C'est le bon endroit, on est pile dans le thème...
Et maintenant, pour ma part, à la réponse à ta question, ça dépend... alors d'abord, je préviens, pavé César ! Et ce que je dis n'engage que moi, peut-être que je me goure sur toute la ligne...
Comme ça à froid, en partant de l'exemple des bestioles, je préfère l'option 6 de l'aléatoire guidé : choisissez un environnement (crypte, montagne, pôle nord) puis tirez au sort 3 méchants dans la table correspondante, et placez-les. Toutefois, je rajouterai une contrainte. Le total des points de valeur des bestioles ne doit pas dépasser X points (ou tout autre unité de mesure) cela afin d'éviter que trois newbies se retrouvent en face de trois gros yétis des montagnes alors que sans l'idée du créateur du scénar, il voulait les voir affronter des petits renards blancs...
Pourquoi ce choix ? Parce que j'aime jouer narratif. Or, pour jouer narratif, faut un cadre relativement strict pour éviter que le scénar soit flingué d'entrée car injouable. Quitte à adapter ledit scénar en le rendant plus facile selon le niveau des joueurs/personnages (comme en jeu de rôle). Je pense notamment au scénars d'initiation ou aux parties pour débutants, le but étant de prendre en mains les règles et les dés, pas de se faire rouler dessus. A l'inverse, on peut imaginer des scénars hardcore pour les joueurs expérimentés. Cela implique une connaissance extrêmement fine des règles (si c'est le créateur du jeu, ça doit pas poser de souci).
Tu demandes Dans quelle mesure, en tant que joueurs, les contraintes vous guident, vous inspirent, vous donnent des idées, et à l'inverse à partir d'où ça commence à vous brider ?. Le vétéran, il s'en fout. Vraiment. On est assez grands et on a assez de recul/expérience pour prendre en compte, plus ou moins - voire pas du tout - les contraintes. Parfois, elles vont nous inspirer ou nous faire aller dans un sens. SAGA âge de la Magie en est un bon exemple, cadre général où chacun met ce qu'il veut. Comme un certain Mars Code Aurora... On est capable de s'approprier les règles, l'univers, le jeu en lui même à notre sauce. Et parfois, on va être plus orthodoxe que le créateur du jeu en ne touchant pas à l'univers et en respectant, par exemple, les couleurs des armées ("les Ultramarines sont bleus, épicétou !").
A l'inverse, un débutant va être perdu. Celui qui commence a besoin d'un cadre. Plus il est strict, mieux c'est. L'idéal étant qu'au bout de quelques parties et d'un peu de lecture/expérience, le nouveau ne l'est plus et gagne en autonomie. il sera capable de s'approprier le jeu et d'en faire ce qu'il en a envie.
Voilà, je ne sais pas si ça répond à ta question ou te donnes des pistes...
Et maintenant, pour ma part, à la réponse à ta question, ça dépend... alors d'abord, je préviens, pavé César ! Et ce que je dis n'engage que moi, peut-être que je me goure sur toute la ligne...
Comme ça à froid, en partant de l'exemple des bestioles, je préfère l'option 6 de l'aléatoire guidé : choisissez un environnement (crypte, montagne, pôle nord) puis tirez au sort 3 méchants dans la table correspondante, et placez-les. Toutefois, je rajouterai une contrainte. Le total des points de valeur des bestioles ne doit pas dépasser X points (ou tout autre unité de mesure) cela afin d'éviter que trois newbies se retrouvent en face de trois gros yétis des montagnes alors que sans l'idée du créateur du scénar, il voulait les voir affronter des petits renards blancs...
Pourquoi ce choix ? Parce que j'aime jouer narratif. Or, pour jouer narratif, faut un cadre relativement strict pour éviter que le scénar soit flingué d'entrée car injouable. Quitte à adapter ledit scénar en le rendant plus facile selon le niveau des joueurs/personnages (comme en jeu de rôle). Je pense notamment au scénars d'initiation ou aux parties pour débutants, le but étant de prendre en mains les règles et les dés, pas de se faire rouler dessus. A l'inverse, on peut imaginer des scénars hardcore pour les joueurs expérimentés. Cela implique une connaissance extrêmement fine des règles (si c'est le créateur du jeu, ça doit pas poser de souci).
Tu demandes Dans quelle mesure, en tant que joueurs, les contraintes vous guident, vous inspirent, vous donnent des idées, et à l'inverse à partir d'où ça commence à vous brider ?. Le vétéran, il s'en fout. Vraiment. On est assez grands et on a assez de recul/expérience pour prendre en compte, plus ou moins - voire pas du tout - les contraintes. Parfois, elles vont nous inspirer ou nous faire aller dans un sens. SAGA âge de la Magie en est un bon exemple, cadre général où chacun met ce qu'il veut. Comme un certain Mars Code Aurora... On est capable de s'approprier les règles, l'univers, le jeu en lui même à notre sauce. Et parfois, on va être plus orthodoxe que le créateur du jeu en ne touchant pas à l'univers et en respectant, par exemple, les couleurs des armées ("les Ultramarines sont bleus, épicétou !").
A l'inverse, un débutant va être perdu. Celui qui commence a besoin d'un cadre. Plus il est strict, mieux c'est. L'idéal étant qu'au bout de quelques parties et d'un peu de lecture/expérience, le nouveau ne l'est plus et gagne en autonomie. il sera capable de s'approprier le jeu et d'en faire ce qu'il en a envie.
Voilà, je ne sais pas si ça répond à ta question ou te donnes des pistes...