Nouvelle : Votre Avis

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Salut; bon alors voila j'ai écrit ça l'autre jour et je voulais vos avis, niveau fluff tout ça, je compte plus tard faire une suite plus ou moin longue, ça dépend de l'inspiration, enfin voila bonne lecture.


***


La fumée et la brume avait envahit les ruines de la ruche depuis des semaines et une odeur âcre saturait l'air, des corruptions purulentes de chair commençait à remplir la cité, la déchéance de l'influence tyrannide ne semblait pas vouloir attendre la conclusion de cette guerre pour absorber la planète.


Dager pris une rasade d'eau de sa gourde et arma son fusil d'assaut, il s'appuya sur un tas d'ébouli et testa sa ligne de vue, les tyrannides se déplacent si vite que chaque tir doit porter. D'un coup d'oeil, il vit les gars de son escouade se préparer, chacun avec son propre rituel d'avant bataille, tous autour semblait prêt, comme pour leur dernière guerre, leur dernière bataille, prêt à mourrir en emportant le plus de saloperies avec eux dans leurs tombes.


Et soudain, ils arrivèrent, le comissaire Pélops, qui avait prit le commandement suite à l'execution du colonel Strifer, pointa son bras bionique sur la horde sifflante en ordonnant "Homme de Lémnos, à vos postes, feu à volonté!".


Dager pris une profonde inspiration, il ajusta son viseur sur une masse de gaunts et appuya sur la détente, la rafale mis deux créatures sur le tapis dans une vague de poussières. Il se préparait à lancer une autre rafale sur la horde quand un satané spectre surgit d'un trou dans le mur à sa droite et bondit devant lui en sifflant...soudain tout fut sombre, ou plutot, clair...


Dager ouvrit les yeux, il y voyait flou, son corps était plein de sueur et la panique pouvait se lire dans son regard. Il reprit calmement ses epsrits quand il réalisa qu'il se trouvait en compagnie de ses compagnons du XVeme Lémnos, il avait rêvé, encore et encore ce foutu cauchemard. il faisait encore nuit noire et la plupart des hommes dormaient encore, les rares éveillés faisaient leur tours de gardes un peu plus loin, hors des fortifications érigées à la hate ou sur les postes de guets installés un peu partout dans le camp. Dager se demandait ce qu'il foutait ici, au milieu de ces hommes, ces bleus qui pour la majeur partie savait à peine se servir d'un fusil laser. Presque tous ses frères d'armes étaient morts, et Galahan ( le balafré comme il se plaisait à l'appeller )disait toujours que l'âme du régiment mourraient en même temps que les derniers vétérans. Le soldat qui était en lui tentait de lui faire reprendre la voie du sommeil, le repos était precieux en temps de guerre, mais l'homme qu'il était ne voulait pas revivre à nouveau ces cauchemards.


Au bout de plusieurs minutes, il se leva et décida d'aller prendre un peu de ce café synthétique qu'on leur avait envoyé, il s'approcha du poste de commandement lentement, c'était un vulgaire trou parsemé de barricade de bois érigées à la hâte et il y prépara sa mixture. Le colonel Pélops était debout dans l'ombre et il sursauta lorsqu'il remarqua sa présence, ce dernier fixait l'horizon dans la nuit et Dager pouvait entendre le bruit de son oeil bionique dans le calme du matin.


-"Alors Dager, on est reveillé par l'odeur de la bataille, j'espère que vous êtes en forme, je compte sur vous aujourd'hui"


-"Je le suis commissaire, comptez sur moi"


Dager ne répondit rien d'autres, il ne cherchait même pas à imaginer la "mission" que le commissaire allait lui attribuer aujourd'hui, de toute façon, avec un homme tel que lui, il ne pouvait pas perdre, il était prêt à le suivre dans n'importe quel enfer. Il s'était toujours demander comment on pouvait être rassuré de la présence d'un homme qui possédaient autant le droit de vie ou de mort sur eux que leurs enemis, mais malgré tout, il lui faisait confiance. Le commissaire prédisait une bataille et les orks allaient surement venir, le commissaire se trompait rarement. C'est lui qui les avaient tiré de ce foutu combat contre les tyrannides et, même si les survivants ne furent qu'une poignée, il lui devait la vie. Pour beaucoup de soldats, Ichar IV ne fut qu'un vaste tombeau.


Dager prit son café, agrémenté d'une ration qu'il avait confisqué à une recrue, il lui fallait prendre quelques forces pour aujourd'hui, les orks s'étaient lancé plusieurs fois à la bataille et avait toujours été repoussé, même si le dernier affrontement fut ardu et la ligne de bataille avait presque flanchée. Le prochain assaut sera décisif et il le savait.


Il décida d'aller chercher des munitions à l'armurerie, ainsi qu'un nouveau viseur, le dernier ayant été brisé lors du dernier affrontement, il se dit à lui même de ne pas oublier de prendre une bonne lame, plus efficace qu'un fusil pour parer les coups. Il arriva prêt de ce qui leur servait d'armurerie, un vulgaire trou à rat enterré à trois ou quatre mètres sous terre. Dager s'arma du maximum de munitions et de grenades possibles, et tant pis pour les autres, premier arrivé, premier servi, c'était la règle sur le front, sinon, il fallait dépouiller les morts et Dager détestait faire cela, l'idée de se retrouver désarmé face à un ork ne l'enchantait guère.


Il sorti tranquillement, et ajusta son nouveau viseur sur son fusil, il s'appuya sur la tranchée et visa le no man's land au loin, l'aube se levait à peine. "Parfait" se dit il, lorsqu'il aperçu un groupe de vautour flamboyant s'envoler à la vue d'un énormes nuages de poussières, Dager n'attendit pas plus et courut jusqu'au plus proche poste de gardes et ordonna à la vigie de sonner l'alarme, il s'empressa alors de rejoindre son escouade, en reveillant les gardes sur son passages. Il pu apercevoir le commissaire au loin dans son uniforme flambant le neuf, "les officiers ont bien de la chance se dit il, comment pourrais je faire bonne figure devant l'empereur dans une tenue aussi poisseuse". Sa pensée fut interrompue par les cris du commissaire, celui ci donnait deja des ordres à la bleusaille, paniquée d'avoir été tiré de leur sommeil.


"Alors Dager, parti faire un tour ?" lui lança le sergent Gravis


"J'voulais pas vous reveillez sergent, vous dormiez comme un bébé" se contenta t'il de répondre, appuyé par le rire crispé des recrues.


"Ceux là sont pas prêts de survivre longtemps, je leur donne pas plus de chance q'un grox dans une arène, j'me demande qui a bien pu nous coller des pioupious pareils" lui marmona Galahan, le bougre avait certainement raison, mais Dager savait qu'il n'y avait que comme ça que les plus forts survivaient dans la galaxie, et pour être entouré d'une escouade sur laquelle on pouvait compter, il fallait en passer par là, il n'avait cessé de regretté Ichar IV, ses plus braves compagnons s'étaient bien foutu de lui d'un certain côté, maintenant, il était obligé de jouer les baby sitters avec cette foutue bleusaille.


"Gravis ! Par ici!" lui ordonna le commissaire, le sergent alla le rejoindre, ne prenant même pas la peine de hausser le pas.


"Gravis, vous et vos hommes, installez vous dans cette tranchée, ce sera le point critique, les gars du sergent Chomaki seront devant vous, mais si ils venaient à flancher, ce sera à vous de jouer, ne me décevez pas, je ne peux pas me permettre de mobiliser tout le monde ici..."


"Il me semblait que c'est moi qui donnait les ordres ici commissaire" C'était la voix du colonel Pravnov, ce dernier avait été considéré comme un arriviste par les survivants du desastre d'Ichar IV, tous aurait préféré que le commissaire prenne le commandemant du régiment ( enfin de ce qu'il en restait ) plutot qu'un foutu fils de noble tout droit sorti de l'école militaire. Le commissaire lui s'était contenté d'obéir aux ordres de ses supérieurs. Même si le colonel Pravnov avait fait ses preuves durant ces quelques années passées avec le régiment, il n'était pas plus aimé que le commissaire qui, en plus d'être un homme d'action, était un meneur d'homme d'exception. Une fois Dager avait tenté d'aborder le sujet et le commissaire s'était contenté de sourire d'une manière assez cynique et Dager avait compris qu'à la moindre erreur du colonel, le commissaire prendrait sa place....


"Colonel, vous ne pouvez être partout à la fois, la cantine des officiers est bien loin de la ligne de front n'est-ce pas...je me contentais simplement de donner des ordres vitaux. Je vais de ce pas m'occuper de superviser le secteur Beta" se contenta t'il de dire aussi simplement que cela. En partant, il lança un regard à Gravis, ce dernier compris que le commissaire leur faisait confiance, car ils étaient les meilleurs.


"Vous avez entendu le commissaire, à vos postes soldats!" Lança le colonel à son tour.


"Allez les gars, pas le temps de discuter, place à l'action ! Vous deux avec le lance roquette, installez vous là bas et détruisez tout véhicules à portée de tir, pas de gaspillage de munitions, chaque tir doit porter, Dager, tu vas avec eux, et si cette bleusaille fou la merde, j'te laisse leur rêgler leur compte, les autres, préparer vos fusils, je veux une ligne de feu digne de ce nom, Galahan, toi et ton lance-flamme tenez vous prêt, je sens que ces foutus peaux vertes seront sur nous plus vite que l'on peut le penser, et surtout, crevez pas, j'en ai ras le cul de me taper de la bleusaille !


Dager s'installa prêt de l'équipe lance roquette qui avait trouvé un petit cratère d'obus entre les tranchées parfait pour s'abriter, il arma son fusil d'assaut et regarda dans son viseur, les orks approchaient à toute vitesse et la fumée que leurs véhicules dégageaient rendait impossible l'évaluation de leurs effectifs. Il pu voir une bande de motos foncer sur le flanc droit, à environ 500 mètres de son couvert. Ces derniers avaient distancés la horde de plusieurs centaines de mètres et s'approchaient à toute vitesse des premières tranchées occupées par les escouades 12 et 7, le commissaire se trouvait à quelques dizaines de mètres d'eux, défiant l'énemi du regard en se tenant debout à découvert, il ordonna aux escouade d'appui en retrait de faire feu et les bolters lourds entrèrent en scène, les rafales firent exploser une poignée de motos, l'une d'entre elle s'embrasa et fini sa course dans l'épave d'un buggy ork qui n'avait pas été dégagée à la suite du dernier assaut. Les escouade 12 et 7 ajoutèrent alors leurs puissances de feu, abbatant d'autres motards, soudain, tout s'accèlera, l'ork de tête, un enorme nob armée d'une pince énergetique , utilisa les booster de sa bécane, suivit par sa bande, il se rapprochèrent des première tranchées à une vitesse frolant l'incontrolable et....plus rien, une explosion fit vaciller Dager qui n'avait pas perçu le bruit de l'obus qui tomba une dizaine de mètre près de lui, la poussière et la fumée brouillèrent sa vision et il ne put dicerner correctement la suite des évênements, la voix du sergent Gravis le ramena à sa réalité, les orks était proche à présent et l'escouade du sergent Chomaki avait deja ouvert le feu.


"Bordel, Ho la bleusaille, qu'est-ce que vous foutez avec ce foutu lance roquette!?" A peine le sergent Gravis eu terminé sa phrase qu'une roquette fila droit sur le buggy de tête. Le pilote tenta d'évitez le tir et dérapa sur la droit, mais à une telle vitesse, l'engin était très peu manoeuvrable et il sembla s'immobiliser quelques secondes avant de faire des tonneaux, le missile, sans doute guidé par l'empereur, put alors atteindre le reservoir de carburant qui s'embrasa aussitot dans une explosion assez spectaculaire.


"Désolé sergent, ça va mieu maintenant?" lança Vendri, un jeune soldat qui avait à peine quelques poils au menton, mais qui s'était montré plutôt habile au maniement des armes lourdes.


"Foutu fils de grox à foie jaune..."se contenta de répondre le sergent Gravis.


Dager etouffa un rire et repris son serieux, la bataille ne faisait que commencer.


Plus la horde se rapprochait des lignes impériales, plus les tirs s'intensifiaient, comme si chacun prenait conscience que la moindre rafale était décisive, les peaux vertes étaient malgré tout toujours assez nombreux, plus que les impériaux en tout cas. Dager rechargea son arme en prenant le temps de jeter un coup d'oeil au commissaire Pélops, ce dernier se jetait sur les motards survivants, sabres au clair, suivi de son escorte afin d'appuyer les escouade 12 et 7 qui semblait mal en point.


Il ne restait guerre de véhicule aux peau vertes et ces derniers finissaient le chemin à pied dans une fusillade terriblement violente, plusieurs gars de l'escouade de Chomaki étaient à terre et il aurait du mal à tenir, Dager put voir Markus s'éffondrer à ses côtés, laissant Vendri seul au lance roquette.


"Tir de couverture!"lança le sergent Gravis à la vue de Chomaki et des restes de son escouade en retraite. Ces derniers continuaient de tirer autant qu'il le pouvait pendant leur course, mais des rafales fauchèrent la plupart des hommes, si bien que Chomaki fut le dernier à fuir, portant sur son épaule le jeune Franx, une recente recrue qui avait réussi à faire ses preuves en tenant tête aux plus dur d'entres eux. Dager s'était prit d'amitié pour ce "petit merdeux", qui, en dehors des combats, se plaisaient à laisser cours à son imagination culinaire avec les rations qu'il pouvait obtenir. Bien que peu de ses resultats furent à la hauteur, Dager appréciait la bonne humeur du jeune soldat.


Chomaki réussi à atteindre la seconde tranchée et Gravis ordonna à Graber et Sender, tout deux blessés, de rester à ses côtés et d'appuyer leur contre-charge de leurs tirs. Dager rejoignit son escouade, prêt à suivre le sergent Gravis dans cette attaque desespérée.


"On a aucune chance sergent" murmura fébrilement Edroy.


"La ferme ! Si vous voulez crevez, vous gênez pas, mais me soulez pas avec vos pleurnicheries, je veux pas mourrir sans m'être battu, j'ai la ferme intention d'amenez autant de verts avec moi en enfer! Ceux qui veulent me suivre, c'est tout de suite, les autres, continuez à chialer et à penser à vos mères si vous voulez, mais si je survit, je m'occuperais de vous! Maintenant, place à l'action les gars!" Ce petit discours ne remit pas ce chèr Edroy sur ces pieds, mais les autres étaient prêt à foncer, la ligne de front s'étaient peut être affaiblit, mais les escouades d'appui faisaient toujours leur boulot et la masse de peau vertes s'étaient transformée en une multitude de petite bandes, engagée dans des mélées ou des fusillades un peu partout.


Le sergent prit son épée tronçonneuse dans une main, et une grenade dans l'autre, il se lança par dessus la tranchée en poussant un cri, suivit de ses hommes, Dager et Galahan en tête. Ils se dirigèrent vers une petite bande qui étrippait les restes de l'escouade 4, le sergent jeta sa grenade droit sur eux, ce qui mit en charpies l'ork le plus proche. Galahan se lança sur la droite afin de rester hors de la tranchée, son lance flamme crachat alors une longue langue de feu sur les arrières de la bande, leur coupant toute retraite et brulant au passage deux verts, ce qui enragea les orks qui se ruèrent sur les gardes. Dager eu à peine le temps de tirer sur le premier vert qui ne semblait même pas sentir les impacts de balles sur son épaules droites, il lui jeta son fusil en pleine face, ce qui aveugla l'ork un court instant et lui laissa le temps de dégainez sa lame pour la planter en pleine gorge de son adversaire. Le sergent Gravis tenait son épée tronçonneuse à deux mains, la faisant tournoyer en tout sens, il réussi à occirre un verts mais deux lui faisaient à présent face. Le premier porta un coup qu'il para, mais qui le déséquilibra, Gravis trébucha en arrière, atterissant sur les fesses, dans une posture plutot inconvenante, les deux peaux vertes s'approchèrent alors en ricanant, prêt à abbatre leur kikoup sur une proie quasi sans défense. Soudain, Galahan sauta dans la tranchée et tomba sur l'un des verts, son poignard s'enfonça entièrement dans le crâne de celui ci, le second, surpris se tourna vers lui, ce qui laissa, à Gravis le temps de se relever et parer le coup destiné à son sauveur, il trancha alors le bras de l'ork avant de l'achever d'un coup violent à la nuque.


"Alors, on a envie de mourrir sergent?" Lança Galahan


"Hey, mais qui a sauvé le sauveur?" répliqua Gravis


"Ok Ok! Je vous en doit toujours une sergent..."


Les autres gars s'en étaient pas mal tiré, et seulement deux étaient tombés, tous étaient couvert de sang, sans pourtant sembler avoir trace de quelquoncques blessures.


"On a encore du boulot les gars" lança le sergent en désignant une autre bande qui fonçaient sur eux en tirant maladroitement dans leur direction, Gravis fixa la poignée d'hommes qui lui restait, 4 hommes, c'était peu, il fit le tour du champ de bataille du regard et constata que la mêlée etait quasiment partout, mais il ne put se rendre compte de l'issue de la bataille.


Dager n'avait pas attendu et était deja en train de rendre le tir à la bande qui leur faisait face, même si cela semblait plutot inéfficace, il fut plutot heureux d'en voir tout de même un s'effondrer, Galahan ajouta son lance flamme dès que les peaux vertes furent à portée, ce qui ne les arreta pas, ils traverserent le mur de feu sans broncher.


"Merde, grogna Galahan, bon cette fois j'en ai marre! Foutu lance flamme, Sergent, vous trouverez quelqu'un d'autre pour cette saloperie, ras le bol du flammer!" Lança t'il en se débarassant de tout son attirail, il dégaina alors ses deux long couteau de catachan qu'il avait gagné lors de la campagne de Dusk et se prépara.


La charge des orks fut terriblement violente, Hainer fut jeté au sol, le visage plein de sang, Dager eu un haut le coeur en voyant la bouillie informe qui était autrefois son nez. Murple enfonça sa baionette dans le torse d'un ork, ce dernier lança son poing sur son agresseur qui tituba en arrière, sonné, le vert s'approcha de lui mais Galahan bondit sur ses arrières et lui trancha la gorge. Le sergent tentait maladroitement de s'opposer au nob Ork, mais une telle masse de muscle était difficile à vaincre. Le vert lança sa griffe énergétique sur le sergent qui l'esquiva habilement, celle ci s'enfonça dans le sol, c'est alors qu'Edroy surgit d'on ne sait ou, il sauta littéralement sur le Vert, atterissant sur son dos, ce dernier ne semblait même pas gêné par la masse du garde et le fit trébucher d'une rafale de son fling'. Edroy tomba sur son épaule qui se déboita et dégaina un pistolet automatique, il vida son chargeur sur le vert qui n'y preta pas la moindre attention, le sergent s'interposa mais fut jeté violement au sol par le peaux verte qui utilisa son fling' comme une massue. Le vert donna plusieurs coup de botte sur Edroy, avant d'en finir avec une rafale de son arme à feu. Dager se joingnit au sergent après s'être débarassé d'un vert mais l'ork semblait plutôt ravi, il semblait adoré avoir à faire à plusieurs adversaires à la fois. C'est alors qu'une ombre passa au dessus de Dager qui leva les yeux, le nob déçu de ne pas attirer l'attention leva la tête et se pris une grosse paire de bottes dans les dents avant de s'effondrer au sol. Le para l'acheva de son fusil à pompe, alors que les autres membres de son escouade atterissaient un peu partout et sécurisaient la zone.


"Sergent Mc Dourian, 17eme Para élysiens, besoin d'un coup de main?" dit le nouveau venu en souriant.


"Content de vous voir Mc Dourian, je vois que vous êtes venu avec vos petits copains, y reste du boulot par là"répondit le sergent Gravis.


Dager pris le temps de respirer, et jeta un regard circulaire sur le champ de bataille, les para élysiens avaient envahit la zone au bon moment, il ne restait plus grand monde du XIII Lémnos, les orks survivants créèrent quelques poches de resistances vite maitrisée par les impériaux, à présent plus nombreux. Il aperçu le commissaire, qui s'approchait du colonel Pravnov, suivi par ce qui semblait être l'officier élysien, plus loin, les équipes de médics étaient deja au boulot, ramassant ceux qui pouvaient être rafistolé et laissant aux prêtres le devoir d'administrer la bénédiction de l'empereur à ceux qui de tout façon ne se releveraient pas.


Dager ne prenait plus le temps de réfléchir à tout ça, il avait fini par accepter, l'empereur, l'humanité, le devoir et tout le reste... la guerre étaient devenue sa raison d'être, quoi faire d'autres de toute façon, il avait passé tellement d'année sur le front qu'il avait oublié le reste, il savait qu'il n'était plus capable de vivre une vie normale à présent. Il rejoignit les restes de son escouade qui attendait un peu plus loin.


Le sergent semblait un poil triste d'avoir perdu Edroy au combat, mais il retrouva un léger sourire lorsque Galahan plaisanta sur les pioupiou qui allaient remplacer toute ces pertes. Vendri approchait d'eux avec son lance missile, en les félicitant pour ce combat, de son poste de tir, il avait tout vu. Le sergent Chomaki était derrière lui, suivi de Graber, Sender et de Franx qui boitait un peu, une blessure à la jambe et un coup sur la tête l'avait mit KO, mais il souriait tout de même à la vue de ses compagnons encore en vie. Dager était en fait plutôt heureux, il savait que ces jeunes combattants était des hommes de confiance, petit à petit, une escouade digne de ce nom se reformait.


*******


Cela faisait déja plusieurs semaines que le vaisseau de transport avait quitté cette foutue planète dont Dager avait déja oublié le nom, les peaux vertes avaient été repoussé et finalement vaincu. Le XIIIeme Lémnos s'était regroupé avec le XIeme qui avait perdu la quasi totalité de ses effectifs et de ses officiers lors de la défense du spatioport, ces gars étaient des vétérans et Dager appréciaient leur compagnie. Ils avaient participé à de nombreuses campagnes ensemble et ils partageaient avec eux le deuil d'Ichar IV. Les escouade furent réorganisée, Dager étaient toujours en compagnie de Gravis, du balafré et de Vendri, Murple était lui aussi toujours là, ainsi que Sender. Polos, Fraser et Dunahow du XIeme s'étaient joint à eux, Dager ne les aimaient pas vraiment, ils se vantaient beaucoup trop à son gout, mais il reconnaissait tout de même leur valeur. Franx avait lui aussi rejoint leur escouade, le sergent Chomaki avait disparu, plus tard, Dager avait appris par le commissaire qu'un inquisiteur avait requis son aide, ces gars là existaient donc vraiment ? Dager frissona à l'idée que des hommes plus effrayant que les commissaires puissent exister.


Hmmm... J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Tes personnages ont un vécu conséquent, ils apparraissent comme des étrangers et en tant que lecteur, j'ai eu un mal fou à m'identifier à eux. A mon avis, tu devrais soigner ton introduction de façon à parfaitement poser le contexte et le paysage psychologique.


Pour moi, tout va trop vite au départ et pas assez à la fin. De plus, je ne suis pas fan des dialogues. Je trouve personnellment que c'est très difficile de rendre une discussion vivante par écrit et ton texte s'appuie beaucoup sur ce style de mécanique.


Bon, il faut dire que tu t'attaques à un sujet familier à tout le monde, genre "les GI les pieds dans la merde", ce qui est un défi en soit car chacun à des références établies dans sa petite tête. C'est une histoire de goût mais l'héroïsme désespéré des trouffions, c'est pas mon truc. Passons le vétéran qui se fait les Orks au canif... Pas crédible-crédible.


En plus, finir avec l'arrivée de la cavalerie... Glurp... Manque plus que John Wayne... Mais je me répète, c'est une histoire de goût personnel.


Pour donner un côté excitant à l'affaire, faut que ça tourne au psychodrame avec trahison, instinct de survie et lacheté en tout genre.


Je ne voudrais surtout pas te saper le boulot (c'est déjà fait? Merde... Désolé...)car l'initiative d'écriture, avec un style correct comme le tien, est rare. Simplement, prend cette critique comme elle doit être: constructive et amicale.

(Modification du message : 07-07-2005, 16:26 par Rabiyonel.)

Il faudrait aussi éviter de dire "le vert" par-ci, "le vert" par-là. Trop de fois et trop rapprochés, ça devient agaçant car c'est pris pour du mépris de la part de l'auteur et non des acteurs de l'histoire. Or il ne faut pas qu'on voit un quelconque sentiment de l'auteur en plus de ceux des personnages. C'est aussi cela qui empêche de vraiment rentrer dans l'histoire.


Sinon, je reconnais le travail que ça a du demander et c'est déjà remarquable.


Ha kool ^^


Merci pour tout ça !


C'est vrai que les dialogues c'est pas terrible et je me demandais l'impression que ça donnerait, pas évident, j'avais peur que ça casse le rythme et ça a l'air d'être une partie du probleme :D


Pour "le vert", c'est en lisant le lexique du nouveau dex GI, mais si c'est agaçant j'essayerais d'éviter une telle répétition.


Heu rabiyonel, est-ce que le problème majeur que tu as rencontré est la compréhension ( j'avais peur que certains passage soient un peu flou, notemment l'introduction et les "scènes" de combat)?


Et oui, tout est affaire de gout, j'avais pas envie de faire une nouvelle SM et je voulais l'imperium...


Jvais travailler tout ça .


Citation :Heu rabiyonel, est-ce que le problème majeur que tu as rencontré est la compréhension ( j'avais peur que certains passage soient un peu flou, notemment l'introduction et les "scènes" de combat)?

He, ho, suis un peu neuh-neuh, mais je pense avec compris l'essentiel... enfin je crois...


Ton intrigue est parfaitement compréhensible et l'enchainement des scènes suit une logique. Mon problème est d'accrocher à ton histoire. Difficile pour moi tant les persos paraissent distants et étrangers.


Et puis, à la re-lecture, je dis: attention aux longueurs. Rien de pire que de lire 2 lignes qui n'apportent rien à l'histoire. Exception: un style littéraire de classe international permet de disserter sans perdre le lecteur. Mais ça, c'est surement le plus difficile.


Il faut donner au lecteur une accroche qui lui donne envi de lire la suite et lui procure un certain plaisir (Rhaaaaa, lovely...). Cette accroche peut adopter des tas d'aspects différents et ne seront pas "valables" pour tout les publics. A toi de voir.


Par exemple, le suspens est une accroche quasi-obligatoire du roman d'action. La descritption détaillée d'un personnage peut devenir une accroche. A toi de voir.