Pour être d'ailleurs complet sur les bornes pouvant encadrer ce débat, il est utile de dire que celui-ci n'existe pas à Lenton, où le fluff n'est que consécutif à la visée commerciale. Si des études marketing montrent une évolution sociétale lourde (droitisation enclenchant une virilisation des représentations par exemple, ou importance prise par la théorie des genres sur le marché américain, ou doigt mouillé car AoS finalement marche bien) susceptible d'amener des milliers de fillettes vers le Hobby, avec une appétence vers l'identification souhaitable de la femme moderne, voire vers le personnage féminin du dernier film de SF, GW sortira des femelles space marines par palettes.
De même lorsque James dans son article se réfère au clapotis de fan-attitude entourant toute sortie de Jes Godwyn dans un Games Day : kentesketursculptedesSoB ?!, c'est subordonné au contexte ci-dessus : les SoB sont Jeanne d'Arc et Jeanne d'Arc doit être une goutte d'eau dans l'océan Space Marine aux grappes modulables qui rapportent 50% du CA.
Dans le Fluff, à moins de révolution dans le dernier Codex Nécron que je n'ai pas acheté, tout reste dit dans le Codex Nécron précédent que j'ai : les Anciens ont créé les Jeunes Races pour contrer si possible les C'Tans, en testant plusieurs dominantes : aux orks la menace endémique, aux Tau la concurrence technologique, aux Humains l'évolution psychique, d'où la supra-importance chez eux de la religion, qu'elle soit vouée à l'Ordre ou au Désordre.
Le Chaos est lettré : la féminité y est synonyme de séduction traitresse, comme dans l'Iliade ou l'Ancien Testament. Façon de nous (re)dire que le sexe hors maternité d'Etat est mal (car ne sont-ce les pensées salaces eldars qui ont engendré Slaanesh ? N'est-ce pas Vandire qui se prenait pour le Prince de Monaco ?).
L'Imperium, lui, vénère un homme devenu dieu, sans mère, ni sœur, ni compagne, qui s'est reproduit par des manip' in-vitro.
On en pense ce qu'on veut, mais un des trucs qu'on doit conserver à l'esprit est que cet Empereur est le petit garçon qui franchit la porte d'une magasin rouge, qui associe aux Sœurs de Bataille sa seule maman (soins, protection, traduction, car il n'a pas lu l'Iliade et l'Ancien Testament) mais dont l'activité principale doit être de se projeter dans un rôle de héros, sportif et gaffeur comme un ork, hédoniste et dépressif comme un Eldar, dans son armure prudente et avec son gros zizi de bolter comme un space marine.
Quand ce petit garçon grandira, accompagné par le hobby, l'égalitarisme deviendra son excuse pour peindre du Hasslefree et du Infinity, il en recherchera la caution d'une gamme officielle qui reconnaisse sa part féminine, pestera sur le web quand GW la lui refusera, et n'aura plus que le Carnaval de Dunkerque à conseiller à James ;)