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FORMAT COMPLET : budget max :100/ ténacité max : 40
ASSAILLANT : expédition Sinbadienne
ZONE GÉOGRAPHIQUE : côte de Malabar (après éloignement depuis le Zanguebar)
TERRAIN : haute mer
SCÉNARIO : poursuite
ALÉA : peste de mer (affectant deux navires)
ÉLÉMENTS : bonne brise, mer forte
ALPHA : expédition Portugaise
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EXPÉDITION PORTUGAISE(100 pts / ténacité 38)
1x nau (amiral), 2x caravela de armada, 3x caravela
NAVIRE AMIRAL
Sebastião Ardente :
capitaine d’un jour, pusillanime, hauturier
Premier pilote:
vieux briscard
Maître:
bon compagnon
Autre capitaines et officiciers
compétences et capacités par défaut
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EXPÉDITION SINBADIENNE (100 pts / ténacité 37)
3x kadirga (galères pleines, dont celle de l’amiral), 2x galbat (demi-galères), 2 machava (fuste), 2 x baggala (grands boutres) et 1x zaroug (petit boutre).
NAVIRE AMIRAL
Ali Omar Baraka :
capitaine charismatique, pusillanime, hauturier
Premier pilote:
vieux briscard
Autre capitaines et officiciers:
compétences et capacités par défaut
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AUTREMENT DIT:
Après avoir fait escale à Monbasa, le nau Bom Jesus, qui navigue sous bonne escorte de son aréopage d’indispensables caravelles, découvre qu’il est bien peu amicalement attendu par Ali Omar Baraka, dont on ne sait s’il est indien, swahili, arabe, ou turc, voir roumi ; mais qui est bel et bien à la tête d’une expédition forte de 10 navires, dont 7 galères. Tirant partie d’une mousson favorable Sebastiao Ardente parvient à décrocher sont adversaire, du moins jusqu’à la côte plus familière de Malabar….ou presque. En effet alors que le fort de Goa n’est point encore en vue, les navires de Baraka apparaissent à nouveau sur tribord. Loin de toute côte et haut fonds, et alors que la houle se forme avantageusement, le Portugais pense (à raison) s’être placé dans les meilleures condition qui soient pour pouvoir prendre les galères de Baraka de vitesse et arriver sans mal à bon port…même si, il est vrai, la peste de mer a commencé d’affaiblir les équipages des deux caravelas de Armada.
Pour les Portugais les données de l’affaire sont limpides : profiter de la forte houle et de la meilleure connaissance des éléments locaux pour prendre les galères de Baraka de vitesse, s’il le faut en s’appuyant sur ses canons les hauts bords de son navire amiral.
A l’inverse Barak n’a pas d’autre choix que de faire sont possible pour ralentir son adversaire en espérant que la houle et le vent s’amenuise et/ou que le vent tourne pour pouvoir gagner sur lui. Il envoie donc ses navires d’avis et sous toile sur la trajectoire adverse, pendants que ses meilleurs unités poussent fort sur leurs avirons et prient tout autant le Très-Haut pour que les éléments tournent en sa faveur….en espérant que l’un et l’autre se combinent en sa faveur.
Ainsi donc Sebastião Ardente maneuvre-t-il pour passer son Nau en vent arrière, faisant fi des menus obstacles se trouvant rapidement sous le vent portugais.
I. LE SACRIFICE DES NAVIRES D’AVIS
Alors que l’escorte Portugaise n’a pas encore eu le temps de se mettre en position de balayer devant son amiral, les navires d’avis se lancent à l’assaut du Nau ;
nul doute que le paradis fut promis à leurs équipages.
La première machava flambe bientôt mais non sans avoir livré une première passe d’armes qui laisse Sebastião en personne tout ensanglanté sur le tillac !
Miséria !
Tandis que les boutres s’apprêtent à alimenter la fournaise autour du navire amiral portugais,
les galères de Baraka profitent de leur mieux ce couteux contretemps pour tenter, malgré la houle, de doubler l’adversaire.
Alors que première machava est sur le point de sombrer,
la seconde se lance à son tour sans plus d’espoir, et flambe également !
Encadré par les flammes, le nau ne tarde pas à devoir lui-même lutter contre l’incendie...
Miséria, Miséria !
Puis le zaroug vient soutenir son infortunée compagne pendant qu’à bâbord du Nau,
les caravelles confinées à dans un espace bien réduit, s’entrechoquent malencontreusement.
Le frêle boutre prend feu à son tour, et la deuxième machava trouve son destin dans une déflagration
qui malmène fortement une caravela de armada, et l’incendie!
Miséria ! Miséria ! Miséria !
À SUIVRE
Alors que l’escorte Portugaise n’a pas encore eu le temps de se mettre en position de balayer devant son amiral, les navires d’avis se lancent à l’assaut du Nau ;
nul doute que le paradis fut promis à leurs équipages.
La première machava flambe bientôt mais non sans avoir livré une première passe d’armes qui laisse Sebastião en personne tout ensanglanté sur le tillac !
Miséria !
Tandis que les boutres s’apprêtent à alimenter la fournaise autour du navire amiral portugais,
les galères de Baraka profitent de leur mieux ce couteux contretemps pour tenter, malgré la houle, de doubler l’adversaire.
Alors que première machava est sur le point de sombrer,
la seconde se lance à son tour sans plus d’espoir, et flambe également !
Encadré par les flammes, le nau ne tarde pas à devoir lui-même lutter contre l’incendie...
Miséria, Miséria !
Puis le zaroug vient soutenir son infortunée compagne pendant qu’à bâbord du Nau,
les caravelles confinées à dans un espace bien réduit, s’entrechoquent malencontreusement.
Le frêle boutre prend feu à son tour, et la deuxième machava trouve son destin dans une déflagration
qui malmène fortement une caravela de armada, et l’incendie!
Miséria ! Miséria ! Miséria !
À SUIVRE
II. BARAKA LE BIEN NOMMÉ
La caravela de armada victime de l’explosion ayant sombré corps et bien,
mais les 3 premiers assaillants ayant été défait sans grande perte sinon celle de Sebastião, et l’incendie ayant été maîtrisé,
le navire amiral portugais a repris sa progression quand il doit cette fois affronter les baggalas,
plus conséquents que les précédents, mais bien plus accoutumés à convoyer les pélérins vers La Mecque qu’à se rendre maître de châteaux flottants…
Les flots s’étant faits plus accommodants pour la chiourme de Baraka,
la Caravela de armada de tribord ouvre désormais la marche pour tenter de barrer la routes aux galères sur le point de coiffer le convoi, Ali Omar en tête,
qui rend doublement grâce au Très-Haut, quand prenant tous les risques, il passe par miracle au travers des boulets portugais !
Miséria ! Miséria ! Miséria ! Miséria !
La tâche s’annonce rude et solitaire, d’autant que les caravelles trainent encore sur bâbord,
loin de pouvoir soutenir ce combat aussi crucial que déséquilibré, une fois les hommes parvenus à portée de sabres et de mousquets.
Le premier Baggala est rapidement capturé par le Bom Jesus, mais la Caravala de armada, déjà victime de la peste de mer,
a peu d’espoir de résister à l’assaut conjugué de deux kadirgas à la fois.
À l’image de son amiral, le capitaine portugais tombe parmi les premiers !
Pendant ce temps, la troisième kadirga s’engouffre dans la brèche…
…suivie de bien loin par les deux galbats quelque peu à la peine.
À SUIVRE
La caravela de armada victime de l’explosion ayant sombré corps et bien,
mais les 3 premiers assaillants ayant été défait sans grande perte sinon celle de Sebastião, et l’incendie ayant été maîtrisé,
le navire amiral portugais a repris sa progression quand il doit cette fois affronter les baggalas,
plus conséquents que les précédents, mais bien plus accoutumés à convoyer les pélérins vers La Mecque qu’à se rendre maître de châteaux flottants…
Les flots s’étant faits plus accommodants pour la chiourme de Baraka,
la Caravela de armada de tribord ouvre désormais la marche pour tenter de barrer la routes aux galères sur le point de coiffer le convoi, Ali Omar en tête,
qui rend doublement grâce au Très-Haut, quand prenant tous les risques, il passe par miracle au travers des boulets portugais !
Miséria ! Miséria ! Miséria ! Miséria !
La tâche s’annonce rude et solitaire, d’autant que les caravelles trainent encore sur bâbord,
loin de pouvoir soutenir ce combat aussi crucial que déséquilibré, une fois les hommes parvenus à portée de sabres et de mousquets.
Le premier Baggala est rapidement capturé par le Bom Jesus, mais la Caravala de armada, déjà victime de la peste de mer,
a peu d’espoir de résister à l’assaut conjugué de deux kadirgas à la fois.
À l’image de son amiral, le capitaine portugais tombe parmi les premiers !
Pendant ce temps, la troisième kadirga s’engouffre dans la brèche…
…suivie de bien loin par les deux galbats quelque peu à la peine.
À SUIVRE
III. JUSQU'À LA LIE
Alors que le deuxième Baggala se rend à son tour, laissant là se consumer la dernière caravela de armada promptement vaincue,
les galères de Baraka tentent de pousser leur avantage, car si le nau malgré ses souffrances semble imprenable,
il n’est pas en mesure de contrer la chasse désormais lancée à l’encontre des caravelles…
Celle qui ferme la marche, ralentie par quelque dommage, n’échappe pas au galbat le plus avancé,
tandis que la troisième kardirga vire à bâbord…
…en quête d’une ultime gloire face au navire amiral portugais !
La caravelle en queue de file vend chèrement sa peau,
Mais, confrontée à bien plus fort qu’elle, celle de tête est sur le point de succomber.
L’espoir serait-il permis pour le troisième qui tente de s’échapper par un trou de souris ?
Rien n’est moins sûr, car le second galbat attend son heure !
…et que celle funeste vient alors pour ce qui reste de l’expédition portugaise,
d’assumer sa défaite et de rendre les armes tout entière (façon de parler).
FIN
https://furormundi.superforum.fr/f1-iii-...tomne-2023
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ou presque
Alors que le deuxième Baggala se rend à son tour, laissant là se consumer la dernière caravela de armada promptement vaincue,
les galères de Baraka tentent de pousser leur avantage, car si le nau malgré ses souffrances semble imprenable,
il n’est pas en mesure de contrer la chasse désormais lancée à l’encontre des caravelles…
Celle qui ferme la marche, ralentie par quelque dommage, n’échappe pas au galbat le plus avancé,
tandis que la troisième kardirga vire à bâbord…
…en quête d’une ultime gloire face au navire amiral portugais !
La caravelle en queue de file vend chèrement sa peau,
Mais, confrontée à bien plus fort qu’elle, celle de tête est sur le point de succomber.
L’espoir serait-il permis pour le troisième qui tente de s’échapper par un trou de souris ?
Rien n’est moins sûr, car le second galbat attend son heure !
…et que celle funeste vient alors pour ce qui reste de l’expédition portugaise,
d’assumer sa défaite et de rendre les armes tout entière (façon de parler).
FIN
https://furormundi.superforum.fr/f1-iii-...tomne-2023
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ou presque
Il est évident que si le joueur portugais a réussi à mettre son expédition dans les meilleurs conditions tactiques, il a commis une erreur de poids en négligeant d’initialement porter son escorte à tribord du nau pour (a minima) repousser les navires d’avis ; d’autant que Baraka en a tiré la meilleure des chances qui soit, en voyant de ce fait l’amiral adverse périr très tôt (chose que lui a permi de prendre un ascendant sur des éléments si cruciaux pour ses galère ), et sombrer une caravela de armada sans même devoir l’affronter. Comble de malheur pour le Portugais : Baraka est parvenu à prolonger la partie de 3 tours, ce qui lui a permis d’enfoncer le clou (dans les caravelles) et de transformer une victoire franche mais relative, en victoire totale.
mot d’excuse
Le joueur portugais est une jeune recrue qui n’avait joué à III. Galeo Rex ? qu’une seule fois il y plus d’un an, tandis que le joueur sinbadien en est un vieux briscard.
lot de consolation
Le Bom Jesus a envoyé par le fond deux petites galères et un petit boutre, a vaincu deux grands boutres, tout en maîtrisant un incendie et en essuyant une explosion. :king: