Nouvelle grande partie dans mon salon ce week end. Une grosse intendance mais beaucoup de plaisir avant et pendant la partie. Nous étions cinq cette fois-ci pour revisiter la bataille de Blenheim en 1704. Un grand merci à Yotu, Benoit, Tharaniel et Jérémie pour leur participation !
Nous nous sommes répartis les armées. Yotu et Tharaniel ayant envie de jouer les français, Benoit et Jérémie prenaient le contrôle des alliés. Je me joignait à ces derniers.
Pour le déploiement, nous n'avons pas fait historique. A la place j'ai proposé comme la dernière fois de procéder à un briefing secret de chaque équipe pour mettre au point le déploiement et le champ de bataille. J’ai donc donné deux cartes plastifiées permettant de gribouiller au feutre effaçable et chaque camp s'est réuni dans une pièce séparée pour délibérer sur la tactique à adopter.
Les Alliés commençaient conformément à l’histoire. A la vue du déploiement adverse nous avons opéré un briefing supplémentaire pour chaque équipe avant de commencer. Pour nous ce fut utile car nous avions décidé de changer nos plans. En effet nous avons vu que l’ennemi avait vraiment bourré Oberglau et ses environs d’infanterie (les deux imposantes brigades Rozel et Clerambault et la brigade de cavalerie Legall), mis les brigades Saint Pierre et Marinvaux dans Lutzingen et les Bavarois de la brigade Maffei dans Blenhem. Entre Oberglau et Blenheim, Yotu avait disposé le reste de ses troupes soit deux brigades de cavalerie (Zurlauben et d’Arco) et deux brigades d’infanterie (Blainville et Sauffrey).
En revanche entre Lutzingen et Oberglau seule la brigade de cavalerie Humières avait été placée. On décida donc d’envoyer Marlborough ordonner une charge de cavalerie contre cette dernière et de tenter une avance rapide. Le plan de benoit consistait donc à contenir St Pierre et Marinvaux dans Lutzingen avec ses fantassins et de détruite la cavalerie ennemie pour contourner oberglau ou frapper les unités qui se trouvaient derrière tandis que je frapperai à l’avant.
Le plan se déroula très bien puisque la brigade Wurtemberg-Teck fondit sur les cavaliers français qui contre-chargèrent. Mais la ligne d’infanterie de Benoit toujours commandée par le duc avança à marche forcé et apporta son soutien aux cavaliers qui piétinèrent leurs adversaires. Malheureusement ils ne purent percer sur la seconde ligne et Humières évita la déroute d’entrée de jeu, perdant simplement un régiment, tandis que le second repliait.
De mon côté je soumis Oberglau à un bombardement intensif de ma batterie blessant le régiment de la Reine mais endommageant fortement leur bâtiment ce qui inquiéta mon adversaire (nous avions prévu que les batiment touchés subissaient une blessure (sur une résistance de 5) or il en subit déjà 4 ! Ma ligne avança mais ne fit pas grand-chose. Jérémie de son côté campa lui aussi sur ses positions.
On y met les moyens ou on l’fait pas !
Nos adversaires tentèrent d’avancer leur ligne mais avec un succès assez mitigé. Humières rallia sa cavalerie et demanda du soutien à Marinvaux qui lui envoya le régiment de Foix qui se plaça dans un champ à l’extérieur de Lutzingen. Le régiment de la Reine quitta précipitamment son bâtiment vacillant et sorti dans le champ soutenir les cavaliers.
Lors du tour suivant, Benoit fit avancer ses troupes et déclara une nouvelle charge de cuirassiers sur les cavaliers d’Humières les détruisant définitivement cette fois ci et capturant le Duc D’Humières ! Mais les autres cavaliers s’avérèrent encore une fois trop loin pour être pris par une percée. Le régiment de la Reine essuya une bonne canonade qui lui enleva tous ses points de résistance mais il ne flancha pas ! En revanche devant les salves mortelles des régiments Rantzau, Royal Scotts et Churchill, le régiment de Foix dérouta direct.
Pour ma part je fis amener le prince Eugène pour donner l’ordre d’occuper l’immeuble laissé vacant par les français et les gardes hessois et le régiment britannique Howe chargèrent l’autre immeuble où se trouvait un canon. Les hessois prirent la mitraille mais sauvegardèrent tout ! Ils se replièrent cependant. Howe pu alors engager le canon et le détruire puis entrer dans le bâtiment. J’avais un pied dans Oberglau. Reste maintenant à tenir l’ennemi à distance. Je fit donc avancer les danois de Scholten à portée de tir et ils causèrent quelques pertes à l’ennemi. Jérémie de son côté temporisait toujours, mais gardait un œil sur la cavalerie française qui avait fait mouvement.
Les danois traversent le Nebel
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