L'héritier D'horus

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Voila une histoire écrite pendant les vacances et qui, j'éspère, vous plaira.


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<b>L’Héritier d’Horus</b>
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« L’hérésie est comme un arbre. Ses racines plongent dans les ténèbres, tandis que des fruits empoisonnés à l’aspect engageant s’offrent aux yeux de tous et tentent les imprudents. Vous pouvez couper ses branches et le brûler jusqu’à la souche, il repoussera toujours plus vigoureux et pendant ce temps, ses racines grossissent et noircissent le sol, le corrompant et se nourrissant de l’essence même du mal, plongeant profondément afin d’étendre leur emprise. Telle est la nature de l’hérésie et c’est ce qui la rend si difficile à éradiquer. Mai elle doit être détruite, les feuilles, les fruits, les branches, le tronc et les racines, combattue sans répit pour l’empêcher de se propager et de nous engloutir définitivement, car ce jour là, nous serons perdus. Aujourd’hui soldats, nous allons couper une nouvelle branche de cet arbre, ses fruits et ses feuilles. Pour l’Empereur, car telle est Sa volonté. »


Ainsi s’était achevé le discours enflammé du commissaire MacCaraine à ses troupes. Duncan ne l’avait écouté que d’une oreille distraite, repensant à la façon dont il avait atterri dans la soute de ce vaisseau, au milieu de ces hommes qu’il ne connaissait pas et qu’il ne voulait pas connaître. Il se demandait si il avait bien fait de vouloir devenir scribe à l’Administratum sur la planète Zéta366. En effet, alors qu’il rentrait chez lui après une autre journée harassante de travail, Duncan avait été encerclé avec une cinquantaine d’autres par des gardes impériaux ; le commissaire MacCaraine leur annonçant fièrement qu’ils allaient avoir l’honneur de renter dans les armées au service de l’Empereur. A ces mots, toute la foule avait palie, certains s’évanouissant. Son ami Douglass qui se tenait à coté de lui avait pleuré. Ils avaient suivi un entraînement rudimentaire, apprenant à se servir d’un fusil laser et à recharger les batteries sans faire exploser l’arme.


Maintenant il se trouvait dans les cales de ce vaisseau, en route pour la planète Zéta355 que des hérétiques avaient attaqué.


« A la gamelle !!! »


Le cri avait retenti, amplifié par les haut-parleurs. On leur servit le truc habituel, un biscuit nutritif immangeable sauf si on le trempait dans une soupe qui était imbuvable sauf si l’on y trempait le biscuit. Cela avait un goût de noix de coco et Duncan avait horreur de la noix de coco. Cette fois cependant, les soldats avaient reçu une provision de barres énergétiques.


« On arrive !! On va se battre !! J’ne veux pas y aller, les copains y sont tous passés !! »


C’était un soldat vétéran qui, d’une voix terrifiée, avait annoncé ce que tout le monde redoutait. Il fut promptement abattu d’une balle dans la tête par MacCaraine qui passait par là. En effet, deux semaines plus tôt, tous les habitant de la planète Zéta355 et presque tous les soldats professionnels de Zéta366 étaient morts en défendant une seule planète. Celui-ci n’avait pas fait exception à la règle. Et un murmure commença à s’élever dans les rangs.


« Oui soldats, ce présent cadavre n’a pas menti, les précédents soldats sont morts, ils ont failli à leur tâche, ils n’ont pas réussi à protéger Ses possessions, ils n’ont pas satisfait Sa volonté. Celui-ci n’a pas échappé à la règle, il a dut s’enfuir avec une navette abandonnée et a été réengagé. Maintenant il est mort, comme meurent les traîtres. Des Spaces Marines sont en route mais ils n’arriveront pas avant une semaine (dans les meilleurs délais), c’est pour cela que nous devons établir une tête de pont et tuer le plus d’hérétiques possible pour permettre aux super soldats de chasser définitivement les démons de cette planète. Désormais, tous ceux qui élèveront la voix seront exécutés, tout groupe de plus de deux personnes sera exécuté, toute tentative de fuite par quelque moyen qu’il soit sera puni de mort. »


Ses dernières paroles furent accueillies par un grand silence, un silence de mort…


Plus tard, les « soldats » retournèrent à leurs occupations. Certains priant l’Empereur ou nettoyant leurs armes. Devant Duncan, deux jeunes gens qui ne devaient pas avoir plus de 14 ans jouaient à se tirer dessus avec leurs fusils préalablement déchargés. Ils ne s’amuseraient pas autant dans quelques heures. Soudain, il vit son ami Douglass accompagné d’un autre passager à l’aspect peu engageant qui se dirigeait vers lui. En passant, il lui passa un bout de papier plié en quatre. « Nous sommes une centaine dans le vaisseau à vouloir prendre le contrôle du bâtiment. Si tu veux survivre, rejoins nous sur le pont médian dans deux heures. Nous massacrerons tous ceux qui ne se seront pas soulevés. ». Duncan se trouvait face à un dilemme. Une centaine de soldats ne représentait rien sur ce navire où étaient entreposés des milliers d’hommes mais si les rebelles réussissaient à prendre les loyalistes de vitesse, ils pouvaient prendre les commandes, faire changer le vaisseau de route et accéder aux armes lourdes. Il vit qu’à présent, ils se dirigeaient vers les deux gamins qui avaient arrêté de s’amuser. Un des deux suivi les conspirateurs, tandis que l’autre rejoignait sa couchette avec un air triste. Une heure plus tard, il en était toujours à cette réflexion quand une annonce des haut-parleurs résolu le problème d’elle-même.


« Ici le Commissaire MacCaraine, cent rebelles ont été surpris en pleine conspiration contre l’Empereur. Ils ont été jetés dans les réacteurs du vaisseau et il en sera ainsi pour chacun de vous si vous essayez de vous soustraire à Sa volonté. »


Duncan regarda le gosse, il s’était mit à pleurer. Un air de morosité s’était abattu sur la future chair à canon et il y avait déjà eu une dizaine de suicides. Dans quelques heures, ce serait le moment de vérité.


Duncan avait été placé avec une vingtaine d’hommes sous l’autorité d’un sergent et embarqués dans un transport prévu pour dix. L’adolescent avait été inséré dans leur groupe et pleurait dans un coin, tout le monde le regardant. A un moment, le sergent s’en aperçu et s’approcha doucement de lui, son pistolet laser à la main. Le gamin le regarda droit dans les yeux. Le sergent leva son arme. Il y eut un flash, du rouge sur une paroi, tout était fini.


« Si vous ne savez pas vous battre, vous servirez de chair à canon ».


Ce furent les seuls mots que prononça le sergent avant de regagner son poste. Le compte à rebours venait de s’afficher sur la porte, plus que 60 secondes. Le sergent prodigua ses conseils comme si rien ne s’était passé. « Dans une minute, nous allons atterrir, restez groupés autour de moi. Si vous me perdez de vue, cherchez un abri et appelez moi. Je suis le sergent Hinckels. » Dans le fond, un homme se tira une balle dans la tête. Personne ne lui accorda un regard. Tous savaient qu’il ne serait pas le seul à mourir aujourd’hui. Plus que 20 secondes. La navette se mit à trembler, indiquant qu’elle perdait de la vitesse. Plus que 10 secondes. Un grand choc, il avaient atterri entiers, mais le resteraient ils longtemps ?


La porte s’ouvrit, deux soldats sortirent, immédiatement tués par une rafale. Le sergent s’engouffra à son tour, lui aussi accueilli par des tirs. Il tira huit balles de son pistolet et fit signe à Duncan et aux autres de le suivre. Quelques mètres plus loin, ils virent cinq cadavres vêtus de robes rouges, portant des étendards avec au sommet le signe du Chaos Universel et étant armés de pistolets laser et d’épées rudimentaires. « Ce sont des fanatiques, ne vous inquiétez pas, ces fous ne sont pas les plus dangereux mais les plus nombreux. Ce sont nos cibles prioritaires. »


Ils se mirent en marche, abandonnant les cadavres. Duncan repensa aux paroles du sergent, ces fous ne sont pas les plus dangereux, ils n’étaient pas les plus dangereux mais ils avaient déjà emporté deux des leurs, réduisant leur nombre à 17. Alors qu’ils marchaient, Duncan regarda le paysage. Le ciel était rouge, d’un rouge sang et était zébré d’éclairs rouges. La ville tout entière était en ruine. La terre aussi était rouge et le paysage était parsemé de piques surmontées du signe du Chaos Universel ou de têtes humaines. Duncan se surprit à trouver tout cela beau.


Soudain, un cri perçant déchira le ciel. Instinctivement, tous les soldats se baissèrent en levant leurs armes. Sauf le sergent qui savait ce qu’il avait à faire. « Ne vous inquiétez pas, ce sont des rapaces, ce ne sont pas nos cibles, d’autres équipes vont s’en occuper.». Comme pour approuver ses paroles, un tir d’auto-canon abattit deux rapaces et des cris de joie s’élevèrent, qui se transformèrent en cri de souffrance quand les démons se jetèrent sur leurs agresseurs pour les déchiqueter. Après quelques secondes, cinq créatures réapparurent, l’une tenant un soldat hurlant entre ses griffes pour le lâcher quelques mètres plus loin afin qu’il s’écrase au sol. Duncan et ses camarades regardaient le spectacle d’un air ébahi quand ils entendirent un bruit sur leur gauche. Un groupe de dix fanatiques qui ne les avaient pas vus venait d’apparaître. « Feu !!». C’était Hinckels qui venait de leur intimer l’ordre de tirer, joignant le geste à la parole. Après un instant de flottement, tous les belligérants reprirent leurs esprits et la fusillade commença. Les fanatiques tombaient mais les tirs en avaient attiré un autre groupe et l’escouade du sergent se trouva encerclé. Ils n’étaient plus qu’une dizaine quand les fanatiques se replièrent. Avec étonnement, Duncan se dit qu’aucun d’entre eux n’avaient essayé de le toucher.


Cela faisait maintenant trois jours que Duncan et ses camarades étaient sur cette planète. Partageant leur temps en se cachant et en tendant des embuscades. Deux des leurs étaient morts et le sergent avait pris la décision d’arrêter leur progression vers le spatioport car ils n’étaient pas assez nombreux pour affronter les spaces marines du Chaos qu’ils ne manqueraient pas de rencontrer. Spaces marines qui d’ailleurs semblaient patrouiller dans la zone à la recherche de quelque chose, ou de quelqu’un. Dans le fort intérieur de Duncan, une petite voix lui criait que c’était lui qu’ils cherchaient et qu’il devait les rejoindre, mais il n’osait pas. Il en était à ces sombres réflexions quand Hinckels se planta devant tout le monde car il avait une annonce à faire. « Cela fait trois jours que nous sommes sur cette planète. Avec les quatre autres passés dans le vaisseau, cela fait sept. Les Ultramarines devraient arriver aujourd’hui ou demain. Je suis fier de vous soldats, vous avez accompli votre mission et … ». Il n’eut pas le temps de finir sa phrase car une explosion formidable, suivie d’un mur de terre l’interrompit. Ici et là étaient répandus les organes, externes ou internes, du sergent et de ses hommes. Duncan se releva, couvert de terre et de sang humain. En levant les yeux, il vit cinq spaces marines du Chaos armés de bolters. L’un d’eux avait du lancer une grenade à fragmentation, ce qui expliquait le carnage. Duncan chercha instinctivement son fusil dans son dos, là où il avait l’habitude de le ranger mais ne le trouva pas. Il ne lui aurait d’ailleurs servi à rien car on disait que peu de chose pouvait traverser l’armure d’un space marine du Chaos. Il choisit donc de prendre ses jambes à son cou, espérant les semer à travers les décombres de la ville en ruine. Il courait donc, jetant parfois des coups d’œil apeurés derrière lui pour voir si les hérétiques étaient toujours à ses trousses. Il vit que les spaces marines ne lui tiraient pas dessus, se contentant de le suivre. Alors qu’il courait à en perdre haleine mais se trouva devant un mur haut de cinq bons mètres. Il était dans une impasse. Il se retourna et vit les guerriers arriver derrière lui. Quatre d’entre eux s’agenouillèrent tandis que le plus grand d’entre eux s’avança vers Duncan pour s’agenouiller à son tour. Duncan entendit alors une voix assez aigue et criarde résonner à l’intérieur de son esprit. C’était le Space Marine qui lui parlait.


« Nous t’avons enfin trouvé, Héritier d’Horus. Les dieux te recherchent. Ils veulent que tu accomplisses ta destinée. »


Duncan fit un pas vers celui qui lui promettait un pouvoir que n’égalait que celui de l’Empereur. Au fond de lui, Duncan savait que le Space Marine disait la vérité et la petite voix qui lui hurlait de le rejoindre s’était fait un peu plus insistante. Il n’eut pas le temps d’en faire un deuxième. Une rafale de bolts fut tirée par des Ultramarines enfin arrivés. Abattant les soldats du Chaos. Un Space Marine à l’armure finement ouvragée se tourna vers lui. Sa voix se révéla puissante et sûre d’elle, presque le contraire de celle du space marine du Chaos.


« Soldat, donnez nous votre nom et le nom de votre supérieur.


-Soldat Duncan monsieur. Sous les ordres du Sergent Pinckels. Euh…non, Hinckels


-Suivez nous soldat. Votre mission ici est terminée. L’inquisition a décidé d’utiliser l’exterminatus. Nous avons ordre d’évacuer les soldats gradés et le plus de Gardes possible. »


.Les dieux virent la scène d’un oeil dépité mais optimiste. « Ils ont gagné un répit ». « Pas pour longtemps ».


J'attend les commentaires et si ça plait, je posterais la suite.


L'histoire est intéressante et j'attend la suite. Mais j'ai deux commentaires:


1-Il me semble que l'héritier d'Horus devrait avoir un minimum de pouvoir inné ou du moins être de forte constitution. Pas comme un bête scribe. et est-ce que Horus aurait vraiment des descendants?? ou juste une idée personnelle


2-N'exagère-tu pas un peu le côté terreur devant la bataille genre tout le monde se fait sauter la gueules tout plein de rébellion et de suicide??


oh et une fois zeta366 devient zeta355. Erreur de tape??


Sinon ton histoire est bonne et j'attend la suite.


Citation :L'histoire est intéressante et j'attend la suite. Mais j'ai deux commentaires:
1-Il me semble que l'héritier d'Horus devrait avoir un minimum de pouvoir inné ou du moins être de forte constitution. Pas comme un bête scribe. et est-ce que Horus aurait vraiment des descendants?? ou juste une idée personnelle


2-N'exagère-tu pas un peu le côté terreur devant la bataille genre tout le monde se fait sauter la gueules tout plein de rébellion et de suicide??


oh et une fois zeta366 devient zeta355. Erreur de tape??


Sinon ton histoire est bonne et j'attend la suite.

1-En fait, il a des pouvoirs mais ne sait pas encore comment les uiliser ( ce qu'il est censé découvrir tout au long de l'histoire). De plus, je me suis dit "Pourquoi Horus n'aurait-il pas eu des descendants ?". Donc je me suis dit quil en aurait un certain nombre et qu'il aurait donné à ceux-ci une apparence chétive pour qu'ils se fondent dans la masse.


2-Il est possible que j'ai un peu exagéré la mentalité des humains mais je voulais un peu montrer le côté vraiment dur du 41e millénaire (gosse de 14 ans engagés, rebelles jetés dans le réacteur du vaisseau...) et, de plus, ce ne sont que des citadins et des enfants que l'on force à se battre sur une planète envahie par des hérétiques et des démons pour protéger les nobles et les notables en attendant que les Spaces Marines arrivent et règlent la situation de manière définitive.


Pour finir, Zéta366 et Zéta355 sont deux planètes d'un même système solaire, l'une est attaquée donc, pour se défendre, l'autre contre-attaque car comme tout le monde le sait, la meilleure défense, c'est l'attaque.


J'en profite pour poser quelques questions à un joueur Garde Impériale qui passerait par là :


Un simple GI peut-il devenir Kaskrin ?


Si oui, comment?


Les Kaskrins ont-ils accès aux Valkyries ?


Un inquisiteur peut-il se retrouver en train de commander des Impériaux ?


Merci d'avance


Pas eu le temps de lire l'histore, donc quant aux questions:


-les Kasrkins sont les troupes d'élite cadiennes, intégrées au régiment. A ne pas confondre avec les Troueps de CHoc (même équipement), mais sortant de la Schola Progenium , comme les commissaires, entre autres, et qui sont regroupés entre eux en régiments à part.


Donc oui, un Cadien peut s'élever au rang de Kasrkin, mais généralement il faut une formation poussée, reçue très tôt.


A savoir que d'autres régiments ont l'équivalent des Kasrkins, locaux s'entend bien.


-En terme de règles mot à mots, non car il ne sont pas nommés "StormTroopers", ou Troupes de Choc. Mais restons logique, ce sont bien des Troupes de Choc, donc oui.


Ah et pour enfoncer le clou, les Kasrkins sont exclusivement Cadiens!


-oui, l'inquisiteur peut commander ce qu'il veut, il est juste en dessosu de l'Empereur niveau carte blanche (pour faire simple), du garde impérial jusqu'au space marine, en passant par les légions titanqieu et les Ewoks ^^


Citation :De plus, je me suis dit "Pourquoi Horus n'aurait-il pas eu des descendants ?".
Peut-être parce que les space marines sont stériles ?
C'est bien d'écrire à partir du fluff mais le fluff a ses règles : c'est une base de références communes à l'auteur et à ses lecteurs, qui permet de n'écrire que l'essentiel, l'apport de l'auteur ; le décorum est fourni. Cependant, si tu modifies ces références, sans préciser même pourquoi et comment, c'est difficile de te lire, ce n'est plus le même univers.


Le seul descendant possible d'Horus est ainsi un clone. L'expérience fut tentée et les autres légions détruisirent ce reload : mort au déjà vaincu.




Citation :2-Il est possible que j'ai un peu exagéré la mentalité des humains mais je voulais un peu montrer le côté vraiment dur du 41e millénaire (gosse de 14 ans engagés, rebelles jetés dans le réacteur du vaisseau...) et, de plus, ce ne sont que des citadins et des enfants que l'on force à se battre sur une planète envahie par des hérétiques et des démons pour protéger les nobles et les notables en attendant que les Spaces Marines arrivent et règlent la situation de manière définitive.
Quel intérêt légitimerait le transport (coûteux) de civils et d'enfants vers un monde touché par un raid chaotique ? Tu as visionné "Stalingrad" avant d'écrire ces lignes et l'image te paraissait sympa ?
Des débuts de la révolution industrielle jusqu'à la première guerre mondiale, de l'aube des sociétés sédentaires jusqu'à la mécanisation de l'agriculture, le jeune humain est adulte, et donc travaille, vers 13 ou 14 ans. C'est toujours le cas pour 60 % des juste'adultes de notre monde.


Avant que tu ne te fendes d'une suite, le Captain ayant (bien) répondu à tes questions, à moi de t'en poser une : dans l'Imperium, quel est l'age légal de la majorité ?


Citation :Peut-être parce que les space marines sont stériles ?

Non sérieux ? Je savais pas je joue Tau. De toute façon, Horus a très bien pût faire un clone de lui même sans le dire à personne en modifiant certaines caractéristiques physiques (on est au 41e millénaire merde) fait travailler ton imagination vieux.




Citation :Quel intérêt légitimerait le transport (coûteux) de civils et d'enfants vers un monde touché par un raid chaotique ?

Peut-être empêcher les hérétiques de se rassembler et d'utiliser le spatioport pour attaquer la planète Zéta355 ?




Citation :à moi de t'en poser une : dans l'Imperium, quel est l'age légal de la majorité ?

T'a de ces questions toi...J'en sais rien. et, de plus, je précise que ce les anciens dirigeants de Zéta366 qui ont ordonné l'attaque. Qu'est-ce qu'ils en ont à fou*** qu'on envoie des femmes et des enfants ? (surtout que les armées impériales comptent déjà des femmes).


Pardon pour le double poste mais bon, puisque c'est lu, autant mettre la suite.




<b>Les destins entrelacés</b>

Le sergent Amadeus Podzoliseur, affectueusement surnommé Nightbwik par ses soldats regarda la ligne d’horizon. Un étranger n’y aurait vu que du brouillard mais Amadeus était habitué. Il distinguait parfaitement la masse grouillante qui se dirigeait vers les murs de sa cité. Les plus petits servants d’écran de tir aux plus gros. Les premiers tirs ennemis fusèrent et vinrent s’écraser sur la porte en adamantium qui avait été renforcée en précision de l’assaut Xenos. Les défenseurs répondirent alors avec des canons et des obus à l’acide, et de gros trous apparurent rapidement dans les rangs ennemis, les armures et les chairs dévorées par le liquide corrosif. Quand les cruels extraterrestres arrivèrent au contact, la porte et une partie du mur céda devant l’assaut, ensevelissant les défenseurs sous des tonnes de gravats. L’inquisiteur Calveus qui avait assisté au bain de sang regarda d’un air impassible les envahisseurs massacrer les humains dans les rues.


« Nous devons partir serviteurs. Xercis, tirez sur les cuves d’acides pour ralentir l’ennemi. »


Le serviteur lobotomisé équipé d’un lance-missile lourd tira et les cuves en question ce qui eut pour effet de noyer les principaux belligérants sous des flots d’acide.


Calveus et sa suite accompagnés d’une dizaine de FDP pour les guider dans la jungle montèrent dans la seule chimère ; indifférents aux cris de terreur et de douleur des Xenos et des humains.


Cela faisait huit mois. Déjà huit mois qu’il se battait sur différents mondes au côté de ses « frères » de la garde impériale. Duncan faisait désormais parti des troupes de choc, ce qui lui évitait de se faire tuer stupidement comme un simple garde. De plus, son sergent l’avait prit en affection et, impressionné par la façon dont il massacrait les ennemis de l’Empereur, avait prit la décision qu’à la prochaine bataille, il le nommerait sergent. Un de ses camarades aurait été fou de joie à l’annonce d’une promotion mais Duncan était amère. Son séjour sur la planète Zéta366 et son contact avec les spaces marines du Chaos lui avait permit, sans qu’il comprenne vraiment pourquoi, de développer des pouvoir psychiques qui l’aidaient pendant la bataille.


Lui et un régiment de soldats se dirigeaient à présent vers une planète du nom d’Ymbrax où la population avait été massacrée et où avaient été observés de nombreux phénomènes étranges. Duncan espérait que ce serait ceux que les humains qualifient avec mépris d’hérétiques. Si seulement ils savaient combien ils sont dans l’erreur et que seule la vraie solution est celle du Chaos Universel. Duncan savait que, depuis leur défaite sur Zéta366, les spaces marines du Chaos avaient tenté par trois fois de récupérer Duncan mais malheureusement, une fois des Ultramarines s’en étaient débarrassés, une autre, ce fut des Eldars qu’ils avaient ensuite massacrés et, la dernière fois, le Commissaire MacCaraine avait jugé plus prudent d’utiliser l’Exterminatus. Au moins, Duncan savait que le Chaos ne l’abandonnait pas. Mais celui-ci avait déjà payé un lourd tribut en démons et Spaces Marines. Duncan ne pouvait qu’espérer que les chefs de guerre ne se lassent pas….


Du brouillard.


Encore du brouillard.


Toujours du brouillard.


Duncan venait d’arriver sur Ymbrax et le paysage qui s’étendait devant lui était d’une monotonie désespérante. La planète entière n’était qu’une mangrove pourrie avec son lot d’insectes, de plantes carnivores et de maladies. Les seuls humains qui habitaient ici vivaient sur des pilotis et, durant la saison humide, c’est-à-dire les trois quarts du temps, un épais brouillard recouvrait la planète, réduisant la portée du regard à un jet de pierre…lancée par un enfant de cinq ans.


« Etablissez un périmètre de sécurité de cinquante mètres et dressez le camps ! »


C’était le Commissaire MacCaraine qui venait de faire entendre sa voix. Duncan avait évidemment de la haine, mais aussi du respect pour cet homme qui était un fin tacticien tout en étant un chef impitoyable. Au coeur du combat, Duncan se disait souvent que cet homme serait très utile au Chaos. A ses côtés se tenait un gros homme de taille moyenne, bien que Duncan fasse une tête de plus que lui, au crâne chauve, au visage stupide et à l’embonpoint impressionnant. C’était évidemment le gouverneur planétaire. Cet idiot avait utilisé ses FDP aussi redoutables que des gardes de Catachan pour assurer sa fuite mais n‘avait pas été capable de fournir une description précise de ce qui les avaient attaqués.


P.S : C'est pas la fin mais bon, c'est histoire de faire patienter en attendant la suite.


Donc la suite...


Mais d’après MacCaraine, cela n’avait aucune espèce d’importance. La seule chose importante était que ce monde avait été prit à l’Empereur et que la Garde Impériale devait le Lui rendre.


« Toujours autant de talent pour motiver ses troupes »


C’était Mickael, un autre membre des troupes de Choc d’une trentaine d’années que toute l’escouade trouvait sympathique. Sauf Duncan qui détestait son air constamment enjoué, ses critiques envers ses supérieurs et sa chance insolente. Duncan en était à cette réflexion quand un cri déchirant se fit entendre. Dans un même élan, tous les soldats saisirent leurs armes et se dirigèrent vers le cri. La scène qui suivit souleva l cœur de plus d’un : le malheureux qui avait crié était en train de se faire dévorer par des voraces qui lui avaient déjà arraché un bras et mit les tripes à l’air. Duncan fut le premier à réagir et, de son fusil radiant, vaporisa les ignobles créatures insectoïdes. A ce moment, MacCaraine qui avait mis le Gouverneur à l’abri arriva et donna ses ordres d’une voix ferme :


«Buck, Dilan, Jozey, Impuck et Duncan ; voyez d’où ils viennent et si il y en a d’autres. Les autres, finissez de monter le camp mais restez groupés. Toujours par deux. Même si y en a un qui a envie de pisser. Je veux que tout le monde fasse son rapport dans une heure. »


A ce moment, la radio transportée par Dick se mit à grésiller.


« -Ici le capitaine du vaisseau «Blade of Delivrance », nous avons repéré une flotte ruche tyranide. Nous attendons les ordres mais si nous engageons le combat, nos chances de défaite sont de 70%.


-Restez dans l’orbite de la planète mais hors de portée des vaisseaux tyranniques.


-Commissaire ! Des Genestealers ! Ils ont abordé le vaisseau ! Nous vous envoyons une navette de transport.


-Bien, préparez vous au voyage Warp. Tenez bon ! »


Le dialogue n’avait pas duré plus de quelques secondes mais elles suffirent à glacer le sang des hommes.


Ils attendirent donc, la peur au ventre et scrutant le ciel. Ciel dans lequel, au fil de minutes, on pouvait apercevoir de plus en plus de voraces ailés.


Finalement, après plus d’une demi-heure d’attente, la navette arriva. Mais, au lieu de réduire sa vitesse pour atterrir, elle tombait, et de plus en plus vite. Soudain, une explosion, elle s’enflamma et explosa avant d’avoir touché le sol. Les soldats qui virent la scène manquèrent défaillir. Leur ticket de retour vers le « Blade of Delivrance » n’était plus qu’une carcasse fumante et celui vers la civilisation était attaqué. L’avenir s’annonçait bien sombre. Après le premier moment de surprise passé, deux gardes se firent sauter la tête, préférant mourir d’une mort rapide plutôt que dévorés par les tyranides. Un troisième choisit de fuir à travers la forêt.


« Lâches » pensa Duncan. Remballer le camp, il nous faut au plus vite trouver un spatioport pour évacuer l’endroit »


Sur ces entre faits, ils ne remarquèrent pas que les buissons tout autour d’eux s’étaient mis à remuer et que des petits cris s’en échappaient.


bon je ne connais rien sur 40k et j'aime bien la façon de raconter mais... (et oui, il y en a toujours un...) est-ce normal que Duncan passe de scribe à soldat de troupe de choc ???


combien de temps s'est écoulè entre les deux scène ???


sinon, j'adore l'histoire. J'attend avec impatience le développement des pouvoirs de Duncan.

Je pensais à une chose, tu crois que les Sm n'auraient pas tué Ducan avec les Smc si ils les avaient vu à genoux devant lui, je dis ça comme ça mais le chaos ne se met pas à genoux devant n'importe qui, les Sm auraient compris que Ducan avait quelque chose de particulié ...
(Modification du message : 13-06-2007, 21:47 par Szadek.)

Tout d'abord merci pour les commentaires et ne vous inquiétez pas, la suite arrive (elle est ci-dessous en fait) mais le brevet aussi donc j'ai assez peu la tête à écrire (donc qu'est-ce que je fais ici moi ?)




Citation :Duncan passe de scribe à soldat de troupe de choc ???

Non en fait il ne devient pas troupe de choc mais simple soldat après un entraînement rudimentaire (un fusil laser dans les mains et basta) mais après sa bataille sur Zéta355 il intègre un nouveau régiment où il impressionne son sergent par ses prouesses au combat qui le fait passer aux troupes de chocs où il impressionne son sergent qui veut le faire passer sergent.




Citation :combien de temps s'est écoulè entre les deux scène ???

Entre son engagement et son aterissage sur une planète pleine de Tyranides ? Environ 9mois.




Citation :les Sm auraient compris que Ducans avait quelque chose de particulié ...

Hmmm tout le monde connaît le faible Q.I des spaces marines (sauf ceux qui les jouent et qui refusent de l'admettre. lol) mais pour ne pas (tous) les vexer, je dirais simplement qu'ils étaient trop occupés à retirer la sécurité de leurs armes (faudrait pas que les ultimes défenseurs de l'humanité se tirent dessus tout de même) et à viser (ben oui ils sont pas génétiquement modifiés non plus... Ah si mince).


Ce qui devait arriver arriva. Les buissons se figèrent un instant puis des gaunts en sortirent, toutes griffes dehors. En quelques secondes, ils tuèrent deux gardes de dos. Les autres furent lents à réagir et un autre tomba avant qu’ils épaulent leurs fusils laser et commencent le tir. Ce furent évidemment un massacre à coup de griffes, de grenades, d’acide et de laser. Un autre garde tomba avant que les viles créatures ne soient toutes éliminées. Ils n’étaient à présent plus qu’une quinzaine, démoralisés, sans soutien logistique, avec peu de chances d’obtenir des renforts et sur une planète qui devait sûrement grouiller de tyranides. MacCaraine ordonna que l’on se mette en marche et le sergent mit en place son auspex afin de prévenir de nouvelles attaques. Ils marchèrent comme cela une heure avant de tomber nez à nez avec une route. Enfin, ce qui semblait être une route car c’était plus une longue plaque plate de métal large d’environ 5 mètres et défoncée en plusieurs endroits. Tout le monde regarda le commissaire qui était le seul à pouvoir décider si ils devaient aller à gauche ou à droite. Tout le monde retint son souffle, conscient que sa décision pourrait les mener aussi bien à un spatioport qu’à un nid tyranide. Il se concentra un long moment, fixant la route puis, finalement, prit la parole.


« Gouverneur, c’est votre planète, d’après vous nous devrions plutôt aller à gauche ou à droite ? Au nord ou au sud ?


Le Gouverneur, totalement prit au dépourvu bafouilla un moment, regardant à gauche et à droite, pour finalement donner une réponse intelligible.


-Eh bien, euh, vers le sud il y a des mines d’acier ainsi que des champs de fougère et vers le nord la cité ruche Amantia, qui fut celle où je me trouvais lors de l’invasion.


Un soldat crut bon de se faire entendre


-Des mines d’acier ?! Des champs de fougères ?! C’est quoi cette planète à la con ? Pourquoi vous cultivez des fougères ? Pourquoi…


Le regard noir que lui lança le commissaire l’interrompit net mais le gouverneur crut bien faire en lui donnant quelques explications. En effet, sur Ymbrax, le climat et la végétation étaient tels qu’il était impossible d’y faire pousser autre chose que de la fougère et le citoyen lambda devait se contenter de soupe, de pain et de gâteau à la fougère. Les nobles faisant importer des mets venant d’autres systèmes solaires. Pour les mines d’acier, elles étaient la principale raison pour laquelle Ymbrax avait été colonisée. Effectivement, cette planète était la seule où l’on trouvait cet alliage à l’état naturel. Ce qui faisait faire d’énormes économies aux fabricants de chars impériaux.


Ce petit exposé mit MacCaraine de mauvaise humeur. Comme tout bon commissaire, il n’aimait pas que des civiles répondent aux insubordinations de ses soldats. Pour punir tout ce beau monde, il décida qu’ils se dirigeraient vers la cité en ruine, prétextant que les champs et les mines auraient sûrement été envahies par le tyranides à la recherche de biomasse (et en plus il n’avait pas tout à fait tort). Ils marchaient depuis deux heures quand, soudain, la route se mit à trembler et l’auspex à s’affoler.


« A COUVERT ! »


L’ordre qu’hurla MacCaraine n’était pas nécessaire car tout le monde s’était déjà prestement caché dans les buissons…


C’est à ce moment que Duncan entendit la voix. C’était une voix sifflante, inhumaine. Duncan pensa tout d’abord que c’était Tzench qui lui parlait, mais s’aperçut rapidement que ce n’était pas à lui que la voix s’adressait mais plutôt aux créatures.


« allez-y mes suivants cherchez de la nourriture pour votre reine »


Il entendait la voix de la reine des tyranides dans sa tête ! Il crut qu’il devenait fou mais il remarqua que, plus la masse semblait se rapprocher, plus la voix se faisait forte.


Il ferma les yeux et attendit. Les autres gardes crurent qu’ils allaient avoir une crise cardiaque en voyant le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux : des dizaines de Gaunts, accompagnés (pour ne pas dire piétinés) par de gigantesques Carnifex. Ils restèrent comme cela un long moment, attendant que la sinistre troupe passe. Quand ils furent passés, les pauvres hommes restèrent hagards quelques instants avant de pouvoir se remettre à marcher. Après avoir retrouvé leurs esprits, ils recommencèrent à ce diriger vers la ville qui peut-être était déjà vide de tyranides. La plupart se mirent soudain à penser à leurs familles qui devaient les attendre. Ils en étaient à cette sinistre réflexion quand l’auspex se mit à bipper (à faire bip bip quoi) et le sol à légèrement vibrer. Ils pointèrent leur regard vers ce qui était sûrement une nouvelle menace.


Mais il n’en était rien. D’abord un nuage de fumée s’éleva de la route, puis les soldats démoralisés purent distinguer une chimère ! Le transport semblait en bon état et piloté par des humains. De plus, il s’arrêta devant les hommes. Quatre hommes en descendirent