Chair Et Acier

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<b>DE CHAIR ET D'ACIER</b>



<b>I - PRELUDE
</b>



<b>I - EXCOMMUNIS TRAITORIS</b>


La décoration de salle était presque normale, une salle circulaire et grande. À l'intérieur il n'y avait seulement ce qui semblait-être une table qui sortait directement du sol, au centre de la pièce. En fait, il s'agissait d'un projecteur hollographique, u modèle assez vieux trouvé dans un Space Hulk, et qui avait été remis à jour il y a... Quelques décennies ? Sans doute. Mais par qui ? Par lui, le Maître des Forges Baalor. Il était resté devant des journées entières, bien peu de temps, à fouiller les circuits de cette antiquité, il s'en serait voulu d'abîmer une chose aussi précieuse. Il ne savait pas de quel civilisation elle venaît, sûrement d'une raçe Xeno éteinte, ou alors l'objet était encore plus vieux qu'il ne le pensait.


Après la réparation, venait le temps de la récompense : le savoir que contenait la machine. Les codes posés n'avaient pas résistés longtemps à son génie incroyable, mais il constituait un casse-tête appréciable. Il appuya avec une de ses mains méchaniques sur une touche du clavier accroché au projecteur, et les antiques systèmes se remirent en marche. Au dessus de l'objet une planète, puis deux, les lunes autours se précisérent en même temps qu'un soleil apparaîssait puis finalement ce fut tout le système solaire complet qui se dessina. Pour quelque chose d'aussi vieux, il était d'une précision incroyable.


Le système solaire était composé de sept planètes qui tournaient autours du soleil, des lunes tournant autours des planètes, on pouvait voir les éruptions solaires et les comètes qui passaient autours. L'une des planètes étaient plus grosses que les autres, elles semblaient toute ce tenir loin de la " grande soeur ", nommé Thersandros. Cette dernière avait un climat normal, même si on pouvait voir en regardant bien que de nombreuses forêts recouvraient la surfaçe de la planète. <i>Encore une de ses minables planètes sauvages</i> pensa-t-il. Il approcha l'une de ses mains, une griffe, près des boutons, hésita, et appuya rapidement sur une sucession de touches. Le vieux projecteur fit un aggrandissement sur la planète.


Elle ne lui était pas inconnue : dans son cerveau, dont la majeure partie des neurones ont été remplacés par des puces electroniques, les circuits s'activent pour retrouver l'information qu'il cherche. Et il se souvint d'une planète qui prospérait grace à sa position près d'un tunnel Warp considéré comme calme. Il se souvint aussi comment, lorsque les Iron Warrior durent fuir Terra après la mort d'Horus, cette planète échappa au courroux de Perturabo à cause des serviteurs du Faux-Empereur qui les suivaient de près.


<i>Peut-être faudrait-il que je m'occupe maintenant de cette tache ?</i> pensa-t-il brievement.


Ses rêveries furent interrompues par le bruit d'une porte qui s'ouvre. La pièce, jusque là juste éclairé par la lumière du projecteur holographique, put enfin profiter d'une source de lumière stable. La grande salle apparut comme aussi grande qu'elle en avait l'air dans le noir, mais sans aucun décoration, juste la machine antique qui reposait au centre. De même, le profil du Maître des Forges apparût enfin : un homme de 2m30, qui portait une des mythiques armures Tactical Dreadnought, ou Terminator pour les profanes. Des étoiles chaotiques se trouvaient sur les jambière, le torse et l'epaule gauche de l'armure , tout en laissant apparaître les symboles de sa Légion sur l'épaule droite. L'armure était sobre, et totalement recouverte de gris, mais de nombreux bras sortaient de son dos, tous équipés de façon à rendre son propriétaire encore plus dangereux qu'il ne l'était déjà. Un masque d'acier représentant un visage moqueur, qui avait cependent un air de fou furieux, cachait son visage.


La personne qui venait d'entrer était un Iron Warrior qui portait une armure énergetique de base, et qui avait dû remplacé son bras droit par un bras en acier. Comme le prouvait les deux cornes sur son casque, il s'agissait d'un champion.


- Maître des Forges, nous avons un problème.


- Quoi encore ? Nous avons perdu un vaisseau ?


- Non, nous en avons croisé un. Un vaisseau des Thousand Sons, possédé d'après ce que nous savons. Ils ont envoyé des messages télépathiques à nos Archivistes, leur chef voudrait que vous lui accordiez quelques minutes, maître.


- Leurs forces ?


- Plusieurs escouades de Thousand Sons, mais également des mutants, des psyckers, ainsi que d'autres créatures et traîtres. Nous n'avons pas vu d'artillerie ou de Terminators, maître. Tout ceux qui se trouvent dans notre Cuirassé le savent, et dans les équipages des autres vaisseaux la rumeur commençe à se répendre. Quels sont vos ordres, maître ?


- Si vous n'avez rien d'autre à me dire, donnez l'ordre à la flotte entière de les anéantir.


- Celui qui semble être le chef a dit qu'il voulait que vous connaissiez son nom : Akhoris.


- Faites le venir.


- Bien maître.


Le Maître des Forges regarda son serviteur partir, puis retourna à l'étude de sa carte en attendant son " invité ".


Une dizaine de minutes plus tard, la lumière du couloir éclairait de nouveau la salle. Le fameux Akhoris entra, avec le champion qui était déjà venu. Il portait l'une des armures normales de sa Légion, le bleu et l'or offrant un contraste inquiétant sur une personne de sa puissance. Il ne semblait pas gêné d'être en " territoire ennemie " et se permi même de rire en entrant dans la pièce. Tandis que le champion Iron Warrior reculait, lui avançer vers le maître des lieux sans crainte.


- Bien, grogna le Maître des Forges, que me veux-tu encore ?


- Voyons, est-ce une façon d'accueillir un vieil ami ? Après tout, je t'ai déjà aidé.


- Et moi aussi, je t'ai déjà aidé. Je te rappele que notre dernière collaboration a failli finir sur ma mort, et a finit sur un echec sanglant.


- Justement, nous ne pouvons nous permettre de rester sur une défaite, expliqua-t-il, je te rapelle que tu me dois encore un service puisque c'est grace à moi que tu as échappé aux serviteurs du Faux-Empereur.


- Et grace à toi que ma flotte et ma compagnie ont été réduites à presque rien. Je t'ai laissé venir, s'était ma dernière faveur.


- Ne soyons pas rancuniers, je suis sûr que nous arriverons à nous entendres. Et puis, le climat actuel n'est-il pas favorable à nos retrouvailles ? Toutes les forces impériales du secteur sont sur Cadia et ses alentours à cause de la XIIIème Croisade Noire qui vient juste de se mettre en route, tous les regards, de l'Inquisition à nos frères ignorants, sont braqués sur l'Oeil de la Terreur ! clama-t-il. Si nous attaquons maintenant, notre victoire sera inévitable ! Et peut-être atteindrons-nous la récompense suprême ? fini le sorcier en chuchotant.


- Grmf, certe, certe. Se serait un paris risqué, murmura-t-il, mais qui pourrait rapporter gros... Très gros...


Il tourna le dos à son interlocuteur et fit quelques pas en avant. La décision reposait entre ses mains, une chance comme cellle-là ne se reproduirait pas avant longtemps, mais un echec n'était pas non plus impossible... Perturabo ne tolérerait pas un nouveau massacre comme celui d'il y a vingt ans, et il n'avait aucune envie d'avoir sa propre Légion comme bourreau... Mais tout de même, la récompense valait bien tout ses risques ? Depuis le temps qu'il écumait le Warp en pillant les flottes du Faux-Empereur et des Xenos dégénérés, il méritait bien une récompense tout de même !


- Soit ! Ainsi donc, je t'accorde une nouvelle fois ma confiance.


- Et tu ne seras pas déçu, mon vieil ami, comme gage de ma bonne foi je te laisse même choisir notre victime.


- Hé bien, dit-il en se retournant, elle est déjà choisie. J'ai même une carte détaillée, très détaillée...


******


Hé bien merci de m'avoir lu. Déposez vos critiques, pour m'aider à améliorer la suite.


Il s'agit de mon premier texte sur l'univers de 40K, et je tenais à faire quelque chose sur les Iron Warriors (mes chouchoux du moment ^_^).

(Modification du message : 24-05-2007, 13:39 par Arakor.)

Salut,


j'ai bien aimé le texte...


J'avoue que le "grade" Maître des forges m'a fait penser plutôt à des squats de prime abord, ensuite un maître d'un monde forge (hé hé)...


Juste deux ou trois fautes que j'ai vu : Psycker Psyker


autours ...autour du soleil


Méchaniques ...de ses mains Mécaniques


s'était ...c'était ma dernière faveur


Ses rêveries furent interrompues par le bruit d'une porte qui s'ouvre. faute de style ... qui s'ouvrit


Voilà on attend la suite

Je trouve que c'est un assez bon texte. Je me réjouis de voir la suite. Je crois que holographique ne possède qu'un seul "L". A part ça bravo. Donne nous vite la suite.

Merci pour les commentaires, ça fait vraiment plaisir. ^_^


Ce chapitre est plus court (et j'en suis moins fier, j'ai eu plus de difficulté pour l'écrire). Plus qu'un chapitre et on va passer aux choses drôles, ou peut-être dès le suivant, faut voir avec moi-même...




Citation :J'avoue que le "grade" Maître des forges m'a fait penser plutôt à des squats de prime abord, ensuite un maître d'un monde forge (hé hé)...

Et pourtant, c'est le " grade " officiel des chefs Iron Warriors.


****


<b>De Chair et d'Acier</b>



<b>I - PRELUDE
</b>



<b>II - Imperium</b>


L'Astroport était en sommeil cette nuit, alors que normalement il tournait vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais exeptionellement les vaisseaux avaient été obligés de rester dans l'espace. Certains capitaines et marchands se plaignaient, mais l'autorisation de fermature avait été signée par l'Inquisition elle-même, et qui s'opposerait aux Serviteurs de l'Empereur eux-même ? Personne... Du moins, pas directement.


Sur la piste d'atterissage principale, pas moins de deux milles Vétérans et Troupes de Choc des divers régiments de la planète formaient une haie d'honneur, pour un visiteur bien particulier. Le Colonel-Comissaire, qui représentait tout ceux de son ordre, avait veillé à ce que tout le monde soit à sa plaçe, de telle façon que vu de haut on aurait dit qu'un enfant avait passé des heures à mettre en ordre ses soldats de plomb. Les plus stressés n'étaient pas les militaires, qui ne tenaient pas à bouger d'un seul minimètre, mais les représentants du Sénat de la planète, et du système solaire par la même occasion. Ils regardaient sans arrêt l'immense horloge qui surplombait l'Astroport, héritage d'une époque désormais oubliée de tous.


Le Comissaire avait passé des nuits entières à inspecter son uniforme à la recherche de la moindre poussière. Il tenait la tête droite et haute, devant l'espace en forme de rectangle destiné à l'attérissage de la navette tant attendu. Il était au milieu de la haie d'honneur, droit et inflexible comme l'Empereur l'attendait de chacun de ses hommes.


Autours de son cou un collier pendait, il resplandissait dans l'obscurité, une récompense qu'il avait mérité après des batailles qui avaient duré des journées et des semaines entières d'après ses paroles, des semaines passées dans le sang au milieu des cadavres de ses hommes et des pitoyables Xenos qu'il avait combattu. Il portait avec fierté le " Cimetierre Carillon ", la preuve d'une vie dédiée à la protection de l'Imperium.


L'un des sénateurs fut envoyé par les autres afin de demander à l'homme décoré ce qui se passait, il était encore plus inquiet et suait, et par la même occasion se passait tout le temps un mouchoir en lin sur le visage pour enlever les gouttes de sueur.


- Êtes-vous sûr qu'il arrivera ? Je veux dire, c'est...


- Oui, dit le militaire en grognant, j'ai vérifié une dizaine de fois que nous étions sur le fuseau horraire de Terra, loué soit l'Empereur, et par la même occasion l'heure arrivée. Dans une minute et quelques secondes il arrivera.


- Bien, bien... gémit l'autre en s'éloignant.


Le Commissaire ne se trompa pas et l'invité d'honneur arriva dans les délais indiqués, alors que la grande horloge commençait à faire sonner les douze coups de minuit. La navette était petite, abordant l'insigne de l'Imperium sur la porte principale, mais possédait un armement tout à fait respectable dans des batailles spatiales. Lors de l'atterisage, les Gardes Impériaux ne bougèrent pas d'un pouce, tandis que les " courageux sénateurs " reculaient avec une crainte qui pouvait passer pour un respect religieux.


La porte principale de la navette s'ouvrit lentement, tandis que des silhouettes apparaissaient dans l'intérieur du vaisseau impérial. Quand elle fut entièrement ouverte, le spectacle militaire commença.


- Soldats de l'Empereur, cria le Comissaire, GARDE À VOUS !


Dans une coordination parfaite, les protecteurs de la planète executérent l'ordre de leur supérieur en se mettant au garde à vous, reprenant tout de suite après leur immobilité digne de statues.


L'invité tant attendu se contenta d'un hochement de tête pour félicitations, et avança lentement vers le Colonel-Commissaire qui n'avait pas bougé, mais qui ressentait un certain soulagement que ses hommes n'aient pas fait d'erreurs.


Le visiteur apparût alors, s'était un homme qui semblait avoir la quarantaine, grand, chauve et avec une peau fonçée. Il portait l'une des armures traditionnelles des Inquisiteurs, elle recouvrait son torse, ses bras et ses jambes. Elle était de couleur dorée, sur l'épaulette et le pectoral droit le symbole de l'Inquisition avait été gravé au fer rouge. Il portait un marteau qu'il maniait à une main, même sans l'observer longuement on pouvait savoir qu'il devait s'agir d'une arme redoutable si elle était maniait par un expert. Il se mit devant le Colonel, ils étaient de la même taille, en ayant une allure de grand seigneur afin d'imposer le respect à tous ceux présent dans la salle.


- Je présume que vous êtes le Colonel-Comissaire Iphicrate ?


- Oui monseigneur, il s'agit bien de ma personne.


- Bien, lacha-t-il séchement. On m'a parlé de vous avant que je vienne ici. Vous devez savoir pourquoi je viens ici ?


- Oui, nous avons reçu un message de l'Ordo il y a un mois terrien et une semaine ici.


- Parfait. Ne perdons donc pas de temps. Et renvoyez-moi ces incapables chez eux, ils ne semblent pas être prêt pour me renseigner.


En effet, les senateurs affichaient tous des signes de peur, ils s'étaient groupés comme pour se soutenir mutuellement, essayant d'être aussi droit que le Comissaire, mais ils avaient l'air encore plus pitoyable qu'avant.


<i> Quoi ? Que se passe-t-il. De quoi parlent-ils ? Nous allons mourrir !! Je dois faire bonne...</i>


L'Inquisiteur arrêta son inspection mentale. Ces misérables ne méritaient pas qu'on leur accorde un peu de temps. Il recentra son attention sur l'homme en façe de lui, qui se tenait dans la même position depuis plusieurs minutes. Son dossier lui avait été transmis avant son départ, le fils d'un haut-gradé cadien, qui a donc été envoyé logiquement à la Schola Progenium. Cela lui accordait aux yeux de l'agent de l'Inquisition une confiance relation, ou du moins quelque chose qui s'en approchait.


- Nous avons passé trop de temps ici. Faites revenir ces soldats à leur base, ces politiciens à leurs manigences, il me semble que le chemin vers la capitale de cette planète sera long.


- Selon vos ordres, répondit-il. Soldats ! enchaîna le Comissaire en se retournant, retournez à vos transports ! Sur le champ !


Dès qu'il finit son ordres les protecteurs de la planète sortirent en rang de la salle. Ceux qui étaient au premier rang formèrent une colonne et sortirent, et ainsi de suite pendent une dizaine de minute jusqu'à que la piste de l'Astroport soit totalement vide. Evidemment, le Commissaire et l'Inquisiteur n'attendirent même pas le début de la " parade militaire ", le dernier étant pressé.


Le militaire eu une impression bizarre en voyant que le complexe entier étant vide. Lors de ses nombreuses vides il l'avait toujours vu remplie, en se demandant comment il pouvait y avoir encore de la place pour la multitude de vaisseaux qui arrivaient. Il était précédé du précieux invité qui en profitait pour faire connaissance avec l'environnement de la planète. Le ciel n'avait pas de traces particulières de pollution grave, même si le ciel semblait avoir une teinte légèrement jaune par moment.


Le décor était sobre, à la limite du vide. Tout les districts de l'Astroport semblaient être des cubes et des rectangles assemblés tous ensemble, autours d'un cylindre à base octogonale. Ceci renforcait encore l'aspect de prison qu'avait le complexe, qui toutefois n'était pas fait pour le citoyen " normal ".


Les deux hommes avançaient rapidement jusqu'à franchir les grilles electrifiés de l'entrée. Couplées aux batteries qui se trouvaient derrière et aux panneaux d'interdiction, elles remplissaient efficacement leur rôle qui était de faire peur, et de servir de défenses.


Juste devant les portes, une Chimère attendait le Colonel-Comissaire et l'Inquisiteur. Sa peinture de guerre lui permettait d'être presque invisible, et peut la remarquait dans la furie des combats. Dès que les deux impériaux, le véhicule commença à se réveiller afin de servir. La porte d'accès s'ouvrit en percutant le sol, et se ferma avec autant de finesse. Les personnages s'assirent sur les " bancs " prévuent à cette effet. Le légat inquisitorial fut le premier à parler.


- Bien, notre voyage étant long j'aimerais vous posez des questions, si cela ne vous gênes pas.


- Votre rôle est de posé les questions, et le mien de répondre, lacha le militaire.


- Parfait. Commençons par le régime politique : on m'a informé qu'il s'agissait d'un régime sénatorial, les senateurs representant les parties politiques, qui élisent ensuite le Gouverneur Planétaire. Une démocratie, si je ne me trompe.


- Presque, vous y étiez presque. Les sénateurs viennent bien des parties politiques, mais sont élus par les représentants des divers branches de l'Adeptus Terra. Le Gouverneur Planétaire est donc forcément " proche " des différentes organisations de l'Imperium.


- Ogliarchie donc, je n'oublierais pas ça. En second, le monde est classé comme Monde Civilisé, très peuplé, autosuffisant en nourritures. Cependent j'ai vu dans mes dossiers qu'il exportait beaucoup de légumes et fruits, un luxe sur beaucoup de planètes, une raison ?


- Hé bien, répondit le haut-gradé de l'armée, cela vient du fait que le Sénat a incité les gens il y a quelques decennies à quitter les villes pour revenir aux fermes et aux champs, les cités devenant trop peuplés.


- Intéressant.


Le pilote était resté silencieux, n'osant pas jeter de regards aux deux hommes qui dialoguaient, tellement ils étaient supérieurs à lui. Il suivait son chemin, ne voulant pas mettre les deux personnes en retard, ce qui aurait pû lui coûter cher. À la fin de la deuxième heure de route, il se permit tout de même une remarque , priant avant l'Empereur pour qu'il lui donne sa protection.


- Seigneurs, je suis désolé de vous interrompres, mais nous allons devoir faire un arrêt.


- Pourquoi donc ? grogna l'Inquisiteur qui n'aimait point les surprises.


- Hé bien, essaya de se justifier le soldat, le temps se dégrade de plus en plus. Un ou deux éclairs ont failli nous frapper et la pluie commençe à rendre impossible les déplacements, j'ai reçu il y a une demi-heure une transmission demandant d'arrêter tout les transports militaires pour ne pas endomagger les véhicules et...


- C'est bon ! Arrêtez vos palabres et conduisez nous à l'endroit sûr le plus proche !


- Heu... Il y a une base près d'ici qui...


- Faites vite incapable ! hurla l'homme noir.


- J'espère que cela ne vous déranges pas, monseigneur, cependent si vous désirez vous entretenir avec l'Etat-Major du système solaire c'est le bon endroit... tenta de rattraper le Comissaire.


- Finalement, ce déluge est peut-être bénie de l'Empereur, Colonel-Comissaire Iphicrate. sourit l'illustre visiteur

(Modification du message : 19-05-2007, 19:44 par Arakor.)

<b>DE CHAIR ET D'ACIER</b>



<b>I - PRELUDE
</b>



<b>III - WAAAGH !!!</b>


La ville semblait abandonné depuis plusieurs dizaines d'années, les batîments eux tombaient en morceaux et les murs les plus résistants se fissuraient déjà de tout les côté. Le port qui avait fait la fierté de la cité d'Atlantis commencait à s'effondrer sur lui-même. Les grues et autres structures qui étaient en construction étaient déjà tombés dans les hautes-mers et étaient maintenant à la dérive en pleine océan. La plupart des bateaux flottaient encore, ils étaient la seule trace d'un passé glorieux. Ils étaient vides de tout occupant, leurs cargaisons attendent que quelqu'un vienne les utiliser.


La cité en elle-même n'était pas en meilleur état. Les routes pavés avaient fait places aux tranchéegrossières et aux trous creusés par les obus. La plupart des murs qui séparaient la ville en quartiers, et qui devaient permettre une meilleur défense en cas d'invasion, avaient été rasés par les nouveaux occupants qui trouvaient que cela ne facilitait pas le passage des chars et autres blindés artisanaux. De même, la plupart des batîments avaient été reconstruits selon les goûts de leurs occupants, ce qui donnait à la fin un style très... Tribal.


Dans ce qui fû avant la glorieuse Place Sebastian Thor, qui possédait avant une magnifique statue de la célébre personne, un grand rassemblement se faisait. Tout les occupants de la ville, ou presque, se trouvaient maintenant là, devant une grande citadelle dont les immenses tours semblaient percer le ciel. À l'intérieur une cérémonie pour le moins insolite se passait : sous l'oeil des vitraux repeint pour être " conformes " aux simboles des nouveaux habitants plusieurs peaux-vertes hurlaient tous ensemble un cris de guerre : le fameux WAAAGH !!! des Orks.


Celui qui était le chef se trouvait fièrement sur l'ancienne autel, un air conquérant. Le Big Boss étant dans sa Méga-Armure, des crocs en or attachés pour montrer son immense richesse. Sa Pince Energetique et son Mega-Blasta suffisaient à imposer le respect à tout ceux qui le voyaient. Il se joignait avec joie aux hurlements de ses Boyzs qui lui obéissaient parfaitement. Derrière lui, une immense lune jaune grimacante entourée de flammes noires avaient été " peinte " sur le mur qui abritait avant des fresques impériales d'une beauté divine. Une grande bannire attachait au dos du chef représentait le même symbole. . D'un coup, sans prévenir, il frappa plusieurs fois sur le sol avec son immense pince pour que tout le monde se taise. Un des Mekanos derrière lui lui mit un petit bout de fer relié à divers fils devant sa gueule garnie de crocs.


- WAAAGH !!! les Bad Moons !


- WAAAAAAAAGH !!!!!!! reprièrent-ils en coeur.


- Bien bien, m'tenant on va passer o'chozes zérieusses ! L'petits zoms nous ont frakassé une'fois, mais pas du tout deuxe !


- WAAAAAAAAAAGH !!!!! le hurlement se fit plus fort


- Bah voala, mes Mekanos zont konstruit de gros kargots ki ki vont nous tranzporter de là à là-bas ! On va leur mettre LA HOOOOOOOOONTE !


- WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGH !!!!!!!!


À cet instant, grace aux " porteurres d'cris " qui se trouvaient dans toutes les rues, l'intégralité des Orks et des Gretchins pouvaient profiter du discours de leur chef. Au même moment, tous entonerent une hymne de joie en l'honneur des Bads Moons et de leur Big Boss Rushnak.


- HE BAH TENANT... TOUS O'KARGOTS !!!!


- WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGH !!!!!!!!!!!!!!!!!


Comme un seul Ork, ils allérent tous vers le port où les fameux kargots sortaient des Manufactorums, maintenant ateliers des Mekanos. Ils ressemblaient plus ou moins à des bateaux à vapeur assemblés avec des bouts de métaux récoltés partout (y compris en les arrachant à certains batîments !). Les constructeurs se tenaient eux fièrement aux commandes de leurs vaisseaux, abordant sourires machiaveliques et airs triomphants en même temps. Les premiers arrivés sautérent littéralement sur les batîments marins, qui étaient concus pour ce genre de choc, et eurent le droit de manoeuvre les " gros blastas " à l'avant des kargots. Cela donnait souvent des " équipes " très particulières pour des bateaux qui l'étaient tout autant.


À la fin, quand toute la WAAGH !!! était embarqué (saufs les raleurs et autres poltrons qui restaient pour la défense), y compris les Gretchins qui s'étaient fourrés dans les caisses ou les sous-sols, le kargot du Big Boss arriva enfin. Comme il était coutume chez les Bad Moons, il était recouvert de leur fameuse lune grimacante un peu partout, ainsi que de nombreux signes de richesse comme les crocs attachés un peu partout. Il devait bien faire la taille de trois kargots " normaux " (si ce terme peut s'appliquer aux constructions orkoïdes) et crachait de véritables nuages de vapeur. Le meilleur de tous les Gros Mek de la WAAAGH !!! commandait lui-même ce monstre marin.


- MAINTENANT... À L'ASSOT DES MERRES !!!


Tout les kargots se mirent au même moment à activer leurs moteurs et se mirent en route vers les combats qui les attendaient. Les Orks commencaient déjà à courrir dans tous les sens sur les ponts des navires à scruter la mer pour savoir quand ils arriveraient. Les Mekanos, enfermaient dans leurs cabines, faisaient entre-eux un concours pour savoir qui arriverait en deuxième sur les plages impériales... Car il fallait que se soit le Big Boss qui arrive en premier, sinon qui sait ce qu'il ferait...


En parlant de lui, il était dans sa cabine avec ses " plusse faim stratéjoguerre " pour savoir quand il faudrait débarquer. Au centre de la petite pièce (à l'echelle des Orks) se trouvait une table en bois et une carte grossière des plages où ils débarqueraient, ils bougeaient dessus de petites figurines représentant l'immense horde. Même si ils étaient dotés de quelques sens de la strategie pour des peaux-vertes, cela n'était tout de même pas vraiment exeptionnel. Après avoir passé des heures entre-eux à discuter et à se " donner " des coups de boule, ils arrivérent à une conclusion : un assaut general et surprise quand il ferait mauvais temps pour que les kargots aient une propulsion grace aux vagues... Ridicule comme l'aurait dit n'importe quel général de l'Imperium.


*****


<i>Deux semaine plus tard</i>


Le Big Boss Rushnak s'était effondrait sur son trône fait d'acier et de fer, avec deux grands crocs de Squigs qui l'entouraient. Il bavait légèrement sur lui-même, grognant dans son sommeil des ordres de bataille incompréhensibles. En même temps, il ronflait et arrivait à couvrir le bruit des moteurs, chacun au bord de l'explosion à chaque moment.


- BIG BOSS !!! BIG BOSS !!!


Celui qui était appelé se réveilla en criant un immense " CHARGEZ " à l'attention de Boyzs qui ne l'entendaient pas. Il se redressa, essuya la bave avec son poignet et se tourna vers le Mekano qui lui avait crié dessus.


- QWA ENCORE ?


- Hé bah chef, on voit l'plageux des zoms !


- E l'tam, lé coman lui ?


- Bah Gork et Mork sont pa tro tro gentilleux ça...


- M'ttez les parleurs de kris à fond la caisse !


Les Mekanos appuyérent sur des tonnes de bouton qui sortaient presque entièrement des panneaux de commande, en même temps des tonnes de lumière de toutes les couleurs éclairaient la salle. Le Gros Mek fit un signe de main à son Big Boss pour lui dire que tout était prêt.


- Les Boyzs ! Rushnak aux Boyzs, j'é un bon p'tit mezage pour vous ! M'tenant ke l'on é pré, CHAAAAAAAAARGEZ !!!!!!


Tout les Mekanos firent transmettre les " ordres " du Big Boss à ceux qu'ils transportaient, qui réagirent en hurlant leur cri de guerre fétiche.


Ils foncérent tous dans les " garages " qui se trouvaient dans les kargots, pour se mettre sur des zembarkadéres, plus ou moins des barges de débarquation des humains simplifiés au maximum. En même temps les portes d'accès s'ouvrirent en claquant dans l'eau, laissant le champ libre aux eaux qui s'enfoncérent dans les batîments navaux, pour permettre aux Boyzs d'aller vers les plages. Avant même d'être en contact avec l'eau ils commencérent à ramer avec leurs kikoups pour débarquer sur les plages humaines.


De l'autre côté, les gardiens du " Mur de l'Océan Vert " comme on l'appelait ne pouvait rien voir à cause de la tempête qui défigurait totalement la mer. Ils étaient comme à leur habitude à leurs postes dans les bunkers et à leurs tourelles en essayant de voir ce qu'ils y avaient dans la mer. Au début, ce fut seulement un peu de sang qui se mélangeait avec le sable mouillé, puis des bouts de métaux assemblés grossièrement entre eux.


À la fin, ce fut finalement des Orks par dizaines, par centaines et enfin par milliers qui touchérent la plage pour foncer sur leurs " zennemis de d'pui toujourres ". Les commandants impériaux ne virent cela qu'au dernier moment, et ordonnérent à leurs soldats, qui ne voyaient rien, de tirer sur le sable . Loin dans la mer les kargots et les Mekanos commencaient à tirer à l'aveuglette sur ce qu'ils croyaient être les bunkers des humains , la plupart du temps ils touchaient des peaux-vertes mais les rares tires qui touchaient au but suffisaient à destabiliser les pauvres gardes impériaux.


Dans les airs, les Bombers Orks lachaient leurs bombes dévastatrices, qui souvent faisaient elles-même exploser des mines, provoquant des réactions en chaîne. Les pilotes des bombardiers durent cependent s'arrêter vite pour se ravitailler, ils avaient tout laché dès de le début.


***


Dans l'enfer des tranchées, les soldats impériaux tentaient tant bien que mal de repousser la vague d'Orks qui arrivait. Au dessus d'eux, les batteries essayaient de faucher autant de peaux-vertes qu'elles pouvaient. Derrière, il entendit un bruit de claquements métalliques : de nouveaux soldats venaient. Un des soldats, sur un coup de tête, lança une des grenades aveuglantes qu'il possèdait, malgré la fureur des cieux les gardes virent pendent quelques instants l'immense horde qui semblait sortir des mers. Cependent, ces courtes secondes permirent aux batteries de mieux voir où étaient leurs ennemis.


Peut-être qu'il restait un espoir ?


***


Le décors était inamical : des caisses empilées les une sur les autres, et ainsi de suite dans les quelques dizaines de mètres carrés que faisaient la pièce. Derrière l'une d'entres-elles, une ombre surgit des ténèbres pour y replonger tout de suite après.


Au même moment, un duo d'hommes arrivérent, ils étaient tachés de sang, ils refermérent rapidement la porte et se mirent au fond de la salle. Les ombres semblaient bouger, comme si quelqu'un s'amusait à les faire bouger. Soudain, un horrible bruit de couinement se fit entendre.


L'un deux, le plus courageux, alla voir d'où cela venait. Le gémissement semblait emanner d'une simple caisse de bois. Retenant son souffle, il l'ouvrit pour y voir... Une petite chose verte. Du haut de son mètre, il prenait tout l'espace dans le cube de bois. Il regardait étrangement le soldat, qui avait son fusil braqué sur lui. D'un seul coup, le même soldat senti un couteau s'enfonçait dans son dos, puis plusieurs autres.


Dans l'ombre, plusieurs Grots sortirent pour aller sur les deux cadavres encore chauds. Ils cherchaient un repas, ils l'avaient trouvé...


***


Le Colonel Leodes voyait son monde s'effondrer d'un coup. Ses radars, ses DCA, ses bunkers, ses hommes, tout son matériel sophistiqué ne suffisait pas à repousser des barbares Xenos ! Pour lui, cette situation était inadmissible ! Seulement, déjà les peaux-vertes avaient passé les champs de mines et les tranchées, commançant à enfoncer les portes principales des bunkers. Par chance, il avait <i>su</i> qu'il devait convoquer tout les Lieutenants-Colonels en charge de la défense des bunkers, sûrement que le Divin Empereur l'avait voulu.


Sur une carte représentant la plage, ils voyaient tous des icônes représentant les forces en présence, celles qui représentaient la WAAAGH !!! ne cessaient d'avancer vers eux. Personne ne se serait attendu à un débarquement dans ces conditions, il maudissait le ciel qui les avait empêché de voir leurs ennemis venir. Fatalement, il n'y avait qu'une seule solution : il prit sa radio, connecté à toutes celles de la zone, et commenca son message.


- Ici le Colonel Leodes, ordre de retrait général vers Iota, je répete ordre de retrait vers Iota.


Il éteignit l'objet, sous le regard de ses hommes qui ne comprenaient pas. Il fit un simple signe de la main leur ordonnant de partir tout de suite, tandis que lui-même partait vers l'entrepôt, les Xenos étaient rapides mais ils ne pourraient tout de même pas rattraper à pieds les Chimères. Avant de quitter la pièce, il fit une priére à l'Empereur pour le remercier.


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Alors qu'une autre vague d'Orks mettait pied à terre, ce fut cette fois-ci le Big Boss lui-même et ses Nobz qui touchérent le sable. Rushnak leva les yeux au ciel, voyant que la tempête ne faisait que s'emplifier, il devait avoir fait quelque chose à Gork, et peut-être même à Mork, ses kargots ne tiendraient pas indéfiniment sans port. Il se demandait quand même combien des Bombers avaient réussie à revenir sur les kargots pour zavions.


Lentement, ils avancaient au front tandis que l'artillerie lourde débarquait en même temps. L'un des Nobz qui venait juste d'arriver osa poser une question à son chef :


- Dîtes chef, komment kon n'y va po ?


- Kar on attend que l'Boyzs y marchent sur toutes les mines.


- Haaa... J'comprends po...


- Kar komme ça t'explossera pas gretchin !


- Haaa... Z'êtes trop for...


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Les immenses portes en fer cédaient déjà, après dix minutes de résistance façe aux kikoup's des Orks. Derrière se trouvait ni plus ni moins que les survivants des divers Régiments, qui avaient comprit qu'il n'y avait pas besoin d'attendre un ordre de retrait pour partir. Ils avaient barricadé les portes en les soudant avec des fuseurs, et ça avait l'air de marcher... Jusqu'à maintenant. Tant bien que mal, ils essayaient de faire démarrer les Chimères, ils avaient eu le temps de mettre l'essence, mais pas d'enclencher le démarrage.


Alors que les peaux-vertes semblaient repartir (pour faire quoi ?), le premier transport blindé démarra enfin. Le pilote, qui avait foncé dans son véhicule dès que les attaques avaient commencé, était trop heureux pour dire quoi que se soit. Bientôt imité par d'autre, il parti de l'ancienne base côtière en hurlant intérieurement de joie.


C'est seulement alors que sa radio, dans une de ses poches, se mit à vibrer...


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Rushnak regarda pensivement le tableau de commanda. Son Gros Mek personnel appuya pour lui sur les divers boutons, jusqu'à que toutes les lumières soient vertes. Et le Big Boss commenca à parler.


- BOOOOOOOONJOUR les zoms, a qu'on vousse a troooop kassé là ! Vot' p'tite baze, l'est à nousse !


- WAAAAAAGH !!!


- Héé ouai, z'êtes trop pas d'Orks, s'été encore plusse drôle qu'avec vot' gros village ! Bouuuuuuuh !


- Chef chef ! Y'a un problème !


- Qwa ? Tu vois pas, j'suis occupé !


- Bah non, la g'osse 'adio ma'che plusse !


- QWA ?? Z'ETES UN GROS TAS DE GROTS !!!


- Bah, c'est à cauze d'Go'k, et p'être Mo'k, z'ont cassé la g'osse fil du k'ieu' !


- Bah pas grave, r'mettez moi cette WAAGH !!! en place et on s'fait une baze !


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Le Lieutenant-Colonel Tenys maudissait son supérieur autant qu'il le pouvait, fuir alors que l'ennemi pouvait encore être combattu ? Une honte ! Il n'hésiterait pas à en informer l'Etat-Major qui, il en était sûr, prendrait les mesures qui s'imposaient pour qu'un tel crime contre l'Imperium soit punie ! Lui et son régiment avaît dû fuir à pieds, il savait que le vieux Leodes était un renard, il voulait le supprimer maintenant pour que personne ne découvre son odieux méfait !


Avec le reste de ses hommes, quelques centaines encore sur les deux milliers que son Régiment comportait, ils avaient dû suivre un chemin en pleine forêt afin que les Xenos ne puissent pas les poursuivre. La seule escoude compléte était composé de ses êtres affreux nommés abhumains, des horreurs que l'Empereur lui-même ne tolérait pas, seuls des êtres impurs pouvaient les utiliser dans une armée aussi ordonnée que la Garde Impériale ! Les Ogryns, leur vrai nom, venaient juste d'arriver sur le front quand ils entendirent l'ordre de se replier. Pour une raison connue d'eux-seul, ces êtres éprouvaient une véritable adoration pour tous les gradés, hauts ou non, de la Garde Impériale, particulièrement les Commissaires. Au début le Lieutenant-Colonel leur avait ordonné de rester au front, mais ils l'avaient menacé en disant que les ordres étaient les ordres, qu'il fallait partir.


L'un d'entre-eux, le Gros Malin, avait " ralié " tous les soldats qui n'avaient pas entendu le message ou qui n'avaient pas eu envie de l'appliquer. Beaucoup n'avaient pas hésité à suivre ses ordres, malgré le fait qu'il n'était pas vraiment humain, trop contents de quitter cet enfer vert. Tenys se sentait maudit par l'Empereur pour qu'un ridicule monstre de foire lui vole son rôle de guide de SON Régiment. Il était humilié dans son honneur, dans son âme, jamais il ne pardonnerait à ces créatures et à ces traîtres de lui avoir fait ça.


Alors qu'ils quittaient enfin la forêt touffue qu'ils ecummaient depuis l'attaque des Orks vers la douzième heure, pour revenir à des prairies, ils apercurent enfin la base nommé Iota. Elle était quasiment enfouie sous les Monts Rouges (qui avec la nuit et la tempête toujours présente avaient un air mystique), et elle possédait un accès spécial pour les mines et la mégapole nommé Magnesia, à sens unique bien sûr. L'entrée principale était masqué, il s'agissait simplement d'une des parois des montagnes qui était une simple illusion. Ce qu'il ne fallait pas faire pour faire plaisir à l'Adeptus Mechanicus. Tout les soldats foncérent sur le mur de roche fantomatique et ils passerent de l'autre côté.


Tout de suite le décor changea : c'est seulement en voyant le changement brutal entre la roche et le métal qu'on se rend compte que la Garde Impériale est prête à faire n'importe quoi pour cacher ses bases. La véritable entrée était une salle rectangulaire, de largeur suffisante pour faire passer trois chars moyens en même temps. Au bout se trouvait une porte qui mennait à la base nommé Iota. Le Lieutenant-Colonel avanca le premier, son pistolet en l'air au cas où. Alors qu'il approchait, un groupe de Sentinelles camouflées apparut, le cockpit de l'une d'entre-elle s'ouvrit et son pilote toucha le sol mettalique.


- Nous vous attendions, grogna-t-il, des eclaireurs ont repéré un Régiment presque décimé dans la forêt.


- Vous savez, un peu d'aide n'aurait pas été de trop, répondit Tenys sur le coup.


- Déjà, vous êtes arrivés donc vous n'aviez pas besoin d'aide, et puis il fallait que nous soyons sûr que vous n'étiez pas poursuivi. Enfin, entrez maintenant, une enquête est menée pour savoir si l'ordre de retrait de votre supérieur était justifié.


Sur ces derniers mots il retourna dans son véhicule, tandis que les portes s'ouvraient.


J'espère que vous avez apprécié. ^_^


Je pensais faire un chapitre full-Ork, mais finalement j'ai préféré une alternance des points de vue.