Alors merci a Petronius pour ces comentaire.
Bon les eldar c'est peut etre pas mal et je vais creuser ca. Ca permet aussi de me faire des petits scenar sympa pour plus tard.
Bon les tau j'ai un peu de mal avec leur fluff donc je pense pas en tirer grand chose.
Je rajoute un peu de lecture pour ceux qui suivent
J'editerai sans doute demain quand j'aurai vu les erreurs ou que quelqu'un de devoué me les aura fait remarquer.
A ce propos je crois que j'ai un peu melangé peloton, regiment et compagnie, va faloir que je revois ca...
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Six hommes étaient là, au milieu de nul part, deux d'entre eux montés sur un tank de type Hydres qui était la seule oeuvre humaine visible aux alentours. Et puis d'un seul coup un long bourdonnement qu'il eut été difficile d'interpréter si tous n'avait pas eut connaissance de ce qui se déroulait au même moment à quelques kilomètres.
-"T'écoute ça, putain et nous on est obligé d'rester ici alors qu'tous les aut' sont là-bas"
-"la ferme bordel il va commencer."
-"ah ça y est c'est parti"
Tous se rapprochèrent de la radio pausée sur le haut du tank et dans un crépitement la première phrase leur parvint avec l'écho lointain de la clameur d'une foule.
-"Mes amis la victoire est proche!"
Tous auraient préféré être la bas c'était sûr mais ils avaient aussi conscience que leur présence ici était indispensable et que sans un système de défense irréprochable tout cela n'aurait été qu'une utopie.
Bien sur, les postes fixes de défense anti-aérienne existaient déjà depuis longtemps et interdisaient en temps normal le survol de la zone par les véhicules loyalistes. Il suffisait pour s'en persuader de compter le nombre d'épaves jonchant le sol dans cette région.
Oui mais aujourd'hui c'était différent car si les services de renseignement ennemi avaient été informé de ce qui se déroulait ici le commandement loyaliste tenterait sans aucun doute quelque chose.
Il avait donc fallu mettre en place des unités anti-aérienne mobiles qui soutiennent généralement les postes avancés dans les régions où la domination des rebelles est moins forte.
On avait alors constitué des escouades de six hommes chargés de la défense d'une zone de 2 kilomètres carrés. C'était largement moins que le champ d'action des missiles sol-air à leur disposition mais on n'avait voulu prendre aucuns risques. Il fallait ajouter à cela les nombreuses patrouilles de la garde d'honneur qui avaient été disséminé dans les abords du point de rendez-vous. Certaines à pied et d'autre prise parmi la cavalerie qui était généralement utilisé comme coursier pour leurs qualité indéniable de vitesse et de furtivité.
Cela représentait un nombre conséquent d'hommes, même si ce n'était nullement comparable avec la foule présente, et pour que tous puissent suivre directement le discours du général on avait mis à disposition de chaque escouade une radio. C'était pour eux un minimum même si les communications sur une distance comme celle-ci devenait de plus en plus difficile à cause du brouillage loyaliste.
Les six hommes se rapprochèrent du blindé ou avait été installé la radio et tendaient l'oreille pour discerner à travers les grésillements quelques bribes du message.
A quelques kilomètres de là il n'était nullement nécessaire de fournir des efforts pour entendre les mots du général, sont discours était fluide et son éloquence impressionnante.
-"Mes amis aujourd'hui est un grand jour et dans mon cœur se mêlent tout à la fois la colère l'espoir et la confiance.
Si je viens vous voir aujourd'hui c'est pour vous annoncer une grande nouvelle. Cela fait maintenant cinq ans que nous avons entrepris notre libération. Cinq longues années de douleur, de larme et de sang mais l'issue est proche.
Vous savez sans doute que le commandeur a désormais fait appel à son congénère de Calavi IV et leurs attaques sont de plus en plus fréquentes. J'espère que ce rassemblement saura vous prouver que nos forces sont plus que jamais disposé à combattre et à même d'engager la phase finale.
Ma présence ici est belle et bien motivée par la volonté de vous exposer ce que va être notre avenir et surtout de vous rappeler que tout cela ne serait nullement possible sans les efforts que vous déployez chaque jour.
Les sages qui nous ont ouvert les yeux sur notre terrible aliénation sont aujourd'hui plus forts que jamais. Depuis leur découverte des textes secrets cachés depuis des millénaires dans les archives de la bibliothèque impériale ils ont su décoder la somme considérable de connaissance qui était jusque là interdite. Ils ont su aussi propager leur savoir et j'ose espérer que chacun d'entre vous sait pourquoi il se bat aujourd'hui, tant de sacrifices ne peuvent être vains.
Aujourd'hui est un grand jour a plus d'un titre et je suis donc venu vous dire que l'histoire était en marche, ce soir vous retournerez tous à vos postes et vous propagerez sur place ce message. Nous regroupons nos forces et unissons les différents mouvements issus de la résistance. L'objectif maintenant et de prouver à chacun sur cette planète, et je l'espère au-delà, que le savoir permet de vaincre tous les obscurantismes même les plus enracinés.
Et pour cela il nous faut un objectif majeur, et celui ci sera la prise de Grimotar".
L'évocation de ce nom entraîna une nouvelle poussé de clameur parmi l'auditoire. En effet c'était la cité où était né le commandeur planétaire.
-" Les habitants de cette ville sont depuis longtemps en majorité acquis à notre cause mais la répression qui y a court est des plus terrible. Par ailleurs notre emprise sur les territoires qui l'entoure et suffisamment forte pour en assurer la sécurité.
Néanmoins, la prise de cette ville ne sera pas si facile car les loyalistes y ont regroupé plusieurs bataillons et ils ne semblent pas prêt à lâcher ce symbole.
C'est donc une lutte difficile qui s'annonce mais l'enjeu vaut largement les risques encourus.
D'ici ce soir vous sera confié un plan d'action général et vous recevrez bientôt toutes les instructions plus précises qui vous permettront de prendre part à la campagne".
A ce moment précis du discours, alors que le général s'apprêtait à conclure, un bruit lointain d'explosion se fit entendre.
Les hommes qui étaient en poste avancé purent voir plus distinctement ce qui venait de se passer. Un véhicule loyaliste venait de se faire descendre par la première ligne de défense à plusieurs kilomètre d'ici. De l'endroit où se trouvaient les hommes ce n'était qu'un point brillant traversant l'horizon et créant une grosse explosion au moment où il percuta la colline boisée.
Cela ne voulait pas forcement dire grand chose puisque de nombreux véhicules tentaient des repérages aériens et étaient fréquemment abattus. Le message de la batterie qui l'avait descendu se répandit dans toutes les radios et téléscripteur et parvint jusqu'aux officiers proches du général qui s'empressèrent de le prévenir pour qu'il termine rapidement son discours.
"On m'annonce qu'un véhicule loyaliste vient d'être abattu" annonça-t-il provoquant une nouvelle fois la clameur de son auditoire. Et sans plus de commentaire il repris le fils de son discours.
"Une fois de plus je vous rappelle que notre avenir est entre vos mains. Je vais bientôt repartir pour annoncer dans d'autres régions comment ce passe notre action.
Je vous laisse donc en vous souhaitant bonne chance, et en vous disant à bientôt pour fêter la victoire dans les rues de Grimotar".
Après avoir été applaudit longuement le général descendit de son promontoire et s'empressa de rejoindre le véhicule lourdement blindé qui l'avait emmené jusqu'ici. Les troupes spéciales assignées à sa sécurité le suivirent et la dizaine de véhicule partit promptement sur un chemin qui partait vers le sud à travers la forêt.
L'un des membres de la patrouille anti-aérienne tourna la radio pour revenir sur une fréquence d'information captant au passage des bribes de conversation entre coupé de bruit de neige.
-"Ça y est c'est fini! Vous avez écouté, va y avoir du mouv'ment dans pas tard"
-"Ouai c'est sur, z'ont vraiment décidé d'passer la vitesse supérieure.
-"D'puis le temps que j'dis qu'y fallait la prendre c'te ville, mais moi forcement personne ne m'écoute.
Cette dernière réplique fit sourire les autres puisque effectivement l'avis d'un troufion n'avait que peu de poids sans les décisions du QG.
Au même moment des centaines de conversation de ce type avaient lieu entre ceux qui venaient d'entendre ce discours. Dans la plaine un officier était venu annoncer que tous devaient maintenant rejoindre leur affectation d'origine car une attaque majeure était encore envisageable. Il annonça également que les capitaines devaient tous se rendre au quartier d'enregistrement pour se voir remettre les documents contenant les consignes pour les semaines à venir.
Les pelotons se regroupèrent alors attendant leurs officiers et dés que ceux ci revinrent, ils se préparèrent au départ. L'agitation était encore plus importante que pour l'arrivé car cette fois tous repartaient simultanément.
Le capitaine Letevain et ses hommes commencèrent donc comme tous les autres à faire leurs paquetages pour entamer le long voyage de retour. Il semblait évident qu'ils ne pourraient pas arriver avant la nuit et la fatigue se faisait sentir. L'exaltation du discours avait laissé la place à une terrible lassitude.
Ils repartirent donc en empruntant en sens inverse le long défilé par lequel ils étaient arrivés et, un fois au bout de celui-ci, ils s'engouffrèrent dans l'épaisse forêt. Avant d'en passer le seuil ils se retournèrent une dernière fois pour profiter de l'agréable lumière de la fin d'après midi, car le monde en face d'eux n'avait rien de serein. L'épaisseur du feuillage des hauts arbres qui composaient la forêt ne laissait percer qu'une faible lumière qui, avec la tombé du jour se transformait de plus en plus en une pénombre désagréable et presque malsaine. Ils semblaient y avoir un malaise au sein du groupe et personne n'avait le cœur à tenir une conversation.
Ils parcoururent ainsi plusieurs kilomètres dans un silence pesant mais que personne ne voulait briser. Et puis, par moment les hommes en fin de peloton se retournaient croyant discerner des bruits mais sans jamais pouvoir en avoir la certitude. Ces bruits finirent par se faire plus audible et les hommes s'arrêtèrent pour se préparer à riposter au cas ou. C'était devenu un son presque musical de claquement qui se rapprochait de plus en plus. Et puis d'un seul coup émergea au détour du sentier qu'ils avaient suivit jusque là, cinq cavaliers qui ne mirent pas longtemps avant d'arriver à leur niveau.
-"Vous êtes bien le 46eme?" Demanda le sergent en descendant de son cheval.
-"Putain, oui, mais vous êtes inconscient ou quoi? Et si on avait pris les devants et qu'on avait tiré sans somations?" répondit le capitaine visiblement irrité.
-Vous savez, il est des priorités qui nécessites de prendre quelques risques. J'imagine que vous êtes le capitaine Letevain, je voudrais vous parler un moment.
Les deux hommes s'éloignèrent et entamèrent leur discussion pendant que les autres les regardaient de loin. Les cavaliers étaient resté sur leurs chevaux et surplombaient les hommes à terre d'un bon mètre et demi ce qui était certainement intimidant pour les piétons.
A quelques distances de là le sergent de cavalerie expliquait au Capitaine la raison de sa venue.
-"Bon je vais être clair, si je suis là ce n'est certainement pas pour vous annoncer une bonne nouvelle" Ça, le Capitaine s'en été douté car pour un simple message on aurait pu leur envoyer un message radio car ils étaient encore a porté des émetteurs.
-"Alors voilà, aujourd'hui a eu lieu une lourde offensive sur le secteur ou vous êtes affecté, et pour tout vous dire, on a perdu le contrôle d'une large zone".
Le capitaine c'était attendu à une mauvaise nouvelle mais là les conséquences étaient terribles et il ne put rien dire avant que le sergent lui donne des détails.
-"En conséquence le QG a décidé une réorganisation et a juger votre présence plus utile à un autre niveau".
-"Et concrètement qu'est ce qu'on devient, vous savez que la majorité de mes hommes sont de là bas et qu'ils ne vont sans doute prendre la nouvelle avec le sourire".
-"J'imagine très bien que la situation soit très difficile pour vous et vos hommes mais j'ai des ordres et vous devez venir avec nous. Nous allons vous guider jusqu'à un transport aérien qui vous conduira quelques part où vos qualités seront les plus utiles à la rébellion".
-"Très bien, j'imagine que l'ordre vient de haut et qu'il serait vain de le discuter, je vais annoncer ça à mes hommes." Et le capitaine rejoignit le reste de la troupe avec une expression de profonde tristesse et de détermination que tous les hommes purent lire sur son visage.
-"Bon changement de programme!. On ne rentre plus chez nous et on risque de ne pas y mettre les pieds pendant un moment, la zone a été perdue aujourd'hui."
A ces mots la consternation envahie le cœur de chacun.
-"On nous affecte à un autre secteur que l'on ne m'a pas encore déterminé. On va rejoindre un transport qui va nous y emmener. Vous savez, je suis aussi affecter que vous mais il ne faut pas perdre de vue notre objectif global et je peux vous jurer qu'on retournera bien vite botter le cul de ces chiens d'ici peu."
Cette dernière phrase rendis un semblant de courage au peloton et sembla surprendre les cavaliers qui n'avaient pas l'habitude d'entendre un tel discours de la part d'un officier.
Les hommes se remirent donc en route retournant sur leurs pas à la suite des cavaliers et après une demi-heure de marche dans la pénombre de plus en plus oppressante du sous bois ils arrivèrent à une petite clairière. Au milieu était posé un lourd véhicule de transport aérien dont l'équipage s'affairait à effectuer les ultimes vérifications. Les puissants moteurs étaient allumés et les hommes les entendaient déjà depuis presque trois cent mètres.
A peine arrivé, les cavaliers les saluèrent en leur souhaitant bonne chance et repartirent au galop pour rejoindre la forêt et sans doute le reste de leur régiment.
Un nouvel officier les accueillit et leur enjoint de monter au plus vite car il ne fallait pas traîner trop longtemps dans les parages.
Tous rejoinrent donc rapidement la passerelle d'accès et s'installèrent sur les sièges en bouclant les sangles de sécurité. Les hommes d'équipage rejoignirent leur cockpit et dans la soute, tous les hommes regardaient leurs pieds car personne ne voulait croiser un regard, l'image de leurs amis resté chez eux leur serait le cœur. Enfin les premier soubresauts des moteur se firent sentir et tous cherchèrent une poignée en se préparant au décollage.
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Aller bientot la suite....
Barbu
qui prefere quand meme les UltraNarine