujours en vie et quelques uns étaient coupés en deux priant pour avoir de l’aide.
Les débris de Xénos se ranimèrent, se rassemblèrent en se levant péniblement.
La vie revint les habiter. Ils pointèrent leur bâton vers les rares survivants et leur lancèrent des éclairs verts semblable à celui qui venait de dévaster le 3eme peloton. Les éclairs liquéfièrent protection, chair et os des pauvres gardes hurlant d’agonie et de terreur.
La chair fondit, donnant une bouillie verte et rouge à la place de toutes parties touchées.
Je vis un garde, essayant de résister, se faire dissoudre par 3 rayons. Pourtant il était toujours en vie, son visage se figeait dans la douleur pendant qu’il regardait sa peau se faire ronger.
Des morceaux d’hommes volèrent subitement dans des giclés de sang. Des Xénos, sans jambes avec une longue queu,e fauchaient et écartelaient vifs ceux qui trouvant encore la force de bouger.
J’étais tellement horrifié par cette scène que je ne repris conscience qu’avec un coup de pied de Monor.
_Hey ! Réponds bordel ! Ca va toi? me demanda t’il d’une forte voix.
_Oui… oui, ça va. Pas la peine de frapper si fort.
_Si tu répondais quand on te parle ça irait mieux.
_T’a fini de le crier dessus ! envoya Skis.
_Toi ta gueule !
_Mais va te faire f…
_Vos gueules tas de con ! hurla d’une voix stridente Noleen. Rad la radio ? Appelle le QG. Safra état du Leman ? Et les autres attendez le feu vert de Safra avant de faire feu. Safra ?
Safra était blafard. Il ne bougeait plus, frissonnant sur son siège et frottait frénétiquement son genou de sa main.
Rad reprit son sang froid et réclama des ordres sur les ondes de commandements.
_Ici 233 ,à vous ? questionna Rad
_Oui 233, parlez. répondit un homme
_Venons de subir tir ennemi, demandons ordre. Cria Rad
_Faites un état de la situation et rappelez. A vous ? dit calmement l’homme au bout du fil.
_Mais putain qu’est-ce qu’il croit ce con ?! hurla Monor. Bon on s’en fiche, ouvrez le feu !
_Tu n’a pas autorité pour ça. rétorqua Skis.
La tension montait dans le char et tous gueulaient l’un sur l’autre s’agitant comme des
hérétiques.
Soudain la radio s’activa, c’était Garar.
_Ici Garar, à tous les blindés, fuy… Retraite générale !
Noleen enclencha la marche arrière et « Couvrez mes fesses » dit elle.
_Compris les gars ! ouvrez le feu ! ordonna Monor
Je me remis devant mon écran, le doigt sur la gâchette. Les décharges vertes fusaient à chaque mouvement. La garde impériale fuyait elle aussi dans la plus grande pagaille.
Les hommes tombaient dans de terribles souffrances.
Je n’osai plus regarder la monstruosité qui fit ce carnage.
Nous commencions à quitter notre position de combat.
Certains gardes se rapprochaient de nous, essayant de s’agripper. Dans le feu de l’action, un de mes bolts arracha la tête d’un garde un peu trop près. Sa tête disparu dans une gerbe de sang écarlate et son corps tomba à genou. Je me suis jeté en arrière poussant avec frénésie la commande le plus loin possible de moi.
J’étais pétrifié par ce que je venais de faire, ce garde voulait se sauver lui aussi , il voulait vivre. Je n’eu guère le temps de reprendre mes esprits car Monor hurla :
_Attention il recharge leur caillasse !
_Les blindés, préparez-vous à faire feu sur mon ordre. cria Garar dans le grésillement de la radio et les cris de folie d’un membre de son blindé. Visez, enjoue, …feu !
Les 3 canons de notre peloton larguèrent leurs obus dans un grondement assourdissant et tous atteignirent l’ennemi. Juste après l’impact de nos canons, il déchaîna sa foudre sur nous. Ces tirs combinés ont permis de nous éviter de prendre l’attaque de plein fouet.
Le choc fut terrible, le Leman se souleva du sol vers l’arrière. Ma tête heurta violemment l’écran le brisant dans une pluie d’étincelles. Des morceaux de verres s’étaient incrustés dans mon crâne. En ouvrant les yeux, je ne voyais rien : les lumières avaient flanché. Mais soudain, je distinguai au milieu du char une auréole de lumière blanche descendant du ciel. Etait-ce donc cela le tunnel menant vers l’Empereur que l’on voyait une fois notre heure venue ? Etais-je mort ?
Une ombre passa alors devant moi pénétrant dans la lumière. Je revins à moi.
Après un bref regard dans le char, je constatai que j’étais toujours dans le « Syphus » mais aussi que je n’étais pas mort. Avec la lumière du soleil, je pus distinguer que Rad et Skis avaient perdu connaissance. Noleen méritait bien son titre d’as du volant car elle tenait le coup faisant son possible pour nous sortir de là. Quant à Safra, il essayait de sortir par l’ouverture où était la tourelle auparavant.
_La tourelle… où est la tourelle ? Où est Monor ... Mo… ? bafouillai je.
Je ressentais une étrange sensation de chaleur sur mes pieds. Ma tête se pencha dans des tremblements incontrôlables. Monor était là du moins une partie de lui. La chaleur que je sentais, était celle de ces tripes répandues dans le char. Le tir adverse avait arraché la tourelle ainsi que le buste de Monor. D’horreur, je relevais d’un coup sec la tête avec l’envie submergeante de rendre mon estomac.
Safra était en train de sortir par la brèche en criant comme un fou « Je ne veux pas mourir ! Aidez moi ! Aide moi ! ».
Je tentais de l’en empêcher mais il me repoussait à coup de pied en me traitant de démon.
Il sortit du char. J’extraie mon buste du leman. Safra sauta du char toujours en marche.
Il tomba lourdement avant de subir de violentes roulades. J’hurlais alors « Fais attention ! »
Hélas, il fut écrasé sous la chenille du 232 tel une vulgaire poupée. J’ai resserré mon poing, j’avais un tel sentiment de haine, de peur et de tristesse.
Dans la poussière soulevée par notre fuite, je pus constater à quel point la situation était catastrophique.
De lourdes fumées noires s’élevaient haut dans le ciel tout le long du front, par endroit des flash crépitaient.
Nous nous éloignions de plus en plus de ce chaos mais cela me semblait atrocement long.
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Merci ^^
Hmmm. Pour résumer la situation, je dirais qu'ils sont dans une sacrée merde. En tout cas, j'avais raison ! C'était bien un truc nécron ! En même temps il n'y a pas 36 races qui utilisent des éclairs verts . Par contre il y a ça :
Citation :Dans le feu de l’action, un de mes bolts arracha la tête d’un garde un peu trop près. Sa tête disparu dans une gerbe de sang écarlate et son corps tomba à genou. Je me suis jeté en arrière poussant avec frénésie la commande le plus loin possible de moi.
C'est pas un peu hipocryte non ? Leur char tombe en morceaux et ils sont poursuivis par un monolithe. Qu'est ce qu'il en a à faire si un abruti est venu se planter juste devant la tourelle ! En plus, avec la vitesse, la scène n'a dut durer qu'une seconde ! Si j'avais été à sa place, je me serais dit "Oups!", me serais arrêté de tirer une ou deux secondes, pour recommencer à tirer de plus belle !
Voila c'était juste pour avoir une critique à dire (sinon c'est pas drôle). En tout cas, c'est un beau récit que tu nous fais là et je te souhaite une bonne continuation !
Chapitre 5 :
Il fait beau aujourd’hui, hormis quelques nuages mais rien de quoi entacher ma joie. Je suis dans un convoi pour retourner dans ma ville natale, Limildi, située à plus d’un millier de kilomètre du front. La ville est toujours aussi belle que la dernière fois que je l’ai vu. La vie suit son cours, innocemment, paisiblement. Mon immeuble, d’un style propre à notre monde avec ces longues marches et ces bords sculptés, respire la vie. Les enfants jouent, les plus vieux se parlent par les fenêtres.
En haut des marches, ma famille me salut avec de grands sourires. Mon père est toujours aussi imposant avec sa grosse barbe noir et son air de vétéran dans son habit de travail. Ma mère est habillée avec sa robe de tous les jours, ces cheveux bruns flottant au vent. Et mon maigrichon de frère fait des saluts démesurés avec son bras droit, tenant dans l’autre main, notre bon vieux ballon familial. J’inspire de grandes bouffés d’air soulagé d’être parmi les miens.
Soudain un flash m’aveugle, le ciel s’assombrit. Mon immeuble prend la forme de la structure ennemi. Ma famille est toujours immobile. Je tente de les prévenir mais aucun mot ne sort de ma bouche. Un second flash trouble ma vue. Je me retrouve sur le champ de bataille d’Oldia. Seul. Aussi loin que se porte mon regard, la plaine et la forêt semblent infinies. Le froid m’envahit depuis l’intérieur, seuls mes pieds sont encore chauds. Je suis debout dans un océan de sang, de tripes et de membres. Tout autour de moi, des hommes sans tête me pointent du doigt. Ils m’accusent, ils me jugent. De leur doigts jaillissent des éclairs verts frappant mon corps à divers endroits. Après quelques secondes, mes doigts fondent puis les bras jusqu’à ce que mon corps entier ne soit que bouillie. La fin ne daigne pas venir me libérer. Je hurle de douleur mais aucun son ne se fait entendre. Il n’y a que le silence, ce silence à glacer le sang qui me répond.
Je veux mourir, je veux mourir …
_T’as fini de gueuler oui ! me dit Noleen en me collant une droite. Encore ce rêve, hein ?
_Oui. Lui répondis je d’une voix faible.
Mon corps était en sueur, une sueur glaciale. J’essayais de respirer doucement pour calmer les battements affolés de mon cœur.
_Tiens, bois ça. fit elle, me présentant un verre d’amasec. Je repoussais son gobelet en lui souriant.
_Où est Skis ?
_Toujours en prière. Tu devrais aller le voir, ça devient inquiétant.
_D’accord, je vais y aller.
_N’oublie pas dans 2 heures.
_Ah c’est aujourd’hui ?
_Oui.
Depuis notre retour, elle était devenu très maternelle avec nous. Elle me rappelait presque ma mère « fais ci, fais ça, n’oublie pas cela ». Dans d’autre circonstances, j’aurais souris mais j’étais le dernier de ma famille. Mes parents furent tués lors d’une attaque de Nécrons sur Limildi, les xénos qui nous avaient massacré, il y a de cela un mois. A la découverte de leur décès sur les tableaux recenseurs, je me suis emporté dans une rage folle. J’étais en larmes cependant seule la vengeance se fit sentir en moi. Skis dut m’assommer pour que je ne sois pas considérer comme fou. Depuis leur mort, je fais sans cesse ce cauchemar. Ne dormant qu’à de rares occasions, j’étais exténué à tous moments de la journée, même si une permission nous fût accordée.
Nonobstant du temps, on en avait, malgré la guerre qui faisait rage avec les Orks sur Nurildia au nord et les Nécrons sur Oldia au sud. La capitale d’Arandar tomba sous le joug de l’ennemi. La garde impériale ne pouvait tenir contre 2 armées et les renforts n’arrivaient toujours pas. Les xénos gagnaient chaque jour du terrain, les civils embarquaient toujours plus nombreux sur les cargos et les cadavres affluaient du monde entier. Etrangement, nous n’étions affectés d’aucune manière. Pourtant en un mois seulement, l’Impérium perdit 98% des terres rapprochant inexorablement la fin de notre planète. Le haut commandement voulait-il peut être économiser nos forces, peut être se disait-il « à quoi bon lutter ? ».
Je me dirigeais vers le sanctuaire, Skis y allait souvent à la recherche de réponses que le simple « Le Petit Guide du Fantassin Impérial » ne pouvait lui apporter. Il était devenu plus calme, plus posé, il n’avait plus de soucis avec l’autorité et ne cherchait plus à se faire remarquer. Nous priions souvent pour nos amis ainsi que pour remercier l’Empereur de nous avoir garder de la mort. Nous, le 2ème peloton du 28ème régiment de blindés, étions les rares survivants de l’apparition des Nécrons. Prés des deux tiers des forces employées à la défense du continent sud furent perdues. Rad fut déclaré disparu au combat pourtant nous l’avions ramenés, il était dans le coma. Mais personne ne nous croyaient. La bataille, enfin l’extermination, qui fit tant d’âmes perdus, n’était déclarée dans aucun rapport. Quelle journée atroce, nous avions survécu à un Ichar IV… Nous avions tous changer ce jour-là.
Les couloirs étaient vides, seul le bruit de mes pas résonnait. Il faut dire que nous étions dans une ville forteresse de l’Adeptus Mechanicus, Ariandi, la dernière encore sous domination impériale.
C’étaient de drôles d’hommes, enfin pour ce qu’ils leur restaient d’humains, toujours muets sous leur capuche rouge. Ils marchaient plutôt bruyamment, les crissements de leur mécanique ne les rendant pas discrets. Il fallait s’écarter de leur chemin sous peine d’être étrangler par une de leur pinces. Ils semblaient se méfier de tous, même de nos officiers.
Par contre, ils s’affairaient tout le temps à divers tâches, construction, conception et bien d’autres. Les usines encore en fonctionnement faisaient des pièces de rechanges pour rafistoler les carcasses de Leman ou de Baneblade sauvés du front. Idée saugrenue pourquoi ne pas en faire simplement de nouveau ? Mais bon, je n’étais pas l’un d’eux.
J‘arrivais enfin au sanctuaire. De nombreux gardes priaient l’Empereur en arborant l’Aquilla.
Après un bref regard pour trouver Skis, je me mis à ces côtés pour demander à l’Empereur de faire fuir mes rêves. Cette bataille m’avait atrocement marqué, que ce soit en mon âme ou mon corps. En plus de ces tourments, j’ai dû subir une opération, une plaque me fut implanter suite aux blessures causées par les morceaux de verres. Cette plaque me donnait des maux de tête atroces.
Au bout de 2 heures, je fis signe à Skis. Nous devions nous rendre à l’incinération de Monor. Les défunts ne pouvaient être monter dans les cargos alors ils étaient brûlés à la chaîne par un servant répétant machinalement « mort pour l’Empereur ».
Un fois à la salle d’incinération, tous les membres saufs du peloton 2 nous attendaient. Nous nous mîmes au garde à vous et saluâmes avec honneur notre ami. Noleen, à l’avant des rangs, fit un signe de la tête au servant pour lancer l’incinérateur. Elle restait forte, mais nous savions qu’il y avait un peu plus que de la camaraderie entre eux. En voyant ces flammes, je décidais d’y jeter mon ancien moi, je devais moi aussi être fort, ne plus douter.
En quelques secondes, les restes du corps furent à l’état de cendres grises. Noleen en prit un peu dans une petit capsule longiligne aux extrémités gravées, elle y attacha une chaîne et le mit comme un collier.
Les larmes aux yeux, elle tenait son nouveau pendentif un moment et nous dit : « le premier qui pleure, je le massacre ».
_Ce n’est pas elle qui pleure là ? murmura Garar.
_Pour les commentaires, c’est pareil. rétorqua t-elle.
Cela nous fit rire. Quand tout à coup, un technaugure avec une longue toge noire ainsi qu’une hallebarde énergétique suivi de 2 servant entra dans la pièce.
_ Je suis le technaugure, Algos Diméus de l’Adeptus Mechanicus. On m’a chargé de vous informer de votre incorporation dans les Skitarii. Cette affectation prenant effet immédiat, suivez-moi. Nous dit il d’une voix grave et déformée par son respirateur. Il se retourna d’un coup vif soulevant sa cape. Dans son dos, une imposante pince hydraulique était recroquevillée.
Nous étions tous ébahis par cette nouvelle, intégrer les Skitarii, l’armée du Dieu de la machine.
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Merci de vos yeux :p
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