Bon aller, on pert pas la main.
Je viens de terminer la suite donc je vous la livre direct.
J'ai bien relue une fois mais y encore sans doute plein de coquille donc tant pis pour vous vous avez qu'a pas en redemander.
Chapitre 6 (pfou, deja 25 pages sous word)
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Letevain ouvrit finalement péniblement les yeux. Il lui fallu quelques secondes pour comprendre qu'il n'était pas dans son baraquement habituel. Alors qu'il finissait de se réveiller complètement, tout ce qui s'était passé dans les vingt-quatre heures précédentes lui revinrent. Il n'avait donc pas rêver, chaque regard sur les objets qui occupaient la pièce renforçaient un peu plus le sentiment qu'il avait eu la veille. Il n'était pas vraiment claustrophobe mais cet univers de métal avait tout de même quelque chose d'oppressant.
Au moment où il quittait son lit, on frappa à la porte et une voix inconnue, venant de l'autre coté, lui annonça qu'il pouvait se rendre à la salle GS-45 à la troisième porte à droite. Il fini rapidement de se préparer et sortie dans le couloir en repassant par le salon où il avait passé la soirée. Arrivé dans les coursives il fut surpris d'y trouver une activité presque frénétique.
Hier, il n'avait rencontré personne à part des patrouilles de gardes et quelques civils qui marchaient silencieusement. Mais là, c'était tout à fait différent. Il compris que tout le monde devait dormir quand ils étaient arrivé et il se demanda alors qu'elle heure il pouvait bien être maintenant. Il était incapable de dire combien de temps il avait dormi. Il regarda sa montre qui indiquait 10h23. Tous les gens qui s'activaient dans ces couloirs étroits avaient donc repris le travail.
Arrivé devant la troisième porte sur laquelle était gravé GS 45 il frappa. A l'intérieur il entendit que des personnes discutaient et que quelqu'un s'était levé, sans doute pour lui ouvrir.
C'était le Général qui l'invita à rentrer. Dans la pièce qui devait être une salle de réunion se trouvaient plusieurs personnes, les même qu'hier plus un certain nombre d'officiers des différents corps d'armés. Il put les reconnaître grâce à leurs uniformes. Il y avait un membre de la garde d'honneur, un des forces spéciales, un de la cavalerie et enfin le dernier des force d'artillerie.
-"Eh bien voilà, tout le monde est là. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore je vous présente Cilier Letevain qui représentera d'ici peu la résistance unifié".
En entendant ça, le capitaine ne pu que balbutier quelques mots car il venait de prendre un nouveau choc.
- "Mais pour le moment nous allons vous laisser continuer votre discussion seuls car il y a certaines choses que j'aimerais lui montrer avant que nous commencions vraiment".
Ah'tylifa, l'un des deux eldars rencontré la veille, se leva et vint rejoindre les deux hommes et tous les trois sortir
-"Il y a des choses que notre amis vous expliquera beaucoup mieux que moi". Lui expliqua le Général.
Comme le capitaine s'y attendait leur destination les conduisait vers les niveaux inférieurs. Après plusieurs minutes de descente dans un ascenseur ils arrivèrent dans un monde encore plus étrange que celui qu'il venait de quitter. Tout était beaucoup plus sombre comme si l'effet de la profondeur avait pu avoir un effet. Les couloirs où la forte lumière artificielle se reflétait sur les parois de métal avaient laissé la place à des murs de pierre éclairés parcimonieusement par de faibles lampes accrochées aux murs. De plus les couloirs n'étaient pas rectiligne comme dans les niveaux supérieurs mais suivaient une légère courbe. Ah'tylifa devança alors la question du capitaine et lui appris de sa voix si musicale dans un humain parfait que cette partie était en fait une construction de sa race il y avait des millier d'années. La descente fut longue et l'eldar eut le temps de résumer les grandes étapes de l'Histoire de son peuple, se gardant d'en évoquer les heures les plus sombres. Il décrivit juste un immense exode qui avait été anticipé par une partie de la population qu'on appelait les exodites. Certains s'étaient installé sur des planètes éloignées de leurs mondes d'origine et Toconou était l'une d'entre elle.
S'il n'y avait plus d'eldars ici au moment où les hommes avaient installé leur première colonie c'était à cause d'une terrible attaque ork. Ils avaient décimé les eldars et rasé leurs constructions. Mais certains monuments eldars, les plus importants pour eux, étaient toujours caché et une race aussi stupide que les orks n'avait même pas soupçonné leur présence. Tout en écoutant l'histoire d'Ah'tylifa, Letevain contemplais les inscriptions d'une langue inconnue qui se trouvaient sur les murs. Il y a avait également un grand nombre de portes en bois sculpté dont le contour supérieur formait des arabesques qui s'adaptaient parfaitement avec la forme des murs.
Arrivé à l'une de ces portes le général les fit entrer dans une grande pièce. C'était un des bibliothèques qui avaient été évoquées la veille. Elle comportait une trentaine de bureau séparé les uns des autres par des rayonnages de bois remplis de livres relié de cuir. Chaque bureau était éclairé par une lampe dont la lumière jaune donnait, en se reflétant sur le bois un aspect presque chaleureux à l'endroit. La majorité des bureaux étaient occupé par un sage, portant le même type de tunique pourpre que nathanaël et le capitaine en déduisit qu'il devait sans doute appartenir au même ordre, celui des Gayash'Tiviq. A coté de chacun d'entre eux se trouvait un homme souvent beaucoup plus jeune et vêtu d'un tunique d'un violet très foncé ce qui les rattachaient sans doute à l'ordre mais il ne compris pas quel pouvait être leur rôle.
-"Vous voyez, Cilier ceci est la bibliothèque des Gayash'Tiviq". Commenta le général en murmurant pour ne pas rompre le silence des lieux. "Ici sont étudiés les domaines les plus intéressants, les plus prometteurs et les plus utiles à notre cause. Mais ce sont aussi les plus dangereux. Ces hommes sont suffisamment sage pour ne pas tomber dans la folie mais c'est un effort presque surhumain pour eux".
Alors qu'il disait ces mots un effroyable cris vint déchirer la quiétude de la pièce. Ce fut un cri abominable pour le capitaine. Pas comme ceux qu l'on peut entendre sur un champ de bataille et auxquels il s'était habitué. Non, celui qui venait du fond de la pièce lui glaça littéralement le sang car c'était autant un cri de l'âme qu'un cri du corps.
Il vit alors l'homme en toge violette se précipiter auprès de celui qui s'était effondré à coté de son bureau et lui administrer un injection grâce à une seringue qu'il planta au niveau du cœur sans même prendre le temps de lui ôter ses vêtements.
-"Eh bien j'aurais préféré que vous n'assistiez pas à un tel spectacle mais maintenant vous comprenez sans doute mieux le terrible pouvoirs de ces manuscrits. Ce qu'ils recèlent est parfois trop dur a croire même pour un esprit endurci et il faut alors vite qu'un aspirant lui injecte un "antidote". C'est un puissant psychotrope qui lui retire la mémoire immédiate. Ça évite ainsi de tomber dans la folie et d'être trop tiraillé par des cauchemars mais c'est très éprouvant pour le corps."
Le capitaine ne voulu même pas imaginer ce que ce sage venait de lire. Il voulait maintenant quitter cette pièce et oublier lui aussi cet affreux hurlement.
Mais la visite n'était pas terminé et ils continuèrent leur descente vers les entrailles de toconou.
Subitement, Letevain se rendit compte que le couloir ne descendait plus. Il décrivait maintenant une large spirale en tournant de plus en plus. Bientôt il aperçu une lumière qui se précisait au fur et à mesure qu'ils avançaient.
Cette lumière, il s'en rendit bientôt compte, venait du gouffre lui même. Il venait de rejoindre l'immense puis mais cette fois ils étaient arrivé au fond. Ils passèrent par un couloir qui donnait sur le gouffre lui même. Il y avait un autre couloir qui partait perpendiculairement et qui devait certainement faire le tour du gouffre puisque d'où il était, le capitaine pouvait voir à intervalles régulier des entrées comme celle par laquelle il contemplais l'intérieur.
Il était séparé de celui ci par une épaisse porte blindé comme celle qu'il avait du franchir en arrivant et à plusieurs reprises depuis. Il s'attendait a ce que le général dise une phrase pour déclencher son ouverture mais il fut surpris d'entre la voix d' Ah'tylifa qui prononça une longue litanie dans sa langue mélodique avant que la porte ne s'ouvre.
Au milieu du gouffre se trouvait ce qui devait être un immense monument bien que ses formes et proportions ait eut quelque chose de tout a fait naturel. C'était sans aucun doute la construction eldar qui avait été épargné par la sauvagerie des orks.
C'était une sorte de tour formé de trois arcs de cercles. La base était large et en montant les trois parties, semblable à des croissants de lune, se séparaient. La forme général était d'une splendeur incroyable et le tout était fait d'une matière qui rayonnait quelque chose de presque organique. Après réflexion, c'était à un arbre que faisait penser cette construction. Et pour être plus précis un arbre dont le feuillage tomberais un peu à la manière d'un saule pleureur.
En entrant Ah'tylifa fit des signes dont seuls les membres de sa race devaient comprendre la signification et qui indiquaient que cet objet devait avoir une signification symbolique très forte pour lui.
Quand il eut fini il expliqua au capitaine ce qu'était vraiment cette chose.
-"Vous voyer, ceci est à peu prés ce que les humains appellent un cimetière. Mais il possède une grande différence avec vos sépultures. Les eldars sont fait de telle façon que lorsqu'ils meurt leur esprit est libéré pour errer dans le warp à la merci des démons. Alors pour les protéger nous avons dû construire un système pour les maintenir sur terre. Ce système utilise une matière particulière, la moelle spectrale où les esprits des défunts sont enfermé et peuvent communiquer entre eux. Le pire cauchemar pour un eldar est sans aucun doute de ne pouvoir être rattaché à un arbre de moelle. Il en existe dans tous les vaisseaux mondes et les exodites ont dû en construire sur les planètes où ils se trouvaient. Ceci est donc un arbre construit pas les exodites il y a des millier d'année avant qu'ils ne soit anéanti par les orks.
Il reste encore aujourd'hui l'esprit de très nombreux eldars et certain d'entre nous peuvent communiquer avec eux. C'est donc une découverte primordiale pour nous qu'on réalisé vos amis en trouvant cet arbre".
Après une telle explication la présence des eldars ici et l'ampleur des mesures de sécurité devenaient évidente. Pourtant les eldars avaient la réputation de ne pas transiger avec les humains et le capitaine se demandait pourquoi ils toléraient leur présence impies dans ce sanctuaire.
Ah'tylifa, comme s'il avait pu lire dans le pensées de Letevain répondis à ces questions.
-"Vous savez, nous ne sommes pas fondamentalement hostile à l'Humanité même si son inconscience fait peser sur nous une menace permanente. L'Homme se risque aujourd'hui sur des chemins dangereux et finira par commettre les mêmes erreurs que nous en nous emportant dans leur chute.
Mais ici nous avons des intérêts communs et vos camarades sont sans doute plus sensé que certains autres membres de votre race".
D'autant plus que nous savons que l'arbre est d'avantage en sécurité que si nous tentions une intervention massive pour récupérer la planète. Si nous l'avions fait nous aurions sans doute déclenché une guerre dont l'issue était incertaine pour nous".
L'explication était claire et lucide, mais le capitaine était encore ignorant dans trop de domaine pour comprendre pleinement tous les éléments.
-"Bon je crois qu'il ne nous reste plus qu'une chose à voir et nous pourrons remonter pour entamer les préparatifs". Termina Akaeran en se dirigeant vers la porte qui était resté ouverte.
Les deux autres le suivirent après que le capitaine se soit retourné une dernière fois pour contempler la structure. Il s'aperçu que les pierres qui en ornaient les bords s'étaient misent à briller d'un faible éclat.
Tous les trois reprirent le chemin de la monté et rejoignirent l'ascenseur par lequel ils étaient arrivés.
Cependant, contrairement à ce que pensait le capitaine, l'ascenseur ne s'arrêta pas au niveau 2 d'où ils étaient parti mais à celui du dessous. Les deux humains quittèrent Ah'tylifa qui continua jusqu'à l'étage sans doute pour rejoindre son congénère. En sortant de la cabine ils débouchèrent directement dans l'immense salle de la bibliothèque. Il y avait bien plus de monde que ce qu'il avait vu la veille depuis la salle contrôle. Il y avait des hommes en toges violettes comme ceux rencontrés en bas, des militaires en uniforme dont certain de la résistance et enfin un grand nombre d'hommes habillés en civil.
Ils traversèrent l'allée centrale qui partageait les rangés de bancs et de tables en deux. Lorsqu'ils arrivèrent enfin vers le fond de la salle le capitaine reconnu ses hommes qui étaient avec un officier de la garde d'honneur. Ce dernier était en train de leur expliquer certaines choses dont Letevain était maintenant au courant. Il leur parlait des eldars et de leur Histoire en restant toute fois plus évasif à propos de certains sujet que ne l'avait été Ah'tylifa . Fritz, l'un des hommes du 77eme s'aperçut de la présence de son supérieur et le salua, bientôt imité par les autres.
-"Eh chef, vous avez raté les explications, y a des trucs vraiment incroyables".
-"T'inquiète pas pour moi Vince, on m'a raconté aussi. Je vais pas vous déranger plus longtemps. On se reverra très vite je pense alors trouvez vous pas un autre chef d'ici la".
-"Ça risque pas Cap'taine, on vous suivrait jusqu'en enfer s'il fallait".Lui répondit Aaron en souriant.
-"T'avance pas trop, tu sais pas ce qui va arriver…"Conclu le capitaine en repartant à la suite du général.
Arrivé au fond de la salle se trouvait une lourde porte en bois dont les gravures représentaient la planète Toconou au sein du système et de la Galaxie.
Le général poussa la porte et lui fit signe d'entrer.
Une fois à l'intérieur Letevain reconnu certains des artefacts qu'il avait aperçut dans les couloirs, sauf qu'a croire les explications du Général ce devait être les originaux.
-"Voilà, notre collection. Et tout cela grâce au travail des Gayash'Yougath. Tant sont mort pour récolter ces reliques".
Bien sur elles ont toute leur importance mais la plus belle à mes yeux est sans doute la première car c'est grâce à elle que tout à commencé".
En disant cela il indiquait un bureau ou était exposé un plaque de métal gravé et un disque en or gravé lui aussi de signes étrange mais d'origine visiblement humaine.
-"Bien sur cela ne paraît pas de prime abord une découverte révolutionnaire mais ce disque contient des données, sous forme d'images, de textes codés et de sons. C'est une sorte de bouteille jetée à la mer par l'Humanité il y a des milliers d'années".
-"Et que dit le message?"
-"Et bien il n'a pas de but précis sinon celui de fournir un témoignage de l'état d'avancement scientifique et culturel de l'Homme de cette époque. Pour te dire cela semblait être encore une époque de paix et de développement culturel intense mais qui restait à la fois très primitive par certains aspects. Il faudra que tu écoutes certains sons enregistrés, ils vous prennent aux tripes comme rien d'autre ne le fait".
-"Je ne demande que ça, si vous me laissé le temps j'aimerai vraiment étudier un peu ces documents"
-"Bon, tu te rends peut être compte que nous avons pour le moment des affaires importantes à régler. Mais je t'assure que dés que nous aurons un peu plus de temps tu pourras te saouler de toute ces connaissances, je dirais à un des sages de t'accompagner dans tes recherches pour que tu combles certaines lacunes.
Pendant qu'ils discutaient Letevain regardait autours de lui les différents artefacts dont la plupart étaient de facture très particulière. Certains n'étaient pas humain, possédant des formes et des inscriptions que l'esprit d'un homme n'aurait pu concevoir et d'autres étaient fait d'une matière dont seules des races éloignées pouvaient maîtriser la fabrication.
Après avoir fait le tour de ce brick à braque surprenant ils repartirent pour rejoindre le conseil qui s'était formé. L'après midi allait toucher à sa fin et il était temps maintenant de passer aux choses sérieuse. L'heure était venue d'agir.
