American Nations :
Il y a une poignée de chapitres supplémentaires.
Pour 'Morts de désespoir', les auteurs expliquent que cette baisse de l'espérance est multifactorielle (et les facteurs se potentialisent entre eux comme souvent en sociologie) : des pauvres vraiment miséreux (ça va peut-être en étonner quelques-uns mais un Américain dans la tranche la plus pauvre de la population, voire sans aucun revenu...à un niveau de vie équivalent à celui d'un pays du Tiers Monde au PIB très faible...et c'est même souvent pire, en fait), surendettement massif d'une bonne partie de la population (merci les prêts étudiants et le leasing généralisé), conduites addictives tout aussi massives (alcool mais surtout opioïdes ++++, on mesure mal le carnage que c'est...d'autant que c'est très loin d'être fini), pas de filet social, système de santé complètement merdique avec une couverture très inégalitaire (sans parler de la solvabilité des patients, vu que le moindre soin coûte une blinde), du coup présence de risque psycho-sociaux +++, relation au travail hyper délétère, etc... C'est vraiment pas un pays où il fait bon vivre, globalement.
Le livre a été écrit avant la pandémie mondiale, le sujet n'est pas abordé (du moins pas directement mais vu le système de santé, ça ne m'étonne pas qu'ils aient eu plus d'un million de décés...chiffre probablement plus proche de 1,5 voire 2 selon certains calculs projectifs).
A choisir, mieux vaut aller au Canada .
(Modification du message : 13-09-2022, 01:43 par Jalikoud.)
Il y a une poignée de chapitres supplémentaires.
Pour 'Morts de désespoir', les auteurs expliquent que cette baisse de l'espérance est multifactorielle (et les facteurs se potentialisent entre eux comme souvent en sociologie) : des pauvres vraiment miséreux (ça va peut-être en étonner quelques-uns mais un Américain dans la tranche la plus pauvre de la population, voire sans aucun revenu...à un niveau de vie équivalent à celui d'un pays du Tiers Monde au PIB très faible...et c'est même souvent pire, en fait), surendettement massif d'une bonne partie de la population (merci les prêts étudiants et le leasing généralisé), conduites addictives tout aussi massives (alcool mais surtout opioïdes ++++, on mesure mal le carnage que c'est...d'autant que c'est très loin d'être fini), pas de filet social, système de santé complètement merdique avec une couverture très inégalitaire (sans parler de la solvabilité des patients, vu que le moindre soin coûte une blinde), du coup présence de risque psycho-sociaux +++, relation au travail hyper délétère, etc... C'est vraiment pas un pays où il fait bon vivre, globalement.
Le livre a été écrit avant la pandémie mondiale, le sujet n'est pas abordé (du moins pas directement mais vu le système de santé, ça ne m'étonne pas qu'ils aient eu plus d'un million de décés...chiffre probablement plus proche de 1,5 voire 2 selon certains calculs projectifs).
A choisir, mieux vaut aller au Canada .