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Revenons à nos Chichimecas
sur le point d'en découdre
avec les gens de Fuerte San Geronimo
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Hueycocoliztli s’étant entièrement remis de sa frayeur au pied du yucca profidentiel,
il ne peut que rendre grâce à la précision des astres....
Et le soleil en ce jour d'équinoxe, de passer dans l'oeil du Pic Oyotl
Et le monde de se diviser deux, ombre et lumière, monde visible et monde invisible.
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Guijarro se saisit de cette occasion pour pousser son avantage, et prendre pied dans le flanc gauche du Caudillo
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Pris de vitesse, Mano Izquierda est contraint de faire profil bas, le nez dans le caillou.
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Du côté désormais obscure du Pic-Oyotl, Polvo profite de l’ombre passagère mais néanmoins attendue
pour se rapprocher sous les naseaux espagnols émergeant de leur épaisse escaupil.
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Le caudillo mord à l’appât. En bon chrétien, il rejoint ses hommes sur le point d’être débordés par moult jambes lestes et musclées.
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Face à pareille force, Manco Chico qui tenait sciemment ses hommes à portée de pieds agiles,
réagit comme il l’avait envisagé : il envoie ses meilleurs guerriers renforcer les rangs de Polvo qui temporise…comme prévu.
Mais que prépare donc ce diable de Chichimèque ?
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C’est alors que dans un trait de lumière...
s’avance Tzohnaka le guerrier costumé, qui attendait là son heure de gloire!
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Accourant comme un feu follet, il déploie ses ailes, gesticule et vocifère dans une danse infernale sous l’œil révulsé de la gent équine!
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Cabrage, hennissements, basculement, deux cavaliers sont désarçonnés!
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Passablement secoués et désorientés, les deux infortunés se remettent sur pieds…
…mais en bien délicate position...
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Moment qu’avec jubilation Polvo attendait, pour envoyer ses guerriers briser la morgue coloniale...
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À suivre