[Livres] Aujourd'hui, j'ai lu...

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Citation :
On 9/26/2017 at 9:59 AM, Antares said:




Neverwhere de Neil gaiman.




De loin mon préféré de Gaiman. Au coude à coude avec Good Omens, mais c’est tout de suite triché d’écrire avec Pratchett. :p




 




 



Citation :
Le 07/09/2017 à 12:30, Gulix a dit :




Bref, maintenant, j'ai envie de lire du Don Winslow, et surtout Cartel, la suite, qui raconte les années 2000 ...




Apparemment, Ridley Scott va l'adapter à l'écran celui-là, sortie prévue en 2019.



Citation :
il y a 48 minutes, Cyrus33 a dit :




Apparemment, Ridley Scott va l'adapter à l'écran celui-là, sortie prévue en 2019.




Si c'est aussi touffu que la Griffe du Chien, ça va devoir couper dans tous les sens.




Arsène lupin contre herlock sholmes de Maurice Leblanc: c est minion tout plein, totalement désuet et absolument adorable.




Une vieille série classique pour enfant à relire de temps en temps.




 




Casino Royal de Ian flemming: aussi un peu vieillot, très classique et prévisible.




J'enrelirai un pour ne pas juger trop hâtivement.




 




Odeur du temps de Jean d'Ormesson: bha c est des chroniques, certaines sont merveilleusement drôles, d autres sans intérêts mais au moins c est toujours très bien écrit.




 




Le vieu qui ne voulait pas fêter son anniversaire de Jonas jonasson: j'ai l'impression que les scandinave moderne ont repris le flambeaux de l'absurde britannique des années 80 à 2000. C est complètement hilarant. À lire absolument.




 




Cyranno de bergerac d'Edmond rostand: Pour les 2 du fond qui ne l'ont pas lu (et relu) arrêtez tout et allez bouquiner. Certe c est kitch mais mon dieu que c est bien écrit. Chaque ligne est un régale.




 




Deus irae de k dick: la sortie du dernier blade runner m'a donné envie de regoûter un k dick. Et on a beau se dire que la drogue c est mal ça reste quand même bien marrant. C'est loin d être son meilleur mais il y a des écrivains qui même quand ils ne sont pas en formes vous sortent un très bon bouquin.




1940 puis 1941 et là je suis au milieu de 1942 avant de finir avec 43 et enfin 44-45 (un seul volume)




 




[img]<fileStore.core_Attachment>/monthly_2017_11/galo.jpg.eb13c60b9b99f7a46676dc8f83972a59.jpg[/img]



 




Oui, il y a des bouquins qui s’appellent ainsi.  C'est de Max Gallo (l'académicien) et çà cause de la seconde guerre mondiale bien entendu.




 




Avant d'aller plus loin, sachez que j'ai déjà lu énormément de choses sur la seconde guerre mondiale.  Je peux causer de Dieppe, des avantages comparés du spitfire et du Me 109 ou encore des événements de Los Alamos.  Alors pourquoi me farcir ces cinq bouquins sur le sujet ? 




 




Par  curiosité déjà et aussi parce que ces livres sont outrageusement franco-français.  Alors que l'auteur expédie Pearl Harbor en quelques pages, il passe 15 pages sur les états d'âmes du général de Gaulle ou encore sur les coucheries politiques entre Laval et Hitler.  Et cette approche très cocorico-centrée est intéressante aussi.  J'ai clairement appris beaucoup de choses sur les turpitudes de la politique de Vichy ainsi que sur les jeux politiques entre de Gaulle, Churchill et Roosevelt.  Ces points sont vraiment très détaillés alors qu'ils sont généralement survolés assez rapidement dans les ouvrages plus classiques sur la WWII.




 




Un autre aspect de cette guerre est abordé en détails et il s'agit du front de l'est.  Alors bien sûr, barbarossa, Stalingrad et l'usine octobre rouge, je connaissais déjà.  Mais l'ouvrage s'intéresse de prés au quotidien des trouffions à l'est, au travers de citations de lettres de soldats allemands ou russes.  Et c'est clairement intéressant car cela donne une autre perspective à ce front si particulier, d'une brutalité incroyable et où la haine atteint ses sommets.  A nouveau, l'oeuvre de Gallo surprend et propose quelque chose que je n'avais pas trouvé dans d'autres ouvrages.




 




C'est bien écrit, aucun doute là-dessus. Le style est très classique, un peu pompeux aussi, immortel oblige je suppose.  Mais çà se lit assez rapidement pour autant que l'on ait déjà certaines connaissances de la période sans quoi cela doit vite devenir compliqué à suivre.




 




Bref, je conseille cette lecture à toute personne qui s'intéresse déjà à la période et qui souhaite découvrir en détails certains aspects moins connus de celle-ci.  Pour les novices, je déconseille toutefois de commencer par là car vous auriez une vision trop franco-centrée d'un conflit dans lequel la France ne joua que les seconds couteaux et le tout pourrait vous sembler indigeste.


(Modification du message : 10-11-2017, 23:10 par Alias.)

De Gaulle*


Citation :
il y a 2 minutes, L`Eternel a dit :




De Gaulle*




Lapsus de ma part je dirais, à force de parler de coq et de franco-français... [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_biggrin.png[/img]


;D 


Citation :
Le ‎10‎/‎11‎/‎2017 à 19:53, Alias a dit :




 C'est de Max Gallo (l'académicien) et çà cause de la seconde guerre mondiale bien entendu.




 




(..)




 




Par  curiosité déjà et aussi parce que ces livres sont outrageusement franco-français.




Oui, Max Gallo est coutumier du fait.  Je me souviens de son "Napoléon" en 4 tomes dans lequel la vision est très pro-Empereur (même moi je trouve son analyse franchement parti-pris et pourtant je suis fasciné par le personnage).  Il a pris le pari d'humaniser Napoléon, ce qui fonctionne assez bien, mais passé sous silence les aspects plus "noirs" de sa psychologie, de mémoire.  Dans un sens, ça colle avec l'idée du "roman national", mais l'objectivité se pose là (pas autant que beaucoup d'auteurs/historiens anglais qui se trouvent à l'autre bout du spectre et pour lesquels on a l'impression que les esprits de Welligton et Nelson les possèdent lorsqu'ils écrivent sur le sujet...).




 




Dans un autre style mais sur la même période, j'avais lu, il y a longtemps, "Le Soldat Oublié" de Guy Sager (son nom d'emprunt pour ce livre, plus connu sous le pseudo de Dimitri, je vous laisse consulter Google si ça ne vous dit rien).  C'est un roman autobiographique de son expérience au  sein de l'armée allemande.  Pourquoi lui plutôt qu'un autre ?  C'est que Sager est Alsacien.  Il n'est pas tout à fait un Malgré-Nous puisqu'en dépit d'avoir été mobilisé par les Allemands, il s'est par la suite porté volontaire pour la Grossdeutschland.




Je n'ai pas un souvenir impérissable de son récit, mais j'apprécie ces romans autobiographique car on sent qu'ils sont écrits avec les tripes (Le Grand Cirque, de Pierre Clostermann, est à mettre entre toutes les pattes de ceux intéressés par la guerre aérienne en Europe).  En plus, il permet de présenter le point de vue de "l'autre côté", avec la vision d'un soldat qui est révolté par les exactions russes, mais qui passe sous silence la plupart de celles comises par son camp (même s'il se bat aux côtés de SS à un moment, si je me souviens bien). 



Citation :
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Et c'est clairement intéressant car cela donne une autre perspective à ce front si particulier, d'une brutalité incroyable et où la haine atteint ses sommets. <span> </span>




J'avais lu le "Stalingrad" d'Anthony Beevor qui m'avait marqué.




 




Ca se lit extrêmement bien, presque comme un roman, et ça me paraissait sérieux (Beevor paraît sérieux de toute façon, même si je suis loin d'être un spécialiste de la période (très loin même, habitué aux périodes où on a "peau de zob" en matière de sources, la montagne colossale de documents qu'on a sur la 2nd guerre a tendance à me dérouter).




 




J'en retiens l'horreur de ce front et de cette bataille, notamment les conditions de "vie" (même "survie", à ce stade, ça ne colle pas) des soldats des deux côtés et des civils auxquels il avait été interdit d'évacuer, en particulier après l'opération Uranus (quand ils se sont retrouvés piégés dans Stalingrad avec l'hiver qui arrive). Inimaginable, abject.... 




 



Citation :
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même s'il se bat aux côtés de SS à un moment, si je me souviens bien




La wermacht n'était pas en reste en matière d’exactions diverses. C'en était arrivé à un stade ou toute notion d'éthique faisait office de grosse blague (même si il y a eu des anecdotes assez remarquables. Par exemple, j'ai souvenir d'un récit d'un pilote de chasse allemand qui avait pris ses mécanos dans son Focke Wulf (un chasseur monoplace) , alors qu'il avait reçu l'ordre de les abandonner, l'idée était surtout de sauver l'avion, pour pas qu'ils se fassent choper par les russes (sur les 90 000 prisonniers allemands de Stalingrad, 6000 seulement sont un jour rentrés en Allemagne... ceci dit en face, c'était pas joli joli non plus la manière de traiter les prisonniers). Ils étaient entassés dans la queue de l'appareil et le déstabilisait complètement et le pilote pouvait à peine manœuvrer.... par chance, ils n'ont croisé aucun chasseur russe). Au moins dans un même camp, il y avait un minimum d'humanité.




 




Pour ma part en ce moment, je lis plutôt des trucs sur des périodes qui me font moins déprimer:




 




Notamment ça:




 




[Image: norsemen-in-the-viking-age.jpg]



 




Que j'avais déjà lu, mais comme c'est en anglais, une seconde lecture n'est pas de trop, surtout vu la richesse du bouquins: sociétés, territoires, culture, mentalités, tout y passe avec des arguments qui revisitent pas mal l'idée qu'on a des nordiques de la période viking, éléments très peu présents dans les publications en français (là aussi très franco françaises qui s'intéressent surtout au phénomène viking en France).




 




 




 




 




 


(Modification du message : 13-11-2017, 17:59 par Egill.)