Voilà, récit sans grande prétentions. Je voudrais quand même avoir vos critiques pour voir si elles rejoingnent celles que l'on m'a déjà faites.
Un marine au combat: L'attaque d'Union Walk.
Barge de bataille Union-Walk, de nos jours…
Dans une pièce hermétique, au fond du vaisseau se trouve vingt Marines solidement harnaché aux plots compacts de métal leur servant de siège. Au plafond, une béante ouverture d’où parvient l’air qui se renouvelle constamment pour approvisionner la pièce. La pièce doit faire tout juste 5 mètres de largeur pour 20 mètres de longueur, au bout de celle-ci, un sas menant sur les cales du vaisseau, l’autre sas lui mène vers d’autres pièces lugubres vers l’avant de la barge. Les couleurs sobres fusionnent avec le métal et l’acier pour créer une atmosphère lourde et pesante…
- Comme je te le dis ! Le raider de ces ordures s’est immobilisé au dessus d’un amas cahoteux ! Ces fourbes Eldars noirs sont sorti de là, ils étaient au moins quinze ; l’homme s’humecta un instant les lèvres et reprit. J’ai sorti mon obus sans perdre une seconde, dans ces cailloux, ces judas perdraient un temps précieux avant de pouvoir nous tomber dessus. Pendant qu’Akim et Donavan, leur faisaient prendre une douche de tirs appuyés, je mettais l’obus dans le cylindre de mon canon ! L’homme s’arrêta de parler et se pencha en avant, malgré le harnais de sécurité qui le retenait pour jeter un coup d’œil à ses collègues du fond pour voir s’ils l’écoutaient. Un homme se curait les dents avec son canif, un autre astiquait son armure énergétique pleine de sang mais et les autres écoutaient attentivement.
- Bon alors tu continue, l’interpella un homme avec une barbe de deux jours qui le différencier des autres…L’homme se remit à raconter…
- Aussitôt dis, aussitôt fait ! J’avais le temps de voir venir mais en quelques secondes tout était prêt ! Ils sortaient tout juste de leur empêtrement et « blam », je n’avais pas aussitôt appuyé sur la gâchette que l’obus retentissait au loin ! Et en plein le mille, vous auriez du voir ça ! La fumée épaisse s’éclaircissaient, on était aux aguets…Les membres de ces cons avaient volé en lambeaux de chairs…Des bras, des jambes, des têtes, un peu de tout partout ! Il n’en restait pas un ! Ces cons avaient débarqués de leur raider sur un terrain rocailleux, non sans blague, quelle bande de cons !
- T’as fais ce qui s’appelle un carton plein Emerick ! félicita un marine à l’attention de l’homme qui avait parlé.
- Je savais bien que les Eldars Noirs avaient passés trop de temps avec les Orks ! rajouta le sergent.
- Ha ! Ha ! Sergent vous avez…Blam ! Celui-ci fut interrompu par un claquement métallique étourdissant qui résonna inlassablement dans la pièce...
- Qu’est ce que c’était ? demanda prestement un marine.
- On a du heurter quelque chose, répondit le sergent calmement. Allumez les écran de communication et établissez moi un contact avec l’avant du vaisseau immédiatement. Emerick s’exécuta, il détacha son harnais de sécurité et alla vers le poste de contrôle au fond de la pièce. Il alluma un écran et poussa quelques boutons. Une seconde plus tard, la communication était établie. Le sergent avait saisi l’intercom et parlait :
- Poste de contrôle, ici le sergent Baguers de la section d’assaut, qu’est ce qui se passe ? c’était quoi ce claquement ?
- On a du heurter un astéroïde, pour le moment nous n’en savons pas plus, nous collectons toutes les données, il me faut une minute pour les déchiffrer, attendez.
- Bien, parlez dès que vous avez du nouveau. Baguers posa l’intercom et s’assis près du poste de communication. Le silence était retombé, il essaya de lire dans le regard de ses hommes, aucun ne paraissait inquiet, ils semblaient confiants et leur visages étaient impassibles.
- Hum…vous ne trouvez pas qu’il fait froid ici ? demanda le nouveau.
- Je ne sens rien moi, répondit le soldat à sa gauche.
- Non attends, il a raison, je me les gèle aussi dit un marine assis au fond de la rangée. Quelques marines acquiescèrent. Un autre marine pris la parole :
- Vous n’entendez rien ? On dirait comme un sifflement…Sur ce il se détacha à son tour et s’arrêta à coté du sergent qui levait la tête inspectant la paroi…
- C’est une fissure dit le sergent d’un air inquiet, mettez tous vos casques, dépêchez vous si vous ne voulez pas mourir asphyxier. Tous s’exécutèrent. Le marine mis la main sur la minuscule ouverture, la coque avait été ébranlée. Il remarqua un liquide verdâtre qui lui coulait le long du bras, celui-ci traversa l’armure et lui arracha un hurlement de douleur, illico il retira sa main.
- Putain qu’est ce que…Le sergent leva la tête mais il n’eut pas le temps de voir venir, le liquide avait creuser la coque du vaisseau et s’écoulait maintenant comme un torrent traversant toute la structure. Le vacarme violent d’un vent aspirant enroba toute la pièce. L’ouverture devenu un gigantesque trou en quelques instant aspira d’un trait le sergent au dehors de la barge puis venait le tour du marine. Emerick se cramponnait à ce qu’il pouvait pour ne pas être à son tour aspiré par l’ouverture béante. A cet instant l’intercom crachota. Les mots était couvert par le vacarme. Seul Emerick asse près du poste de communication avait pu entendre, il rugit : « Des Tyranides ! » Tous avaient cru mal entendre mais une seconde plus tard ils avaient saisit leurs bolters. Un montre terrifiant été entré par l’ouverture, ses bras n’étaient que de terrifiantes mandibules acérées. Emerick attrapa une tôle en métal qui était posé sur le coté et la plaqua contre l’ouverture tandis que le monstre se retournait vers lui et accompagné d’un cri strident il lui asséna un coup de son bras tranchant. Celui-ci traversa son armure au niveau du poignet. Emerick hurla !
Les membres du groupe d’assaut se détachèrent de leur harnais de sécurité mais bien qu’ayant le bolter à la main, il savait qu’une salve de bolts pourrait blesser un de leur camarade dans un espace aussi confiné.
Le monstre arma une nouvelle fois son bras mais Emerick, face à lui se jeta à terre et glissa entre les pattes de la créature, il venait d’échapper à une mort certaine. Le monstre se retourna d’un mouvement vif mais Emerick s’était relevé et avait saisit le bolter d’un de ses camarades. A cette distance, il ne pouvait pas le rater, à savoir encore si les balles du bolter lui causeraient des dégats…
Emerick, aligna le bolter qu’il tenait avec ses deux mains. Ils se campa sur ses jambes et pressa la détente qui délivra une salve meurtrière de bolts. La plupart des balles transpercèrent la créature lui arrachant un cri de douleur et vinrent se figer dans le métal au fond de la pièce. La créature s’écroula au sol. Une seconde passa, l’adrénaline qui tenait Emerick retomba instantanément. Alors qu’il tenta de s’approcher, la créature se releva vivement en exécutant des mouvements saccadés. Elle paraissait souffrir et son attention était détournée. Un marine s’avança , profitant d’une seconde d’inattention du monstre et poussa Emerick sur le coté avant de sortir une énorme épée énergétique.
C’était sûrement la seule arme à leur disposition pour éradiquer leur nouvel hôte. Il asséna frénétiquement des coups tranchant à la créature Tyranides qui finalement succomba pour de bon à ses blessures.
A cet instant une secousse projeta la plupart des marines à terre. Emerick, tombé sur le coté se releva.
-Qu’est ce que c’était encore ? hurla t-il. Il se releva et repris un air serein derrière son casque. Il s’avança doucement vers la créature et la retourna à l’aide de son pied. La bête était bel et bien morte, le groupe n’avait plus rien à craindre.
La créature était apparue prenant de cours les marines, heureusement ils avaient réagit comme il le fallait. Mais le vide sidéral qui s’était engouffré par la fissure avait emporté le Sergent Baguers et un marine. Emerick sorti de ses pensées quant soudain le poste de communication se mit à émettre de petits sons. Il s’avança, saisit le petit micro et poussa le bouton pour parler.
-Section space marine d’assaut à l’écoute, dit Emerick d’un ton placide avant de lâcher le poussoir.
-Le vaisseau est touché nous sommes attaqués. Je répète, le vaisseau est en péril nous sommes attaqués. Il faut évacuer. Emerick poussa de nouveau le bouton pour confirmer la demande d’évacuation. Un marine pris la parole :
-Que se passe t-il ?
-Le temps n’est pas au bavardage mon frêre, il faut rejoindre la section d’évacuation, répondit Emerick. Je prends le commandement de l’unité. Les marines étant disciplinés, aucun n’émit la moindre remarque. L’heure n’était pas à la protestation. Emerick appuya sur un bouton et le sas du fond de la pièce se déverrouilla. Tous se précipitèrent vers le sas qui les mena dans les dédales de la barge. Le groupe d’assaut commença à parcourir les nombreux couloirs avant de tomber sur une bande de termangants qui creusaient un passage dans le métal à l’aide de leurs écorcheurs qui libéraient un fil épais d’acide sulfurique. L’une de ces sales bestioles tourna la tête en leur direction suivit presque instantanément par l’essaim tout entier comme s’ils n’étaient qu’une seule et même entité. Emerick n’attendit pas un instant de plus, il brandissa son bolter et appuya sur la détente.
-Termagants ! Marines, prenez vos positions, hurla t-il lâchant ça et là un salve pour appuyer ses camarades dans la manœuvre. Les marines s’exécutèrent comme si Emerick avait été leur Sergent depuis toujours. La plupart purent prendre position dans les brèches régulières qui parsemaient les couloirs du vaisseau. Ceux qui n’avaient pas cette chance devraient compter sur leurs armures énergétiques pour palier aux tirs ennemis. Les termagants ne tardèrent pas à riposter et l’essaim délivra les jets acide des écorcheurs. Emerick se planqua rapidement dans l’une des brèches et hurla de nouveau à ses camarades. « A couvert ! » Mais c’était trop tard, deux marines semblaient avoir été touchés par le pyro-acide des termagants. L’un était tombé sur le sol et était pris de convulsion tandis que l’autre moins chanceux avait subit l’attaque au visage. Le pyro-acide avait traversé son casque. Il se tenait la figure et hurlait à la mort. Son armure énergétique lui transféra une surdose de drogue de soualgement pour lui éviter de souffrir. Le surhomme s’abattit comme une masse contre le sol et ses hurlements s’arrêtèrent bientôt. Emerick décida de prendre les devant, il sorti de son couvert et se précipita vers les termagants donnant son ordre d’assaut. Il avait saisit son épée énergétique et la vague de marine qui le suivait s’engouffra entre les lignes termagant. Un corps à corps sanglant s’engagea. Il tourna très vite à l’avantage des marines qui étaient en supériorité numérique. Les bêtes tyranides hurlaient tandis que les épées s’enfonçaient dans leur corps dont l’acide giclait. Certains marines furent touchés dont Emerick qui n’avait pas été épargné par l’âcre substance des créatures. Sa main n’avait maintenant plus qu’un aspect difforme mais il ne semblait pas qu’il sente la moindre douleur. « Il faut rejoindre la section d’évacuation, lança le nouveau Sergent à ses hommes. Ne perdons pas une minute. »
Après ce combat qui avait laissé plusieurs soldats sur le carreau, le groupe rejoignait enfin une grande pièce à quatre entrées disposées à chaque coin de celle-ci. Le vacarme assourdissant envahissait la salle, les marines criaient et les tirs de bolts fusaient de tous les coté. Emerick et le groupe d’assaut se trouvait à l’est, sur une passerelle dominant le plateau principal. Un groupe de marine était campé près de l’un des quatre sas. Ils essayaient de contenir les assauts Tyranides. Ceux-ci tentaient d’envahir la zone et se rapprochaient dangereusement des positions space marine. Un loyaliste, adossé contre le mur rechargeant son arme interpella Emerick.
-Rejoignez immédiatement la zone d’évacuation, on ne pourra pas les contenir bien longtemps, lança t-il alors même que l’un de ses camarade s’écroulait à ses pieds. Allez-y ! hurla le marine avant de se relever et de lâcher une grêle de munition en guise de réponses aux tirs nourrit que venait de délivrer les assaillants. Emerick ne perdit pas une minute et pris les devants, le groupe rejoignit illico la plate forme gravitationnelle au centre de la pièce. Les secondes qui passaient en attendant l’ascenseur semblaient interminables. Finalement, il arriva enfin et le groupe d’assaut s’y engouffra prestement avec quelques autres marines. L’ascenseur se mis en marche et commença sa descente à l’étage inférieur.
-Comment ces monstres sont parvenus à nous lancer un assaut aussi rapidement ?
-Je ne sais pas répondit Emerick. Ce qui est certains, c’est qu’il ne faut pas traîner, ils sont bien plus nombreux et leur attaque surprise nous as déstabilisée. Il vaut sauver ceux qui peuvent l’être encore. C’est bien trop dangereux, nous se savons rien de notre adversaire ajouta Emerick quand l’ascenseur se stabilisa.
Les portes de l’ascenseur gravitationnel coulissèrent laissant libre champ aux marines de pénétrer dans la zone d’évacuation.
C’était un immense complexe. On pouvait voir de nombreuses passerelles à différents niveaux sur lesquelles se déroulaient les combats. Plus bas, de nombreux marines se pressaient à droite et à gauche pour investir les Tunderhawks. La sirène d’alarme préconisant l’évacuation retentissait sans cesse. Les hauts parleurs grésillèrent et une voix féminine et robotique s’éleva.
« Attention à tous l’équipage, le panneau d’évacuation va s’ouvrir dans H, moins une minutes. » Le groupe d’Emerick prit position dans l’un des douze Tunderhawks disponible. Il ne fallait plus que patienter, le décollage était imminent Quelques secondes plus tard les Tyranides commençaient à investir la pièce tandis que les derniers marines se dépêchaient d’embarquer sous les tirs organiques de leurs agresseurs.
Un grondement se fit entendre, les pilotes du Tunderhawks avaient allumés les moteurs à fusion de la machine. Le vaisseau se stabilisa au dessus du sol attendant que l’immense panneau du sol coulisse. Emerick imita ses hommes qui s’étaient pressés de mettre leur harnais de sécurité et jeta un regard au delà. « 10, 9, 8, 7... ». C’était les derniers instants passés à l’intérieur de la barge de bataille. Bientôt les Commandant de la huitième compagnie devraient rendre des comptes à la lumière de l’Empereur en expliquant la façon dont Union Walk à été perdue.
« Ouverture du panneau d’évacuation. »
Le panneau au sol coulissa et quelques secondes plus tard, les Tunderhawks, sous le feu ennemi, quittèrent un à un l’immense vaisseau pour s’engouffrer dans le vide sidéral de l’hyperespace.