Nomostro

9 réponses, 3190 vues


Alors voila j'avais une petite histoire en cours et je vous en fait donc profiter :

Voici donc les 4 premiers chapitres de cette formidable aventure de l'espaaaace (vous savez là où on ne vous entends pas crier)

+++++++++

<-1-CONTACT>

- Chef, je reçois un signal sur le canal d'urgence.

- Analyse prioritaire!

- signal de détresse confirmé chef.

- Informez le second, continuez l'analyse et ciblez l'origine.

En quelques secondes, la salle des opérations radio devint une véritable fourmilière, le signal radio capté avait réveillé les opérateurs de leur train-train, les informations et confirmations circulaient de poste en poste.

- Signal localisé à H082C01.00.

- Confirmation.

- Signal faible et ... incomplet, il manque des séquences d'identification.

- Très bien, continuez vos analyses et préparez un compte-rendu pour le second.

L'homme qui venait d'aboyer ces ordres était le chef de pont Renox, responsable de la salle des communication pour ce tour de garde.

Les données qui lui arrivaient en parallèle sur sa console étaient effectivement incomplètes, bien que le signal fut clair.

Quelques minutes plus tard, le second arriva sur le pont des communication.

- Chef votre rapport!

Le chef Renox se leva pour céder sa place au second qui d'un geste lui fit comprendre qu'il préférait rester debout et avoir les informations de la bouche même du chef.

- Nous avons capté un signal de détresse d'un vaisseau en difficulté, ces signaux sont clairs mais incomplets, il s'agit bien d'un vaisseau de la Flotte. Il se trouve approximativement à 82 heures de nous dans le cadran 1 et suivant notre cap.

- Une idée sur l'identité de ce vaisseau?

- Il pourrait s'agir du ... Nomostro.

- Bon sang, vous en êtes sûr chef.

- Oui capitaine.

- Faites parvenir vos compte rendu sur ma console en continu je vais voir le Pacha personnellement. Bon travail chef.

- Merci capitaine.

Le chef Renox s'autorisa à souffler une seconde après que le commandant en second soit sorti, nul doute que ce dernier allait avoir à annoncer une bien triste nouvelle au Pacha.

"Le colonel Baxter est demandé sur le pont principal...Le colonel Baxter est demandé sur le pont principal...Le colonel Baxter est demandé sur le pont principal..."

La voix monocorde et synthétique débitait cette annonce en boucle depuis 5 minutes quand le colonel Baxter et une partie de son état major se présentèrent sur le pont de commandement.

Déjà présents le commandant et son second ainsi qu'une foule de techniciens en pleine activité.

Le second discutait avec une multitude de techniciens alors que le commandant se tenait face à la baie vitrée le regard braqué sur un point dans l'infini de l'espace.

- Colonel Baxter au rapport commandant, que se passe-t-il ?

Le Pacha du transporteur Anaconda se retourna vers les nouveaux arrivants leur fit signe de prendre place autour de la table de conférence.

La femme d'habitude joviale avait la mine sombre et les traits creusés. Elle scruta le pont et ses occupants, son regard de glace se posant tour à tour sur le colonel et son second.

Ce dernier fit signe aux techniciens qui quittèrent la pièce prestement.

- Colonel je vous ai fait venir car nous allons avoir à gérer une situation de crise dans les prochains jours et je pense que vous aurez, vous et vos troupes, à y participer.

Je connais votre objectif principal, colonel, et je ferai tout pour que vos troupes soient sur zone en temps et en heure.

Nous venons de recevoir un message de détresse d'un vaisseau de transport de classe Galaxy, le Nomostro. Tout semble indiquer que ce bâtiment connaît de graves problèmes à son bord, mais nous ne parvenons pas à établir le contact. J'ai donc décidé d'aller au devant de ce vaisseau et de lui porter secours malgré l'urgence première de votre mission.

- Commandant, vous êtes seule maître à bord et si vous pouvez me garantir que nous ne manquerons pas la petite fête, je ne vois pas de problème majeur.

- Merci colonel, nous allons de plus sûrement avoir besoin de vos troupes pour aller sur le Nomostro afin de voir ce qui s'y passe et le cas échéant organiser l'évacuation. Je vous demanderai donc de prévoir une force d'intervention d'ici les prochaines 72 heures, nous aurons le vaisseau en visuel dans 70 heures, rendez vous à ce moment là.

- Vous pouvez disposer, le capitaine Sycop vous donnera les détails nécessaires. Merci Colonel.

Ainsi congédié, le colonel Baxter sortit en compagnie du second. Les techniciens entrèrent dans la pièce libérée pour prendre leurs ordres du commandant et l'activité sur le pont principal reprit sa frénésie.

- Qu'est-ce qui ce passe au juste capitaine, il me semble que le commandant Esquamar prend la chose très à coeur, je me trompe?

- Non colonel, le Nomostro n'est pas un vaisseau comme les autres pour le commandant, elle en était le second avant de prendre son commandement sur l'Anaconda, c'est de plus le vaisseau qui depuis plusieurs génération a vu passer tous les membres du clan Esquamar avant leur affectation.

- Laisser moi deviner, le commandant a de la famille là bas!

- Son neveu oui, il suit les traces de sa famille avec brio dit-on. - Très bien, je comprends mieux la situation. S'il s'est passé quelque chose là bas, le commandant aura à coeur de vouloir réparer une éventuelle erreur afin que la clan Esquamar ne soit pas mis en cause, je me trompe?

- Pas vraiment colonel.

- Et bien on va y aller et vous nettoyer tout ça, vous pouvez en assurer le commandant.

<-2-PREPARATIFS>

Trois jours plus tard, la force d'intervention du 67ème Walkyrie était prête, 2 Compagnies allaient être envoyées sur le Nomostro.

Pour ce jeune régiment, ces 2 compagnies représentaient beaucoup, presque un quart de l'effectif total, mais la situation semblait l'exiger.

Depuis quelques heures le Nomostro était en visuel sur tous les écrans de contrôle du pont principal et la vision de ce qu'était devenu le transporteur de la Flotte ne laissait rien présager de bon.

Si on pouvait reconnaître la structure générale d'un vaisseau de type Galaxy sur les 3/4 de sa coque, en revanche toute la partie avant était complètement déformée et un objet était même comme inséré dans la proue du vaisseau.

Cet objet de forme vaguement sphérique devait avoir percuté le vaisseau et s'y être littéralement incrusté.

Autour du point d'impact, la structure du Nomostro avait changée, des sortes de filaments courraient sur la coque pour pénétrer la structure à divers endroits, tentacules monstrueuses accrochées à sa proie.

Personne n'avait jamais vu cela auparavant, mais les Tyranides semblaient être à l'origine de cette monstruosité.

Les signaux en provenance du Nomostro étaient toujours de la même nature et aucune réponse aux messages n'avait été reçues.

Le commandant Esquamar avait réuni, en cette veille de l'envoi des troupes, le colonel Baxter et les officiers concernés ainsi que tous les chefs de pont de l'Anaconda.

La réunion durait depuis plus de 5 heures, chacun apportant son point de vue sur ce qu'allaient rencontrer les troupes impériales. En gros la situation ne semblait guère réjouissante.

Après l'impact initial qui avait du tuer une bonne partie de l'équipage et des passagers, les tyranides avaient certainement dû investir le vaisseau et tuer tous ceux qui se trouvaient à bord. La seule bonne nouvelle, et encore, c'est que les passagers du Nomostro n'étaient autre que le 251ème Cadien en route pour renforcer les troupes du colonel Baxter.

Ces hommes avaient dû donner du fil à retordre aux envahisseurs et il y avait une bonne chance de retrouver des survivants.

La meilleure preuve était le signal de détresse envoyé, signe que quelqu'un était sur le pont des communications.

Le chef Renox avait tout de même fait part de ses doutes quant à l'identité exacte de l'opérateur.

En effet, le signal n'avait pas varié d'un iota depuis le début de la réception, preuve qu'il était envoyé en automatique, mais alors pourquoi ne pas avoir programmé un message complet plutôt que ce message tronqué au 3/4.

le chef Renox avait donc fait part des doutes les plus sérieux mais sans pouvoir dire ce qui n'allait pas.

Une fois l'estimation de la situation terminée, les militaires prirent les choses en main et un plan d'attaque fut mis au point.

Les troupes impériales allaient faire leur entrée par l'arrière du bâtiment du coté des vastes hangars de stockage de matériels.

A partir de là, les troupes allaient remonter le plus loin possible vers l'avant et faire sortir tous ceux qu'elles pourraient éventuellement trouver.

Quatre barges d'abordage furent affrétées et les 2 compagnies prirent place à bord.

L'envoi des barges fut espacé d'une heure entre chaque, la 1ère compagnie du régiment avait prit place dans les deux premières transporteurs.

Composée des vétérans du 54ème Catachan, elle était la plus à même de repousser toute rencontre hostile et de prendre pied sur le bâtiment de la Flotte. La compagnie était dirigée par le commandant Mc Kee.

Le colonel Baxter se trouvait avec la 2ème Cie du régiment commandée par le capitaine Beholf.

Hommes et matériels était prêts et attendaient les signaux de départ.

Il avait été convenu que l'Anaconda resterait à proximité du Nomostro pendant quarante huit heures, au-delà et sans nouvelle de l'équipe de secours, la situation serait jugée critique et tout espoir de revoir sauveteurs et survivants abandonné.

Le Nomostro serait alors détruit par le Croiseur impérial "Juste Fureur", croiseur en route vers les deux transporteurs Galaxy depuis qu'on avait pu le contacter.

Les hommes du colonel Baxter connaissaient les enjeux et les règles, tous étaient prêt à ce sacrifice mais bien décidé à ramener à temps leur colonel en lieu sûr.

Ce dernier avait en effet pris la décision de les accompagner malgré une forte pression de son état-major.

Au final d'un rude entretien avec son état-major, le colonel avait finit par avoir gain de cause.

- Je ne laisserai pas mes hommes aller là où je ne pourrais pas les suivre. Avait-il dit en sortant.

<-3-ABORDAGE>

- Aigle 1 et Aigle 2 en route pour objectif.

- Aigle 3 et Aigle 4 préparez vous, H-50.

Les hauts parleur crachaient les communications entres les appareils et le contrôle pendant que les hommes sanglés sur leurs banc dans Aigle 3 s'occupaient à leur manière.

Certain vérifiaient leur équipement, d'autre priaient, les chefs d'escouades relisaient leurs instructions, bref chacun se trouvait une occupation pour ne pas trop penser aux combats à venir.

- Aigle 3 et Aigle 4 en route pour objectif.

Les grappins d'amarrage relâchèrent les barges dans un crissement de métal, l'allumage des réacteurs de poussée plaqua les hommes sur leur bancs, le voyage commençait.

- Aigle 1 et Aigle 2, nous arrivons sur objectif, rien à signaler de particulier.

- Aigle 1 en approche finale... contact... amarrage... ouverture des panneaux et Livraison en cours!

- Aigle 2 en approche finale... contact...ammar... Par l'Empereur c'est quoi ça! Aigle 1 décrochez! Décrochez!!

- Impossible Aigle 2 nous ...

- Aigle 2 à Aigles 3 et 4 : Aigle 1 vient d'être détruit par une sorte de tentacule, ça a jailli de l'intérieur de la coque pour venir le frapper de plein fouet. Le poste de pilotage a été touché et Aigle 1 est à la dérive. Je me dirige vers le point 2. Soyez prudent.

- Aigle 2 ici Aigle 3. Bien reçu. Nous continuons. et serons sur zone dans 45 minutes.

La nouvelle avait frappé les hommes durement, une centaine de leurs camarades venaient de périr dans ce drame, de plus le commandant Mc Kee se trouvait dans cette première vague.

Les visages se firent graves et les conversations baissèrent d'un cran, leur détermination s'en trouva renforcée, ils allaient faire payer ça très cher à leurs ennemis, quels qu'ils soient.

- Aigle 2 en approche finale... contact... amarrage... ouverture des panneaux. Tout se passe bien.

Cargaison à destination je me décroche et je reste en attente.

Après une heure d'approche les 2 barges restantes furent sur l'objectif.

- Aigle 3 en approche finale... contact... amarrage... ouverture des panneaux. Bonne chance Colonel.

- Aigle 4 en approche finale... contact... amarrage... ouverture des panneaux.

- Aigle 3 et 4 décrochage, nous restons en attente, rendez-vous dans 18 heures pour évacuation mon colonel. Tous les Aigles : silence radio!

Ce dernier message reçu sur la console com du colonel serait le dernier avant de longues heures venant de l'extérieur.

Basculant sur les coms tactiques, le colonel tenta de prendre contact avec le commandant Mc Kee, peut-être certains avaient-ils réussi à aborder le Nomostro avant la destruction de la barge.

Il n'obtint aucune réponse, son opérateur radio lui confirma d'un signe de tête que lui non plus ne recevait rien sur tous ces canaux.

Les hommes de la 2ème Cie avaient abordé le Nomostro par une salle de stockage. Tout semblait normal, les troupes de la 1ère Cie avaient sécurisé la zone avant de partir rejoindre le point 1, là où ils espéraient trouver des survivants de Aigle 1.

A part le peloton resté pour accueillir la 2ème vague, la 1ère Cie était donc déjà à l'intérieur du vaisseau.

Les premières escouades se dirigèrent vers les sas menant vers les longs couloirs du vaisseau. Chaque escouade avait son objectif.

Le premier objectif de la mission était de localiser d'éventuels survivants et de les ramener.

Le second était d'identifier les assaillants et de les détruire.

L'objectif des escouades accompagnant le colonel Baxter était de déterminer les causes de l'incident et d'en faire un rapport par tous les moyens possibles à l'Anaconda, une telle attaque ne devait pas se reproduire.

La compagnie se divisa en 3 groupes, le capitaine Beholf prenant la tête du groupe 2 fort de 150 soldats. Il avait pour mission de rechercher des survivants et les ramener en sécurité avant évacuation.

Le groupe 3, d'une cinquantaine d'hommes allait rester dans la zone d'arrivée avec le peloton de la 1ère Cie, ces 100 hommes veilleraient à ce que la zone d'évacuation reste sous le contrôle des impériaux jusqu'à ce que tout le monde soit évacué.

Le groupe 1, celui du colonel Baxter devait rejoindre le poste de pilotage et recueillir toutes les informations possibles. Avec ses 50 hommes, ce groupe devait rester le plus discret et le plus rapide possible dans l'exécution de la mission.

++++++++++++++++++

Si ça vous plait la suite bientot...


ahhhhhhhh moi ca me plait en tous cas ; quel suspense...

Quelques remarques si je puis me permettre :

je trouve le style assez simple ( ce n'est pas de la grande litterature ) pas grave on ne lui en demande pas plus pour un récit de ce genre,

mais aussi est surtout très complet, et très clair aucune étape de l'histoire n'est zappée et pas besoin de relire un passage deux fois : tout s'enchaine trés logiquement, pas de fautes d'orthographe apparentes, des paragraphes bien délimités pour un texte bien aéré...

Que d'atouts,

Une chose a reconsiderer peut être ( la seule qui me revienne )

Citation :malgré une forte pression de son état-major.Au final d'un rude entretien avec son état-major
Ca fait une petite repétition "au final d'un rude entretient avec ce dernier..."

Bonne continuation


Un petit commentaire, si je peux me permettre.

Déja, il y a quelques fautes d'orthographe qui, s'en vouloir jouer les lourds, peuvent etre corrigées par une rapide relecture.

Pour ce qui est du fond, l'histoire se tient meme si je suis pas persuadé que si le risque est aussi évident la garde lance quand meme l'abordage. Ca ne fait pas non plus preuve d'une originalité terrible mais bon, c'est dans les vieux pots...

Apres ces deux points il y a quelque chose surtout qui me gène un peu plus. Quelque chose dans la facon d'ecrire et de passer rapidement à une autre partie de l'histoire qui laisse tout le long de la lecture un petit gout d'inachevé. L'explication de pourquoi la femme veut aller les secourir arrive un peu comme ca, sans avoir été vraiment intégré et sans donné de suite par exemple.

Apres ce n'est que mon avis mais plusieurs fois à la leture j'ai eu cette impression.

Je t'enourage tout de meme a continuer, au moins maintenant tu sais que tu as un autre lecteur.

barbu

je vais bientot faire mon come back, je vous jure


J'ai lu rapidement, ayant malheureusement mes chiards sur les genoux.

La forme est correcte, le style non recherché, mais ça ne me dérange pas.

Deux/trois trucs qui coïncent:

1°) Un second sur un bâtiment naval ou spacial a 85% des responsabilités du bord sauf celle que tu viens de citer: le commandement opérationnel. Ce dernier incombe à l'Officier chef de quart (sur toutes les marines du monde et de l'univers). Si ce dernier est paumé, à la rue, jeune ou vieux, ou qu'il rencontre un simple imprévu, évident ou non, pas dans ses cordes ou lui occasionnant un doute: il n'appellera qu'une seule personne à bord à même d'engager la destinée du bâtiment: le commandant: ou pacha, ou le vieux.

2°) En diffusion générale on n'appelle qu'une seule fois un colonel (même sur l'étoile noire si l'empereur le demande :)

3°) Un bâtiment en perdition possède intrinsèquement plusieurs types de messages d'alerte, destinés à affirmer ou confirmer l'existence de rescapés. Autrement dit tes gugusses détiennent obligatoirement cette information: Il y a des rescapés ET/OU le bâtiment est en perdition. Toutes autre alternative est triviale tant qu'aucun secours n'aura posé le pieds dessus, autrement dit on n'aborde même pas ce type de sujet au CO.

On espère te lire encore, A+

(Modification du message : 02-04-2004, 21:30 par TéOTep.)

Merci de vos remarques et voici donc la suite

++++++++++++++++++++

<-4-ZONE DE GUERRE>

Le capitaine Appfel et ses hommes avaient débarqués sur le Nomostro depuis une heure maintenant et partout où leurs regards se posaient ce n'était que désolation et destruction.

Leur arrivé au point 2 s'était passé sans problème, le hangar d'arrivée était pratiquement intact, seul l'impact initial avait provoqué quelques dommages sans grande conséquence, mais dès qu'ils avaient commencé leur progression à l'intérieur du vaisseau, le décor avait changé.

Après 1/4 d'heure de marche de zone de stock en zone d'habitation, les premiers dommages dus à des combats furent visibles. Les corridors étaient comme repeint aux lance flammes, des substances collantes, fondues et nauséabondes continuaient de couler des étages supérieurs par des orifices non prévus à la construction du vaisseau, les assaillants avaient pénétré ce secteur par le haut.

Les défenseurs avaient du être surpris et annihilés rapidement.

D'ailleurs des défenseurs il n'y avait aucune trace, pas un corps, rien. Des assaillant non plus d'ailleurs.

Vision surréaliste d'une scène de guerre sans cadavres.

Les hommes du 67ème Walkyrie n'avaient jamais vu ça auparavant et certains, parmi les dernières recrues, commençaient à devenir nerveux.

Le capitaine Appfel eu tôt fait de les ramener à plus de vigilance encore.

Ayant traversé 2 zones d'habitation, les 2 pelotons arrivèrent dans une nouvelle zone qui devait se trouver vers le centre du vaisseau. En ouvrant la cloison d'isolement, les hommes se doutèrent que quelque chose de différent les attendait derrière.

L'ouverture des cloisons étanches provoqua un léger appel d'air du à la pression plus élevée dans le compartiment suivant. L'air qui pénétra alors pris à la gorge les hommes les plus près de l'ouverture.

-Gaz ! Réussi à dire le caporal Deck avant de s'écrouler comme 4 de ces compagnons.

Aussitôt, tous s'emparèrent de leur masque individuel pour se protéger de ce danger mortel.

Après quelques secondes et remis du choc, le premier peloton s'engagea dans cette zone mortelle.

Là aussi les dommages des combats étaient visibles, mais à la différence des autres zones traversées, il y avait des corps au sol, inertes et d'autres en mouvement, les hommes du capitaine Appfel venaient de tomber au beau milieu d'une bataille.

En fait de bataille, il s'agissait plutôt d'une boucherie. Les derniers défenseurs impériaux se faisaient mettre en charpie par une trentaine de créatures insectoïdes.

Les membres chitineux tranchaient, les mandibules arrachaient, les dards embrochaient, bref, les impériaux passaient un mauvais quart d'heure.

Les hommes du capitaine Appfel se mirent en position de combat sans attendre et déjà les premiers tirs de laser filaient en direction de la mêlée sanglante.

Les tirs atteignirent les créatures sans grand dommage, mais au moins cela les avait stoppé dans leur carnage, en espérant que d'éventuels survivants puissent encore en profiter.

Le groupe d'extraterrestres se dirigea telle une meute affamée vers les hommes du 67ème Walkyrie qui ne bronchèrent pas, les tirs laser emplirent l'espace entre les 2 groupes, les plasma entrèrent dans la danse suivi des fuseurs puis quand les assaillants se trouvèrent à portée les lances flammes achevèrent le travail.

Les créatures subirent de lourds dommages mais rien ne semblait pouvoir arrêter leur course et les premiers rangs impériaux subirent le choc, ne reculant que pour faire place au capitaine Appfel et aux vétérans qui l'entouraient.

Les corps à corps furent violents et sanglants mais la fin des créatures fut inéluctable.

De la trentaine au départ, seule une petite dizaine avait réussi à traverser le rideau de feu et après le premier contact qui avait brisé leur élan, le capitaine et ses gardes avaient eu la tache plus facile pour les annihiler en combat singulier.

15 hommes avaient cependant péris lors de ces combats, le tribut était lourd et la victoire ne parvenait pas à l'adoucir.

La plupart des pertes était de jeunes soldats qui n'avaient même pas eu le temps de faire leur première campagne.

Le capitaine Appfel envoya immédiatement un médic voir si des survivants pouvaient se trouver dans la mêlée que l'apparition des hommes du 67ème avait interrompue.

Après un examen rapide des corps, il s'avéra qu'un des garde était encore en vie, le capitaine Appfel se pencha vers lui.

Le garde était jeune, encore une recrue qui ne verrait pas sa première campagne, le signe de tête discret du médic était clair là-dessus.

- Tu peux parler petit?

- Oui mon ... capitaine...

- Y'a encore du monde dans ce vaisseau?

- Derrière ... cloison ... pas pu fermer ...

- Calme toi, ça va aller.

- 8ème Compagnie ... 251ème Cadien ...

- Ok petit, on te ramène avec tes potes.

- Merci ... capitaine ... plus la peine.

- L'Empereur t'accueille petit.

- ...

Fermant les yeux du soldat dont il ne savait même pas le nom, le capitaine Appfel se releva. Ce n'était pas la première fois qu'il voyait la mort de près mais chaque fois une partie de son être partait avec le mort et chaque fois sa détermination de repousser les ennemis de l'Imperium toujours plus loin s'affermissait.

- Radio!

- Mon capitaine?

- Essayez d'entrer en contact, il y a du monde derrière cette cloison et je voudrais pas qu'ils nous prennent pour des cibles quand on ouvrira.

<-5-EXPLORATION>

Au même moment dans une autre partie du vaisseau le capitaine Beholf et ses 3 pelotons progressaient difficilement à travers une des soute du vaisseau.

Outre le choc initial, la soute avait subi des dommages dus à de violents combats. Située vers l'avant du Nomostro, elle avait dû être une des premières zone à être touchée par les combats.

Et comme constaté ailleurs par le capitaine Appfel et ses hommes, il ne restait cependant plus une trace des combattants.

La mission du capitaine était simple, trouver des survivants et les ramener pour les évacuer. Au vue de qu'ils découvraient, le capitaine doutait fort de trouver âme qui vive dans cet enfer qu'était devenu le transporteur impérial.

Cela faisait la troisième zone dévastée qu'ils traversaient et partout le même spectacle.

Le colonel Baxter et son peloton les avait quitté voila une 1/2 heure pour se diriger plus en avant du vaisseau vers le poste de pilotage.

Certainement pas le coin le plus tranquille du vaisseau, si tant est qu'il y ait des coins tranquilles sur ce foutu rafiot...

Le colonel Baxter avait quitté le groupe du capitaine Beholf depuis peu de temps que déjà les ennuis commençait.

Le premier incident avait été ce trou qui s'était ouvert sous les pieds de la première escouade partie en avant. les 5 hommes de tête avaient disparu dans les entrailles du vaisseau après que le plancher se soit effondré sous leur poids. Rongé par un acide ultra corrosif, le couloir avait cédé sur une longueur de 3 mètres de long, entraînant les hommes passant dessus dans une chute de plusieurs dizaines de mètres au fond d'un hangar de stockage de véhicules - tout du moins ce qu'il en restait.

Cette zone avait en effet été envahie par des dizaines de créatures qui n'avaient fait qu'une bouchée des malheureux.

Par chance pour le reste du peloton du colonel, ces créatures ne semblait pas avoir de schéma de pensée apte à leur faire prendre conscience de la présence d'autre humains dans les parages, ou alors elles avaient pour unique mission de tenir leur position.

Le peloton avait donc pu éviter la zone sans autre dommage. La mission du colonel était trop importante pour perdre du temps dans une futile vengeance pour leurs camarades.

La progression se fit plus lente par la suite, d'une part pour éviter de nouveaux chausse trappes mais également parce que le peloton entra dans une zone méconnaissable du navire.

Les parois étaient entièrement recouverte d'une substance chitineuse identique à celle des créatures peuplant le vaisseau. D'une teinte noire et verte par endroit, la lumière semblait ne pas vouloir accrocher cette matière et d'inquiétante zone d'ombre entouraient le peloton de gardes impériaux.

L'air était de plus surchargé d'odeurs acres d'acide, sans danger mortel il n'en était pas moins fort incommodant et beaucoup de gardes avaient sorti leur protection respiratoires.

C'est donc dans cette ambiance que le peloton avança toujours plus loin dans le vaisseau toujours fixé sur son objectif, le poste de pilotage.

Etrangement ils ne rencontrèrent aucune résistance et ils arrivèrent en quelques heures à peine sur le pont principal.

Le peloton de tête signala l'approche sur l'objectif au colonel resté en arrière, les hommes de la première escouade allaient entrer sur la passerelle de commandement quand tous se figèrent sur place, cloués par l'horreur.

La vision qui s'offrait à eux dépassait l'entendement, rien ne les avait préparé à ce macabre spectacle et le temps qu'ils recouvrent leurs esprit, cinq paires d'yeux les avaient repérés.

<-6-RENCONTRE>

La cloison s'effaça enfin et les hommes du capitaine Appfel purent enfin quitter les lieux.

Il avait fallut de longues heures aux hommes de l'autre côté pour remettre en service le système de déverrouillage de la cloison.

De longues heures pendant lesquelles les hommes d'Appfel s'attendaient à voir arriver une nouvelle cargaison de créatures, mais rien ne vint déranger leur garde vigilante.

Lorsque enfin la cloison s'ouvrit, plus d'un poussa un soupir de soulagement.

Le radio avait réussi à contacter les hommes du 251ème Cadien de l'autre coté de la cloison, la conversation avait été interrompue rapidement mais apparemment le message était passé, les forces cadienne devait être en mauvaise posture pour ne plus avoir de radio en état.

Qui savait depuis combien de temps ils devaient attendre un signal et depuis combien de temps ils étaient sous pression.

Le capitaine Appfel recommanda donc la plus grande prudence au moment du contact, les hommes de l'autre coté devaient être dans un état de nerf dangereux pour tout ce qui passerait par la cloison, ami comme ennemi.

Le capitaine Appfel avança donc en tête de son peloton, arme baissée, mais prêt à s'en servir, la main en l'air en signe de fraternité.

Quelle ne fut sa surprise de se voir accueillir par un visage connu, le commandant Mc Kee.

- Hé bien capitaine vous aurez mis le temps!

- Mon commandant!?

- Faites pas cette tête Appfel et faites passez vos hommes, nous avons des choses à nous dire je pense.

Ravi de son effet, le commandant Mc Kee lui lança une bourrade dans le dos, manquant faire tomber son officier encore sous l'effet de la stupeur.

De place en place, les hommes de la 1ère Cie se retrouvaient et se félicitaient mutuellement, le peu de camarades retrouvé ternissait un peu ces retrouvailles, une petite vingtaine d'hommes sur les 100 embarqués dans Aigle 1 étaient présents. Puis vinrent les cadiens tout aussi heureux de voir arriver des renforts supplémentaires.

- Appfel, laissez moi vous présenter le capitaine Doyle, commandant de la 8ème Cie du 251ème Cadien.

Capitaine voici le Capitaine Appfel mon bras droit au sein de la 1ère Cie du 67ème Walkyrie.

Les 2 hommes se saluèrent et le trio se dirigea vers le carré des officiers, 2 caisses encore intact où les attendaient un soj-caf fumant.

Une fois installés et réchauffés le commandant entama le débriefing.

- Bien capitaine, je pense que quelques éclaircissements sur la situation ne vous serait pas de trop et je vais laisser le capitaine Doyle vous la présenter, capitaine...

-Merci commandant.

Comme vous le savez, le Nomostro a subi une attaque spatiale hors norme, le vaisseau a été percuté par un objet que nous avions d'abord pris pour un énorme astéroïde.

En fait il doit s'agir d'un oeuf de colonisation, je ne vois pas d'autre mot pour le qualifier, semé par les Tyranides.

Nous ne savons pas d'où il vient ni où il allait, de plus tout ce que je vous dis là ne sont des spéculations de l'état major du Nomostro.

L'impact a été violent vous pouvez me croire et nous avons bien cru y rester tous, mais apparemment cet ... oeuf ...savait ce qu'il faisait et ses amarres se sont déployées rapidement sur l'avant du vaisseau.

Dans un premier temps il ne s'est rien passé et les hommes envoyés voir les dégâts à l'avant sont revenus pour faire leur briefing de la situation.

C'est à ce moment là que l'horreur a commencé.

Le capitaine Matteo, c'est lui qui dirigeait l'expédition, s'est mis à cracher du sang en plein au milieu de sa phrase devant tous les officier de la flotte et du régiment, il s'est ensuite écroulé sur la table et son corps à littéralement ... explosé.

S'était pas beau à voir.

Dans l'explosion une bestiole est sortie et a commencé à cavaler dans la pièce. Il a fallut 10 minutes avant qu'on puisse la descendre, heureusement que la salle était fermée.

Une fois qu'elle a été tuée, un gars de la flotte tout fier de son carton a voulu la prendre et montrer son trophée, pauvre gars, une sorte d'acide lui a bouffé tout le bras et s'est répandu dans tout son corps. Il a pas souffert longtemps.

Après cela des mesures ont été prises mais s'était déjà trop tard, les autres membres de l'expédition avaient tous subis le même sort et si certaines des créatures ont pu être descendues, la plupart se sont éparpillées dans tout le vaisseau.

Et là la véritable horreur à commencé.

Les gens disparaissaient et les bestioles qu'on apercevait de temps en temps étaient devenues de plus en plus grosses et de plus en plus nombreuses.

Après je sais plus trop ce qui s'est passé, j'ai perdu contact avec mes supérieurs. La compagnie avaient été envoyée vers l'arrière pour faire un inventaire des matériels encore en état et qui pourraient nous servir pour combattre cette invasion.

Nous n'avons plus eu de contact avec personne depuis 2 semaines et on était en train de verrouiller tous les accès quand le commandant Mc Kee fait son apparition.

- Merci capitaine. Voila Mc Kee! La situation est pas terrible hein, on se trouve en plein dans un nid de tyranides affamés, y'a mieux comme endroit non.

- Effectivement commandant, mais vous vous en êtes sorti comment de votre côté?

- Un vrai miracle.

Je venais à peine de débarquer quand la barge a été percuté par le tentacule comme vous le savez, les amarres ont pas tardé à lâcher.

Heureusement que le système de sauvegarde à fonctionné, la cloison étanche s'est mise en place immédiatement. Le problème c'est que la majeure partie de la compagnie n'a pas eu le temps de débarquer.

On a atterri comme prévu dans le hangar de stockage et vu le petit nombre qu'on était,on s'est pas attardé, on est parti directement vers le point 2. Enfin plus ou moins, on avait perdu tout matériel de radio et les lieux on subi tellement de dommages qu'on a pas pu se retrouver dans ce fatras.

Coup de chance on est tombé sur le capitaine Doyle, quoique, quand je dis coup de chance, ça a bien failli être notre derrière heure. - Encore désolé commandant mais...

- Vous en faites pas Doyle, j'aurais fait la même chose à votre place.

Figurez vous que le capitaine Doyle nous a mis en quarantaine quand on s'est pointé, il a cru qu'on était infecté et depuis notre arrivée on était mis en joue par une dizaine de ces gars, au cas où on leur exploserait à la figure.

Votre arrivée a un peu détendu l'atmosphère, mais je serai pas surpris qu'un ou deux sniper nous tienne en joue depuis un coin planqué.

- Commandant vous comprendrez ...

- Pas de souci Doyle, je ferais la même chose.

Un peu nerveux, le capitaine Appfel tourna la tête de droite à gauche pour voir s'il n'était pas mis en joue par un tireur embusqué et cru en effet voir 2 ou 3 Cadien qui sous une nonchalance feinte ne les quittaient pas des yeux en fait.

-Bon, Appfel, je suppose que le colonel est parti vers le point 0 comme prévu.

- Certainement commandant mais nous n'avons pas eu de contact radio avec la 2ème compagnie depuis notre arrivée.

- Très bien alors on lève le camps et vous dégagez sur le point 2 comme prévu.

De mon coté je prends un peloton et je rejoins le colonel, il va avoir besoin de renfort.

- Si vous me permettez commandant, je vous accompagnerais également, mes gars et moi on a des comptes à régler.

- Ok Doyle, prenez un peloton, on part dans 15 minutes.

Appfel vous voila à la tête d'une compagnie, ramenez la à bon port.

++++++++++++++++++

Courage plus que 3 chapitres


Voici 3 chapitres de plus puis ce sera la conclusion.

+++++++++++++++

<-7-POINT 0>

- Venez voir ça colonel, c'est pas croyaaarghl...

Le première classe Bix ne finit jamais sa phrase, une griffe de cinquante centimètres de long venait de lui sectionner la moelle épinière avant de ressortir en fleur écarlate au centre de sa poitrine.

Il s'écroula sur le sol quand la créature retira son appendice du corps afin de faire face à de nouveaux adversaires.

La créature haute comme deux fois un humain était une vision d'horreur, dotée de quatre membres supérieurs tous aussi mortels les uns que les autres elle se déplaçait avec grâce et rapidité.

Son crâne proéminent était dominé par sa mâchoire apte à avaler une tête humaine sans problème.

Son corps recouvert de plaques de carapace noire rendait les armes des gardes impériaux ridicules.

La créature sembla un instant jauger ses adversaires de ses yeux enfoncés dans leurs orbites puis se jeta dans la mêlée.

La plupart des hommes du peloton se trouvaient encore dans le corridor d'accès à la passerelle. Les malheureux qui avaient pu entrer subirent l'assaut de la créature et ... de 4 de ces congénères sorties des recoins sombre de la vaste salle.

Le combat fut rapide et 10 hommes furent au tapis sans avoir pu se défendre réellement, une des créature semblait cependant perdre une substance visqueuse sur son flanc, blessure chanceuse occasionnée par l'explosion d'une grenade.

Dans le corridor, le colonel avait fait reculé ses hommes afin de prendre des positions de tirs avantageuses.

Pendant les quelques minutes que dura le massacre, les trente cinq survivants serrèrent les dents en entendant les cris d'agonie de leurs camarades.

Enfin le silence fit place à l'horreur et les créatures se tournèrent vers leurs nouvelles proies.

Sentant le danger, l'une d'elle avança prudemment dans le corridor, à peine avait-elle fait deux pas en avant que les tirs de laser fusèrent sur elle, la blessant sans grande gravité.

Avec un cri de rage elle s'élança alors sur les vermisseaux qui osaient ainsi prétendre entrer sur son territoire, suivi par toute la meute.

Les tirs redoublèrent, fuseurs et lance flamme crachèrent la mort et 2 créatures s'écroulèrent au sol pour ne plus se relever.

Les 3 autres atteignirent les rangs des gardes et un nouveau carnage commença.

Mais cette fois les hommes du colonel étaient prêts et les combattants s'organisèrent afin de cerner les créatures.

Le colonel Baxter et ses gardes se chargèrent d'une d'entre elle, le colonel vida son chargeur de bolts dans la gueule du monstre pendant que ses gardes essayait de la larder de coups de leurs baïonnettes.

Mais rien n'y faisait, la carapace était trop solide et les coups des gardes ne faisait qu'enrager la créature encore plus. Jetant son pistolet vide, le colonel sa saisi alors de son épée de se deux mains et porta un coup de taille qui aurait décapiter n'importe quel humain normal, mais la créature avait levé un de ces membres et l'épée ne fit que de le trancher net.

Hurlant de rage, la créature se redressa de toute sa taille, sa tête frôlant le plafond, prête à se jeter sur le colonel, mais ce dernier fut plus rapide et se jeta sur elle, lame en avant.

Les deux adversaires s'écroulèrent sur le sol dans une mêlée de griffes et d'acier.

Le colonel repoussa le corps de son adversaire aidé par deux gardes encore en vie.

- Dégagez-moi de là ça brûle ce truc.

Un liquide verdâtre s'échappait de la blessure mortelle de la créature, même morte ces bestioles étaient encore dangereuses.

Autour du colonel, les combats étaient terminés, les gardes avaient remporté ce face à face mais au prix de la mort de la plupart d'entre eux.

Il ne restait plus que dix gardes autour du colonel.

- Sergent passez moi tout ça au lance flamme et préparez vous à vous replier.

Deux hommes avec moi je vais au point 0.

Ramassant son pistolet le colonel y engagea résolument un nouveau chargeur et se dirigea vers la passerelle de commandement.

Le spectacle qui s'offrit à lui était en effet à peine croyable.

l'ensemble de la pièce était couverte de la même substance qui couvrait les couloirs, matière noire froide et dure au toucher rappelant les carapaces des scarabées carnivores de Catachan.

Plus rien ne rappelait la passerelle d'un bâtiment de la flotte impériale à part la console de communication au centre de la pièce, et encore, la console était reliée à un réseau de filaments qui partait vers le fond de la salle à travers un passage que le colonel ne se rappelait pas avoir vu sur les plans.

Le plus horrible restait à venir, derrière la console, allongé sur le sol, le corps d'un homme était également relié à celle-ci par les filaments qui, après lui avoir traversé le crâne venait ce connecter à la console.

Certainement le mystérieux opérateur qui envoyait les messages de secours.

L'homme, bien que complètement immobilisé, était toujours en vie, ses yeux reflétant une horreur indicible croisèrent ceux du colonel dans une supplique muette.

Le colonel arma son pistolet bolter et abrégea les souffrances du malheureux.

Au moment où l'homme expirait, le vaisseau sembla être agité d'un léger spasme.

Le colonel continua d'avancer dans la salle irrésistiblement attiré par ce passage d’où venaient les filaments.

Il comprit soudain, un tentacule comme ceux observé sur l'ensemble de l'avant du bâtiment avait traversé la paroi et aménagé un accès depuis ... l'oeuf principal.

Tenant là une occasion unique, le colonel Baxter s'avança suivi de ces deux gardes.

Le passage n'était pas très long et au bout de quelques minutes une lumière verte fut en vue du trio, lumière froide et pulsant doucement de manière quasi hypnotique.

Arrivant au bout de son parcours, le colonel vit ce que peu d'homme avant lui ont eu l'occasion de voir avant de le rapporter à quelqu'un.

La cavité dans laquelle ils aboutirent était recouverte d'un parterre de sphères de trente centimètres de diamètre, certaine de ces sphères étaient ouverte d'autre, les 9/10ème encore fermées.

A coté des sphères ouvertes, des corps d'hommes et de femmes gisaient, déchiquetés.

Tout autour des sphères, de petites créatures semblaient vaquer à une occupation totalement indéfinissable, passant de corps en corps ou allant de sphères en sphères mais ne s'intéressant pas au trio qui venait de faire son apparition.

d'autres créatures enlevaient les sphères ouvertes pour les remplacer par de nouvelles sphères.

Regardant d'où venait toutes ces créatures, le colonel sembla distinguer une forme accrochée au plafond de la cavité, créature monstrueuse de plusieurs mètres de long et qui ne pouvait être que la génitrice de ces oeufs.

Le colonel commença à reculer doucement comme si sa présence n'avait pas été détectée, futile espoir car de la paroi se détacha quatre créatures identiques à celles combattues sur la passerelle.

- Reculez doucement et détachez vos grenades.

A mon signal balancez tout et courrez, on se barre de là en vitesse.

Les cliquetis des grenades dégoupillées confirma au colonel que ses hommes avaient bien saisi la situation et une demi douzaine de grenades atterrirent au milieu des oeufs en attente d'éclosion.

Les grenades n'avaient pas encore touché le sol que les gardes impériaux courraient vers la sortie suivi par les gardes de la "pondeuse".

L'explosion secoua le tunnel et un cri puissant rempli d'effroi ceux qui l'entendirent, maman ne semblait pas contente.

Le colonel rejoignit le reste de son peloton lorsque trois des gardes de la couveuse émergèrent du tunnel.

- Allez mon colonel, dépêchez vous on fait tout sauter après votre passage!

Forçant encore l'allure le colonel continua sur sa lancée.

- Evacuation au point 2, radio prévenez les qu'on leur amène des cibles.

"Enfin si on y arrive", pensa t il pour lui même.

Deux mines plasma explosèrent au passage des monstres en faisant de la charpie, mais d'autre créatures de toutes tailles arrivaient maintenant par le passage.

Le peloton du colonel Baxter était déjà loin quand elles eurent traverser la passerelle, mais la chasse était inégale, rien ne pouvait échapper à cette meute.

<-8-POINT 2>

- Ici le capitaine Beholf, répondez point 2!

- Ici point 2 nous vous recevons capitaine.

- Nous sommes sur le retour et nous arrivons dans 15 minutes, aucun signe de vie détecté.

Vous avez des nouvelles des autres groupes?

- Négatif capitaine, vous êtes les premiers à revenir et franchement on est plutôt content de vous entendre.

- Très bien , Beholf terminé.

Le capitaine et son groupe avait terminé de ratisser la zone qui leur était désigné et était donc sur le chemin du retour.

Partout où ils étaient allé toujours le même spectacle, ou plutôt son absence.

Des salles vides parfois témoignant de combats violents mais dans la plupart des cas c'était comme si tous les passagers du Nomostro avaient disparu d'un coup.

Les cabines de l'état major n'avait donné aucun indice, la dernière entrée dans le journal de bord du commandant était l'impact de l'objet spatial, après plus rien.

De leur coté, les hommes étaient également heureux de retourner au point 2, signe qu'ils allaient enfin regagner l'Anaconda et sa tranquillité routinière.

Le regroupement se fit donc dans une certaine bonne humeur même si on n'avait aucune information de ce qu'il était advenu du colonel depuis des heures ni de la première compagnie.

Le capitaine Beholf fit le tour des installations, affectant des hommes afin de finaliser la sécurisation de la zone.

Un peloton vint ainsi renforcer le dispositif en place pendant que deux autres pelotons seraient en réserve et l'attente commença.

Il ne restait plus que 2 heures avant que les Aigles ne reprennent contact et l'évacuation commencerait quelques minutes plus tard et cela sans tenir compte de qui serait, ou pas, présent dans la zone d'évacuation.

- Point 2 vous me recevez?

- Ici le capitaine Beholf, identification!

- Salut camarade, c'est Appfel, content de t'entendre.

- Et moi donc! Amènes tes fesses par là, vous êtes ... nombreux?

- T'inquiètes on te laissera un peu de ton soj'caf même si je te ramène ... plus de monde que prévu.

Quelques minutes plus tard, les capitaine des 1ère et 2ème Cie se félicitaient mutuellement, trop content de se retrouver.

Les hommes du 251ème furent également fêtés comme des héros pour avoir survécu.

Seule ombre au tableau, pas de nouvelles du colonel et du commandant, le contact avec les Aigles approchait à grand pas.

Pour tenir compte des informations obtenues des Cadiens, le capitaine Beholf fit doubler la zone de défense afin de contenir un éventuel assaut tyranide, les hommes du 251ème furent trop heureux de prêter leur concours à ce dispositif, ils voyaient enfin une chance de sortir de cet enfer et comptaient bien ne pas la laisser passer.

Une heure avant le contact avec les Aigles.

<-9-EVACUATION>

Lorsque le colonel était parti en exploration, ses hommes n'avaient pas chômé en l'attendant, tout le long du trajet de retour les couloirs étaient piégés, les charges exposant au passage de la meute tyranide lui occasionnant des pertes sévères mais sans la stopper pour autant. Ces pertes ne faisant que gagner un peu de temps aux hommes du colonel dans leur fuite.

Vint le moment fatidique où la succession de pièges prit fin, les hommes ne pouvaient plus compter que sur eux même pour fuir et rejoindre le point 2.

Le colonel et ses hommes arrivaient dans la dernière zone avant le point 2 mais la course semblait perdue, les tyranides ne se trouvant plus qu'à quelques mètres des derniers, le colonel eut alors la surprise de se trouver nez à nez avec une batterie d'armes lourdes.

- Dégagez à droite mon colonel on s'occupe de vos potes.

Le commandant MC Kee et ses 2 pelotons avaient préparé une petite réception aux poursuivant de son supérieur.

S'écartant vivement, les hommes du colonel vinrent prêter main forte aux gardes venus les secourir.

A peine le dernier garde à l'écart du champ de tir, les trois bolters lourds du premier rang ouvrirent le feu suivis de la rangée de canons laser du second rang; les hommes du 251ème avaient amené avec eux quelques ressources.

Les bolts fauchèrent les premiers rangs des créatures alors que les tirs de lasers ouvraient de larges brèches, les tyranides subissaient le feu et la meute eut un instant d'hésitation.

Lance flammes et fuseurs entrèrent en action et le carnage s'intensifia. Puis comme la vague qui se retire, les tyranides reculèrent se mettre à l'abri.

- Commandant je suis heureux de vous trouver là mais je pense qu'on ne devrait pas trop traîner.

Ponctuant les paroles du colonel, un bruit de course commençait à se faire entendre, multitudes de pattes griffues râpant le métal des couloirs, des renforts arrivaient de tout cotés.

- D'accord avec vous mon colonel, la voie est libre et le capitaine Beholf a commencé l'évacuation, on n'attendait plus que vous.

Le colonel s'engagea vers le passage menant au point 2 observant d'un oeil approbateur les mines placées tout le long du couloir d'accès.

Arrivé sur place, il constata que l'évacuation était en bonne voie, les lignes de défense se reculaient au fur et à mesure de la sortie des survivants.

La majeure partie des cadiens avaient embarqué dans Aigle 4, la barge se décrocha enfin pour faire place à Aigle 3.

- Commandant vous embarquerez dans Aigle 3 avec votre compagnie ainsi qu'avec le capitaine Doyle et ses hommes, je ferme la marche avec le capitaine Beholf.

Le colonel avait parlé et le commandant qu'il serait impossible de le faire changer d'avis, il se prépara donc à embarquer. Dans la zone précédente, deux explosions secouèrent le vaisseau, les tyranides venaient de déclencher les charges faisant exploser les réserves de munitions.

Quelques minutes plus tard les premières créatures se pressaient contre la cloison de séparation des 2 zones.

Le commandant et ses hommes étaient maintenant à l'abri dans Aigle 3.

La cloison céda et les mines en place dans le couloir se déclenchèrent, le souffle d'air chaud fit ciller les hommes au premier rang.

Aigle 3 venait de se décrocher pour faire place à Aigle 2, dernière barge pour sortir de cet enfer.

Le premier rang ouvrit le feu malgré la poussière et la fumée qui obstruait toute vision.

Les lignes de défense était composée principalement d'armes lourdes amenées par les cadiens ou sorties des entrepôts de stockage du vaisseau.

Les premières lignes des tyranides étaient constituées de petites créatures rapides mais qui se faisaient faucher par dizaines sous les impacts des bolts.

Aigle 2 terminait sa procédure d'amarage quand le sol de la zone explosa à quelques mètres de la première ligne de défense

Une créature sortit de ce passage, tyranide monstrueux toute en crocs et en griffes acérées, elle se jeta sur la première ligne de défenseurs avant de se faire faucher par le tir de trois canons laser. A bout portant ces armes ne lui laissèrent aucune chance et la créature s'écroula.

Cet évènement avait permis aux lignes tyranides de se rapprocher des impériaux alors que l'évacuation commençait.

Les tirs moins nourris permit de retenir les tyranides suffisamment longtemps pour qu'il ne resta plus qu'un peloton à évacuer.

Les charges placées un peu partout dans la zone du point 2 explosèrent alors, créant de véritables éruption de corps déchiquetés.

- Evacuation immédiate! Rugit le colonel.

Il n'y avait plus que lui et le dernier peloton encore dans le vaisseau.

Les hommes coururent rejoindre la dernière barge abandonnant le matériel sur place.

La marée tyranide reprit alors son mouvement vers l'avant et les hommes furent submergés, le colonel entra vivement dans la barge et actionna la commande de fermeture.

La cloison étanche se mit en mouvement pour condamner l'ouverture, les tyranides avançaient toujours, refusant de voir s'échapper leurs proies.

D'un dernier bond, plusieurs créatures s'élancèrent mais ne firent que percuter la cloison enfin fermée.

A travers le hublot le colonel pu voir les tyranides pris de frénésie et de rage de voir s'éloigner la barge.

La dernière chose qu'il vit avant que le hublot ne s'éloigne trop du vaisseau le fit frémir un instant.

- Pilote je vous conseille de dégager en vitesse.

- Pas de problème mon colonel il n'y a plus de danger maintenant on rejoint ... !!! Bon sang, plein gaz !! Plein gaz !!

Ce que le colonel avait pu voir avant que la rotation de la barge ne lui masque la vue sur le point 2, était un gigantesque tentacule en train de se frayer un chemin à travers la coque du vaisseau pour venir frapper la barge en train de s'éloigner du vaisseau.

Le pilote d'Aigle 2 venait de le voir également et dans une manoeuvre extrême pour son petit engin il parvint à éviter le coup et à se dégager suffisamment loin.


On approche de la fin...

C'est toujours aussi sympa mais on relève des scènes de combat détaillées a la va-vite, dommage car c'est tout de même cela le plus interessant.

Je t'accorde cependant que ce sont aussi les plus difficiles a restituer.

A plus qu'a conclure

( Quand est ce qu'on va leur péter la GUEULE ???? )


Citation :C'est toujours aussi sympa mais on relève des scènes de combat détaillées a la va-vite, dommage car c'est tout de même cela le plus interessant.Je t'accorde cependant que ce sont aussi les plus difficiles a restituer.
C'est un peu voulu tout de même mais c'est vrai que c'est pas forcement simple à décrire sans retomber toujours dans les même schémas, donc je passe assez vite en effet.

Bon, voila la (rapide mais rigolote) conclusion :

+++++++++++

<-10-ANACONDA>

Le trajet de retour vers l'Anaconda se fit dans un silence funèbre, chacun pensant aux camarades tombés au combat.

Lorsque le colonel rejoignit la passerelle, il constata que le niveau d'alerte n'était pas retombé, bien au contraire.

- Colonel Baxter je suis heureuse de vous revoir.

- Commandant Esquamar je le suis tout autant que vous. Que se passe-t-il au juste?

- Il semblerait que les tyranides aient réussi à s'emparer des commandes du Nomostro et qu'ils sont en train de faire mouvement dans notre direction.

- Le juste Fureur ?

- Il ne devrait pas tarder à arriver, il a achevé son saut et se dirige actuellement vers nous, mais en attendant nous allons devoir jouer au chat et à la souris avec le Nomostro.

Ainsi commença une ronde qui dura plusieurs heures, le Nomostro gagnant du terrain sur l'Anaconda avant que le croiseur Juste Fureur n'arrive enfin.

- Commandant Mordaf du croiseur impérial Juste Fureur, puis je avoir un point de la situation?

- Commandant Esquamar du transporteur impérial Anaconda, nous sommes actuellement poursuivi par le Nomostro sous contrôle alien, nous demandons votre aide pour le détruire.

- Mordaf bien reçu, vous demandez la destruction du Nomostro?

- Affirmatif comandant, je peux vous assurer qu'il n'y a plus rien ni ... personne qui puisse être sauvé sur la Nomostro.

- Bien reçu nous passons à l'action.

Les premiers tirs du Juste Fureur frappèrent le Nomostro qui cessa tout mouvement, les tirs suivant mirent à mal la coque et bientôt les explosion secouèrent le vaisseau en tout sens avant qu'il ne se fracture en centaine de morceaux partant à la dérive dans l'espace.

- Anaconda, le Nomostro est détruit, nous reprenons notre route. Bonne chance, l'Empereur vous guide.

- Merci juste Fureur, l'Empereur vous guide.

Longtemps après que les vaisseaux impériaux aient quitté le secteur, quelque chose bougea au milieu des plus gros morceaux du Nomostro.

Petite sphère de matière indéfinissable, elle s'entoura d'une gangue de métal avec les restes du Nomostro et se mit en mouvement en direction de l'espace vers une destination connue d'elle seule.

+++++++++++++

Cette histoire et plein d'autres sur mon site ... (voir mon profil)


Moi aussi, le début me gène un peu.

On ne comprend pas bien ce qu'il se passe : pourquoi il est connu ce vaisseau ?

Citation :- Il pourrait s'agir du ... Nomostro.- Bon sang, vous en êtes sûr chef.
Puis on dit pas "Chef" on dit généralement le grade : "Mon Lieutenant" par exemple.

Puis je trouve aussi que l'assaut est décidé un peu facilement... Ils n'ont pas de raison de croire à un danger imminent.

A mon avis, dans la même situation, ils devraient envoyer une ou deux patrouilles (qui ne reviennent pas).

Ils supposent ensuite qu'il y a un gros blème et envoie un message à un monde proche (il y en a forcément un puisqu'ils sont hors du warp). Ils immobilisent ensuite le vaisseau, y collent des balises et continuent leur chemin.

Les vaisseaux transportant de la garde ont rarement du temps à perdre...

Dans le doute, on atomise (à moins que la cargaison ne soit très importante...)

Patatovitch


Tout d'abord merci de l'interet que vous avez porté à ma p'tite histoire.

Quelques explications :

Ce texte a été ecrit en 2 fois, la première partie date de mi janvier (chapitres 1 à 4) le reste date de fin mars, d'où peut être un style différent en cours d'histoire.

De plus quand j'ai commencé ce texte, je savais pas exactement où j'allais, je savais juste que j'allais m'inspirer d'Alien et ... c'est tout, le déroulement exact est venu plus tard avec l'écriture de la 2ème partie.

Citation :Moi aussi, le début me gène un peu.On ne comprend pas bien ce qu'il se passe : pourquoi il est connu ce vaisseau ?
C'est vrai que des explications auraient été bienvenue à la suite immédiate, elles se retrouvent en fait un peu plus loin :

Citation :- Non colonel, le Nomostro n'est pas un vaisseau comme les autres pour le commandant, elle en était le second avant de prendre son commandement sur l'Anaconda, c'est de plus le vaisseau qui depuis plusieurs génération a vu passer tous les membres du clan Esquamar avant leur affectation.- Laisser moi deviner, le commandant a de la famille là bas!

- Son neveu oui, il suit les traces de sa famille avec brio dit-on. - Très bien, je comprends mieux la situation. S'il s'est passé quelque chose là bas, le commandant aura à coeur de vouloir réparer une éventuelle erreur afin que la clan Esquamar ne soit pas mis en cause, je me trompe?

- Pas vraiment colonel.

- Et bien on va y aller et vous nettoyer tout ça, vous pouvez en assurer le commandant.
Citation :Puis on dit pas "Chef" on dit généralement le grade : "Mon Lieutenant" par exemple.
Pour ce qui est des titres, grades... j'ai fait un mélange de ce que je connaissais et j'ai remis ça un peu colmme je le sentais, partant du principe qu'on ne sait pas comment ils auront évolués en quelques millénaires - c'est ma vision des choses en tout cas...

Aparté : Chef est une sorte de grade, au lieu de Sergent chef on dit plutot chef tout court d'où cette utilisation

Citation :Dans le doute, on atomise (à moins que la cargaison ne soit très importante...)
C'est une approche interessante mais qui aurait un peu gaché le suspens ;-)

La "cargaison" en l'occurence était un régiment de cadien, d'une importance donc toute relative mais néanmoins non négligeable ;-)