Citation :<blockquote data-ipsquote="" class="ipsQuote" data-ipsquote-contentcommentid="358594" data-ipsquote-username="yslaire" data-cite="yslaire" data-ipsquote-timestamp="1353069866" data-ipsquote-contentapp="forums" data-ipsquote-contenttype="forums" data-ipsquote-contentid="50302" data-ipsquote-contentclass="forums_Topic"><div>Je vais prendre un autre exemple. Récemment au Québec des journalistes d'un grand groupe de presse se sont mis en grève... Le groupe de presse en question a monté une agence de presse parallèle avec des pigistes et autres volontaires et tout ce beau monde a fonctionné en télé-travail sans avoir à mettre les pieds dans les bureaux que fermaient le piquet de grève.La tertiarisation de l'économie et l'informatisation vont rendre ce genre de situation de plus en plus présentes. Si les lois ne sont pas amendées, certaines professions ne pourront plus exercer leur droit de grève.Ca n'a pas de rapport avec le sujet, et je ne sais pas quel est le droit au Quebec, mais en France le piquet de grève est illégal!
Donc l'exemple n'est pas très bien choisit [img]<fileStore.core_Emoticons>/emoticons/default_whistling.gif[/img]
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Il existe ce qu'on appelle des lois "anti briseurs de grève" ici MAIS attention le contexte global est beaucoup plus libéral et il y a des négociations, préavis etc qui favorisent avant tout la conciliation.... Ici, dans une situation comme celle là l'employeur déclare un lock-out : c'est à dire que le lieu de travail est fermé pour éviter vandalisme, saccage ou autre dérapage. Mais surtout, contrairement à la France où l'employeur doit payer les non grévistes à taux plein, même s'il sont assignés à d'autres tâches ; ici tout le monde se retrouve dehors et sans solde (ce sont les caisses de grève syndicales qui permettent de payer des indemnités aux grévistes).
Dans le cas présent l'employeur à fait un lock out mais réembauché des briseurs de grève à rabais en télétravail.
Par ailleurs, ce n'est parce que la loi n'existe pas en France que l'argument est nul et non avenu. Ce qui est intéressant là dedans c'est de voir quelle conséquence peuvent avoir des avancées technologiques.
C'est un parallèle pour démontrer combien la technologie peut rendre certaines choses obsolètes et éventuellement affecter des droits avec cette question de savoir si parce que c'est possible c'est forcément souhaitable.
J'aurais pu aussi dire que l'espionnage des citoyens est beaucoup plus facile à l'heure de l'internet et des cellulaires aussi et poser la même question : est-ce souhaitable parce que c'est possible ou plus facile technologiquement?
De ce point de vue je me pense pas que le parallèle soit hors sujet.
L'argument technologique n'est ni nécessairement moral ni nécessairement légal.