Puisqu'on En Est Aux Chansons Flouffe

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On le sait tous, il y a de ces chansons qui marquent les gens, tous les gens. Ce sont des chansons universelles, qui sont reprises, parodiées, ré-écrites. On pourrait citer "ça commence à être lassant", et sa célèbre reprise "thou did it on the highway", pour l'exemple, mais ce ne sera pas utile.




 




De telles chansons, on en retrouve partout, à toutes les époques, même au 41° millénaire. Comme par exemple "un homme pressé" de l'Inquisiteur Kantat.




La chanson originelle fut présentée par l'Inquisiteur Kantat au concile de Lowe en 562.M38 pour le concours de l'Imperiovision de l'Ordo Malleus.




La voici, retranscrite dans toute sa grandeur :



Citation :
Citation




 




J’suis un servant de Barnabé,




Avec un regard glacé,




Coléreux, Homme pressé.




Mon serment prononcé




Me donne le destin des mondes,




Mais ça me prends du temps, je file,




Ma carriere est telle.




Je suis Seigneur Inquisiteur,




Je suis très Impérialiste,




Je vais vite, très vite,




J’suis une comète universelle.




Je traverse le temps,




Je suis une référence,




Je suis omniprésent,




Je deviens omniscient.




J'ai détruit des mondes,




Juste sur une envie,




Peu importe que j'en parle,




C’est mon droit absolu.




J'ai les hommes à mes pieds,




Des milliards d’esclaves potentiels,




De crétins asservis,




A part certains de mes amis ;




Du même Ordo que moi.




Vous n'imaginez pas




Ce qu'ils sont sinistres.




Qui veut de moi,




Pour monter un coven ?




Qui veut de moi,




Pour traquer les démons ?




Défenseur quotidien,




De toute l’humanité,




De Terra,




A Armaggedon.




Moi je suis puissant, très puissant,




Je fais dans les pouvoirs psy.




Je sais massacrer,




Je sais exterminer.




J’connais toute la galaxie,




Et puis le reste aussi.




Mes connaissances uniques




Seraient perdues à jamais




Si jamais je me perdais.




Les lois de l’Imperium,




Se relâchent pour moi,




Il n'y a plus de secrets,




Je suis le Roi des rois.




Explosé, le rénégat,




Pulvérisé, le démon,




Et qu'est-ce que vous croyez,




C’est mon boulot et je le fais.




J’adore la traque,




Les cris effrayés de ma proie,




Pas le temps d'regarder,




Mais c'est moi qui les tue,




Et je passe au suivant.




Sans relache,




Je pourchasse,




Tous me craignent,




Et ce n’est pas sans raison.




De Necro à Gathalamor,




Partout je vais donner la mort.




Qui veut de moi,




Pour monter un coven ?




Qui veut de moi,




Pour traquer les démons ?




Vous savez que je suis :




Un homme pressé,




Un homme pressé,




Un homme pressé.




J’fait plein d’victimes en fait,




Un homme pressé,




Un homme pressé,




Un homme pressé.




Je suis le défenseur quotidien,




De toute l’humanité,




Et je massacre mutants,




Démons, possédés,




Déformés et attardés.




J’fais dans les pouvoir psys,




Et je suis doué pour tuer,




Massacrer, éventrer,




Et je traverse l’Imperium,




Je suis devenu omnipresent,




Tous comptent sur moi,




Pour purger l’humanité.




Moi je vais vite très vite,




Telle est ma carrière,




je suis l’Inquisiteur terrible,




Celui qui decide vie et mort.




Mais je suis un homme pressé,




un homme pressé,




un homme pressé,




un homme pressé,




un homme pressé,




un homme pressé.




Die, die, die,




Dit on en haut gothique.




C’est le même mot partout,




Dans notre bel Imperium.




Die.




Au quatre coins d’la galaxie.




 




 




L'Inquisiteur en fit sa marque personnelle et fit installer des haut- parleurs sur son rhino pour la diffuser en permanence.




En 571-574.M38, Kantat organisa la purge de Lioubov, infestée par un culte de Tzeentch, les "cuiistes de la flamme bleue" qui, pour tenter de lutter contre la puissance Imperiale, parodièrent le tube de l'Inquisiteur.




Ce fut la naissance de "un oppressé" :



Citation :
Citation




 




Je refuse toute autorité,




Injuste, imposée, imperiale,




Rebelle et oppressé,




Tout ça est mon fardeau.




Je ne veux que mon destin,




Le controler enfin,




Et on me le refuse.




Je suis un homme de paix,




Je ne suis qu’un humain,




Je ne demande rien,




D’autre qu’un peu d’respect.




Je ne suis que le peuple,




Celui qui subit le joug.




Je suis la victime,




De toutes les grandes gens.




Je ne veux que vivre,




Gentiment et libre.




Mais je demande trop,




Les troupes arrivent au galop.




Je suis aux pieds des hommes,




Cruels et tyraniques,




Je suis pourtant bonne pomme,




Toutes ces lois iniques,




Moi et mes amis,




Bien que nous soyons gentils,




Nous voulons faire cesser !




Qui veut de nous ?




Regroupons nous en culte.




Qui veut de nous ?




Nous briserons nos chaines.




Defenseur quotidien,




De tous les oppressés,




De la pointe de la ruche,




Aux bas fonds du cloaque.




Moi je suis petit, très petit,




Mais ensembles nous sommes puissants,




Nous pouvons lutter,




Et nous rebeller.




Un jour nous serons libres,




Et nous pourrons le feter.




Nos vies sont uniques,




Même si elles parraissent fades,




A tous ces gens en tuniques,




Et habits de parades.




Les lois de l’imperium,




Devraient être pour tous,




Une seule loi,




Pour regir tout le monde.




Au lieu de ça,




A cause de tous ces gens,




Nous souffrons en silence.




Je vis traqué,




Par mes superieurs,




Ou du moins tous ces gens,




Qui se croient tels.




Je suis pourtant,




L’egal de tous ceux là,




Et de tous les autres.




Je dois les craindre,




Pour leur plaisir,




Ils font leur possible,




Pour me terroriser.




Qui veut de nous ?




Regroupons nous en culte.




Qui veut de nous ?




Nous briserons nos chaines.




Vous savez que je suis :




Un oppressé,




Un oppressé,




Un oppressé.




J’suis une victime, en fait




Un oppressé,




Un oppressé,




Un oppressé.




Je vis du labeur quotidien,




De mes pauvres mains,




Et pourtant malgrès ça,




On ne me laisse pas,




Vivre en paix.




Ensemble nous sommes puissants,




Nous pourrons lutter,




Pour pouvoir renverser,




Toutes ces inégalités.




Nous seront enfin présents,




Et ils seront bien forcés,




De compter avec nous.




Mais il nous faut lutter,




Donner nos vies et notre sang,




Nous sacrifier ensembles,




Pour les forcer à nous entendre.




Car nous sommes des oppressés,




Des oppressés,




Des oppressés,




Des oppressés,




Des oppressés,




Des oppressés.




Love Love Love




Dit-on en bas-gothique




Car c’est ce qu’il nous faut,




L’amour de not’prochain.




Love.




Au quatres coins d’la galaxie.




 




 




En 573.M38, dans un ultime effort pour briser la pression des forces imperiales, les Cuiistes embauchèrent une tribu ork pour attaquer la ville et déborder les loyalistes. Les choses ne se passèrent pas comme prevu et les rebelles et leurs alliés verts se firent poutrer, entrainant la destruction de la majorité du culte et la fuite des orks dans les désolations d'où ils étaient sortis.




Les orks ne sont quand même pas repartis les mains vides et, dans tout ce qu'ils ont pu piller, le groupe de motards de la tribu aura emporté les paroles de la chanson diffusée par leurs alliés. Impressionés par le thème fort de la chanson, les orks en firent une adaptation aproximative qui se répandra pendant plus de trois millenaires à travers tous les kult uv' speed du Orkdom : "un ork pressé".




En voici une version traduite :



Citation :
Citation




 




Chuis tout vert,




Et un peu bleu aussi,




Juste pour me porter chance.




Chuis un ork pressé,




Et je parcours le monde.




Je n’ai pas le temps, je file,




Je veux sentir le vent




Dans mon squig cheveux




Et accélérer encore.




je vais vite très vite,




j'suis une comète orkiverselle




Je traverse la pampa,




Sur ma moto rouge,




Pour aller plus vite, plus vite,




Toujours et encore plus vite.




J'ai envahi un monde




Que je ne connais pas,




Peu importe, je me bat




Tant que ça m’amuse.




J’ai les orks à mes pieds




Devant ma bécan’,




Des crétins à pied,




A part certains de mes amis




Du même monde que moi.




Vous n’imaginez pas,




A quelle vitesse on va.




Qui veut de moi...




Et des miettes de mon carbu ?




Qui veut de moi




sur l’cul de sa moto ?




Chuis allé trop vite,




J’ai sauté une pierre de trop,




Ma belle moto rouge,




Est toute répandue en morceaux.




Mais je suis riche, très riche,




J’ai encore plein de dents,




Et si j’en ai pas assez,




J’irais taper Grazmak.




Y m’filera bien kek dents,




Ou j’les prendrai de force,




Un ptit coup de barre à mine




Dans sa face de goff,




Et il d’viendra généreux.




Avec toutes ces dents,




J’pourrais m’en payer une aut’.




Une belle, une rouge,




Une qui roule bien,




Une qui tire aussi,




Et j’retournerai sur les champs




Pour péter la goule aux grobeks.




Vous l’savez :




Je suis ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé.




J’aime m’amuser,




J’aime la vitesse,




Et péter la goule aux gens,




Je suis ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé.




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé.




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé,




Un ork pressé.




 




 




En 943.M41, l'empire Tau connait une nouvelle invasion sous la forme de la Waaagh Brokneck. La chasse Tau chargée d'intercepter leurs éléments avancés sera, elle aussi, marquée par le rythme de la chanson ork et, bien qu'il n'aient rien compris aux paroles, les tausx en feront une copie, d'abord phonétique, puis le gay'varat* réécrira vite de nouvelles paroles qui seront, par un de ces merveilleux détours de l'histoire, un retour à la fonction seconde de la chanson : "un tau'pressé".



Citation :
Citation




 




Je suis un ptit homme bleu,




Avec un air d’mérou.




Oppressé, tau’pressé,




Ma vie n’vaut pas un sou




Et c’est à cause d’eux.




Je n’ai pas le temps, je file,




Me battre pour l’bien suprême,




Pour que ceux que j’aime,




Ne prennent pas de pile.




Je vais vite, très vite,




Sur la comete universelle,




Je traverse l’espace,




Pour servir d’référence,




Pour être omniprésent,




Partout dans l’espace Tau.




On envahi des mondes




Qu’on ne connaît pas,




Peu importe, en fait,




C’est pour le bien suprême.




J’ai les tausx à mes pieds,




Huit milliards potentiels,




de tausx asservis.




Mais j’veux juste des amis,




Du même régiment que moi,




Vous n’imaginez pas




Ce qu’on est gays.




Qui veut de moi....




Et des miettes de mon pucelage,




Qui veut entrer...




Avec moi sous la douche ?




Militant quotidien




D’la libéralisation,




Je veux pour tous




La liberté des goûts.




Moi je suis ouvert, très ouvert




Il faut rester ouvert.




Garder à l’esprit,




Qu’chacun fait son choix.




J’connais le tout T’au,




Et puis le reste aussi,




Mes connaissances uniques




Et leurs hommes que je...




Fréquente évidemment.




Les cordons de ceintures




Se relâchent pour moi,




Il n'y a plus de tabous




Je suis le Roi des rois.




Exploser le derrière,




Pour donner du plaisir.




Et qu'est-ce que vous croyez,




C'est ma voie c'est ma chance,




J'adore les tausx mâles.




Dans un lit ou par terre,




Pas le temps d'regarder




Mais c'est moi qui les fais.




J’expose mon beau corp,




Tout bleu, tout musclé,




Avec ses muscles fermes.




Je les sais avides




D’admirer mon corps




Tout enduit de confiture




Comme des cochons.




Qui veut de moi....




Et des miettes de mon pucelage,




Qui veut entrer...




Avec moi sous la douche ?




Vous savez que je suis:




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




j'suis une victime en fait




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




On veut m’empêcher




D’accéder au nirvana




En suivant ma voie.




Mais je refuse le moule,




D’la femme toute ma vie.




Je veux m’amuser




Avec qui bon me semble.




Alors je le clame bien fort




Pour traverser le temps,




Je veux être omniprésent,




Etre une super référence,




Je veux toujours ram'ner ma science,




Pour que les tausx futurs,




Mes enfants, les votres,




Soient libres de leur choix.




Je me fais politique




Car je suis un tau’pressé,




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé




Un Tau’pressé.




Love Love Love




Dit on sur T’au,




J’veux qu’on parle




Et qu’on fasse




L’amour,




Aux quatre coins de T’au.




 




 




* gay'varat : Shas'el Varat Bienkj'éréson 911.M41 - 952.M41




Demi-squat, fils d'une des victimes de l'invasion de squats roses en 909.M41, comme le montre son nom. Il fut le premier gay'tau de l'histoire Tau. Affirmant sans cesse ses goûts pour le moins particuliers, il fut, à l'instar d'O'Shova un des modèles de la révolte tau contre l'oppression des éthérés.




Mort étouffé sous une merde de dinde kroot, il est aujourd'hui considéré comme un martyr de la cause et de nombreux tausx, gays ou pas, viennent se recueillir sur sa tombe présumée vide pour y lire son épitaphe : "Fini les mérous, aujourd'hui, j'encule une poule".




 




le squat




qui recycle, comme les autres


(Modification du message : 14-08-2017, 16:14 par la queue en airain.)

Citation :Mes connaissances uniques
Et leurs hommes que je...

Ah ben non, hein, il manque une rime en "-nique" là !




Citation :Fréquente évidemment.

Du coup, ça rime pas :(


Tu a mis beaucoup (trop ?) de toi-même là-dedans !


Citation :Ah ben non, hein, il manque une rime en "-nique" là !

Plains toi à bertrand, c'est de la reprise quasi intégrale, ce passage.


Mais je crois que c'est voulu.


le squat


"çi pas ma fôte"

(Modification du message : 18-11-2004, 17:08 par la queue en airain.)

o_Ô


C'est puissant


Respect.


T'étais motivé parce que t'en à écrit un sacré morceau en plus!


Moi j'aime bien la chanson des orks.


(on a un groupe de rock, on a du mal a trouver des paroles,


avec les tiennes succès assuré!)


Citation :Plains toi à bertrand, c'est de la reprise quasi intégrale, ce passage.
Mais je crois que c'est voulu.




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Oui, c'est un peu comme le


"Alors pendant une demi-heure


Dans son moteur il tripatouille


Il est crevé il est en sueur


Il a du cambouis jusqu'aux coudes"


de Renaud...


(ou de HAL)


Allez zou, la complainte de l'Ultramarines. Notez que le but ici a été de changer le moins possible le texte puisqu'en le lisant d'un point de vue différent de l'original, on peut y voir tout autre chose en changeant peu de texte.


J'suis l'gros costaud des Ultra


Le gars qu'on croise et qu'on n' regarde pas


Y a pas d'soleil sous la terre


Drôle de croisière


Pour tuer l'ennemi j'ai dans mon armure


un codex tout en reliures


Et dans c'bouquin y a écrit


Que des gars s'la coulent douce loin d'ici


Pendant c'temps que je fais l'zouave


Au fond d'la cave


Paraît qu'y a pas d'sot métier


Moi j'fais des trous dans des enfoirés


J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous


Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Des trous dans ta face


Des trous d'première classe


J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous


Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Des petits trous, des petits trous,


Des petits trous, des petits trous


J'suis l'gros costaud des Ultras


Pour les invalides pas de place chez les ultras


Je vis au cœur d'la planète


J'ai dans la tête


Des morts qui bouffent les pissenlits


J'en amène jusque dans mon lit


Et sous mon ciel de faïence


Je n'vois briller qu'les balles traçantes


Parfois je rêve je divague


Je vois des vagues


Et dans la brume au bout du quai


J'vois un croiseur qui vient m'chercher


Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous


Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Mais l'croiseur se taille


Et j'vois qu'je déraille


Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous


Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Des petits trous, des petits trous,


Des petits trous, des petits trous


J'suis l'gros costaud des Ultras


Ad patres direct je t’y envoie


J'en ai marre j'en ai ma claque


De ce cloaque


Je voudrais jouer la fill'' de l'air


Laisser mon armure au vestiaire


Un jour viendra j'en suis sûr


Où j'pourrais m'évader dans la nature


J'partirai sur la grand'route


Et coûte que coûte


Et si pour moi il n'est plus temps


Je partirai les pieds devant


J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous


Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous


Y a d'quoi d'venir dingue


De quoi prendre un flingue


S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou


Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou


Et on m'mettra dans un grand trou


Où j'n'entendrai plus parler d'trou plus jamais d'trou


De petits trous de petits trous de petits trous

(Modification du message : 28-11-2004, 21:27 par Alias.)

T'as fini de squatter les sujets des autres avec tes chansons? Assumes toi et cré ton propre thread. Tu écris suffisement de trucs bons et cons pour le faire.


le squat


*des ptits trous partout...*