aller chapitre 7, le dernier avant les premiers combats. Ca arrive ca arrive.
Lorsque Letevain entra dans la pièce avec le général, tous les hommes qu'il avait vu avant d'entamer sa visite étaient en train de discuter.
-"Ça y est, nous sommes opérationnel" leur annonça Akaeran
-"Très bien" répondit l'un des hommes, nous avons anticipé un peu votre venu est avons différentes choses à vous soumettre. Nous venons d'être informer par les avants postes de la résistance d'un large déplacement des troupes impériales dans la région de Badaïal. Ce qui prouve que les fausses informations que nous avons laisser filtrer ont joué leur rôle à merveille.
-"Bonne nouvelle, ça va nous faciliter la tache. De là-bas il leur faudra au moins deux jours pour revenir sur Grimotar. Largement suffisant pour prendre des positions stables".
Le capitaine écoutait la discussion avec attention et fini par poser une question.
-"Excusez moi mais est ce que vous pouvez me dire quel sera mon rôle précisément".
-"Et bien c'est on ne peu plus simple, tu vas devenir le commandant de la résistance unifié. Ce rôle était le miens jusqu'à présent mais l'ampleur de la tache ne me permet plus de tout contrôler. De plus tu es la seule personne qui est unanimement reconnu par tous les mouvements, aussi bien ici que dans les zones les plus éloignées".
-"Ça signifie donc que j'abandonne le 77eme"
-"Pas tout à fait, tu vas récupérer les hommes qui sont ici avec toi pour former le commandement, nous fournirons également quelques officiers pour vous aider. Et puis avec la perte de votre zone je crains que tous les hommes resté la bas n'est été dispersé de toute façon".
-"Bon, je peux difficilement refuser. Je vous demande juste de pouvoir participer à la campagne sur le terrain et non contrôler les évènements depuis un écran ici".
-"Je me doutais que tu allais me demander ça, je peux difficilement te le refuser, d'autant plus que je sais pertinemment que tu seras plus utile sur le terrain".
Letevain savait maintenant à quoi s'en tenir, il avait sous sa responsabilité plus de vingt mille hommes. Il y avait cent trois compagnies encore en fonctionnement et chacune comportait entre 100 et 300 hommes. Mais ces chiffres ne pouvaient être qu'indicatif puisque aucun comptage n'était vraiment faisable sur le terrain. Une seule chose était sur, c'est que les nouveaux arrivants compensaient largement les pertes depuis plus de deux ans maintenant.
Le nouveau promus pris donc sa place à la table entre le général et le commandant des Gardes d'Honneurs et les discussions reprirent. Chacun donnait son avis sur la valeur de tel ou tel objectif. Il n'y avait qu'un seul impératif, l'avance devait être très rapide pour prendre l'adversaire de court et s'installer pour se préparer à la contre attaque. Au vue des forces en présence la prise de la ville était un objectif relativement aisé mais la garder s'avérerais certainement plus difficile. Pourtant, si l'opération été réussi ce serait une terrible épine dans le flanc des loyalistes.
Les discutions se prolongèrent longtemps car les points de détails étaient incalculables mais ils savaient tous que c'est justement sur des détails que se joue la victoire. Il fallait coordonner les différents type de troupe pour que chacune agisse de concert. Les eldars mettaient à dispposition une force réduite mais très mobile qui pourrait offrir un appuis sur les zones en difficultés. Il se chargeraient également de bloquer les communications vers l'extérieur lancées par les psykers. Ils devraient également être extrêmement discret car le comandement adverse ne devrait savoir que le plus tard possible la présence de ces alliés. S'ils étaient trop présent les rapports que les loyalistes ne manqueraient d'envoyer alerteraient sans doute l'inquisition. Pour le reste il s'agissait d'agir suffisamment discrètement pour pouvoir bénéficier de l'effet de surprise. Il fallait compter deux jours de marche forcée depuis les postes les plus éloigné de la résistance pour rejoindre Grimotar. Les premiers combats auraient sans doute lieu avant mais ils pourraient passer pour des attaques isolées comme celles qui ont lieu fréquemment.
Il fallait absolument atteindre les faubourgs de la ville avant la nuit du mercredi, ce qui laissait trois jours entier.
Toutes les troupes spécialisées étaient opérationnelles mais la situation était très différente pour celles de la résistance. Bien qu'on leur ait fait parvenir un semblant de plan d'action il comportait de nombreuses erreurs intentionnelles pour ne pas risquer de dévoiler les plans à l'ennemi.
La discussion dura toute la soirée et se prolongea tard dans la nuit, Houex'oh et Ah'tylifa prodiguant des conseils averti sur les tactiques à employer. Peut avant minuit avait été élaboré les grandes lignes du plan d'action. La résistance entrerait en jeu la première avec la convergence des pelotons vers la ville, s'occupant au passage des points de défenses rencontrés sur la route. Une fois arrivé dans les environs de la ville ils seraient chargé de constituer les premières têtes de pont en attendant l'arrivé des renforts. C'est à ce moment qu'entrerait en jeu le reste des troupes. Les forces spéciales se joindraient à la résistance pour sécuriser les quartiers de la ville pendant que la garde d'honneur se chargerait des différents cantonnements loyalistes qui avaient été installés là bas depuis quelques mois.
Les eldars et les membres des deux ordres Gayash' se chargeraient de l'appuis de soutien au cas ou des poches de résistance ne voudraient pas céder.
La cavalerie serait quant à elle chargée de couper toute retraite et de limiter les communications loyalistes. Elle devrait rapidement contourner la ville avec l'appuis de régiments motorisé des troupes spéciales.
C'était le plan, ne restait plus qu'à le mettre en place et espérer que tout ce passe comme prévu.
Tous se quittèrent pour aller dormir un peu. Avant de rejoindre sa chambre le capitaine demanda à ce qu'on le conduise auprès de ses hommes. Il fallait qu'il leur annonce les nouvelles.
En entrant dans la pièce où ils étaient en train de se reposer en discutant Letevain contempla ce qui restait du 77eme, ça faisait déjà deux fois que le capitaine voyait ses troupes décimé. Il restait en tout et pour tout dix neufs hommes, en comptant le Capitaine. Peut être qu'il en restait d'autre dans leur région d'Armantaïl mais rien n'était moins sur. Il faudrait maintenant attendre un moment avoir de pouvoir le vérifier.
-"Bon les gars, faut que je vous annonce une nouvelle, on a pris du galon. Et je dis bien "on", parce que vous allez m'assister dans la direction de la résistance. On est chargé de coordonner l'attaque sur Grimotar pour tous les autres régiments de la résistance. Alors on va répartir un peu les taches.
Y reste encore un toubib parmi vous?
-"Ouai chef, c'est moi". Lui répondit un homme au fond du dortoir. C'était D'Arco un médic qu'ils avaient récupéré a peine un mois auparavant.
-"Très bien, tu sera chargé de l'intendance médicale pour la résistance et aussi de la santé du groupe.
Après Aaron tu va t'occuper des comms."
-"Bien chef, no problèmes."
-"Et puis Cyriaque et Flati vous passez sergent chef, vous serez mes seconds".
En somme la hiérarchie n'avait pas trop changé, ils allaient juste devoir s'occuper en plus de gérer tout le réseau.
-"Aller je vous laisse, on se vois demain à 5h, faut tout préparer, c'est nous qui ouvrons le bal, alors faut être opérationnel avant demain midi".
Après avoir dit ça le capitaine sortie de la pièce et les hommes reprirent leurs discussions comme si une telle nouvelle ne les avait pas affecté. En fait ils avaient tous envie de retrouver un peu d'action et plus que leur nouveau statut c'était ça qui les réjouissait.
-"Tiens, au fait D'arco, ça fait pas longtemps qu't'es là" Demanda Cortez au jeune homme qui visiblement faisait un peu tache parmi tous les vétérans. "J't'ai jamais raconté comment javais réussi à détruire à moi tout seul un régiment, j'me suis battu pendant trois semaines, sans rien bouffer, et j'ai tué de mes mains au moins deux cents mecs".
-"Putain, Cortez, t'en a pas mare de raconter toujours les mêmes conneries aux nouveaux, faut pas nous prendre pour des cons non plus".
-"C'est bien, si tu me crois pas tu peux demander à Andy, un mec du 92eme, il était avec moi et il pourra tout te raconter".
-"Mais oui, c'est ça, j'y penserai à l'occasion…"
Après ça le calme revint dans le dortoir. Tous savaient qu'ils auraient dès le lendemain de rudes épreuves à affronter et ils ne furent pas long à s'endormir pour profiter une dernière fois du confort d'un vrai lit.
Le lendemain matin, ils furent réveillé très tôt par l'agitation qui régnait dans les couloirs du QG. Des officiers courraient dans les galeries étroites sans doute pour réunir leurs hommes et leur dire de se préparer.
Pendant la nuit avait été fait transmis par la cavalerie les ultimes instructions aux régiments dispersés sur le continent. Les premiers étaient déjà en marche vers Grimotar. Le Capitaine débarqua dans le dortoir où les hommes finissaient de s'habiller.
-"Bon les filles, va falloir vous bouger un peu, on est sensé arriver là bas les premiers. En plus ça sert à rien de vous mettre vos vieille loques sur le dos, on a droit à du matériel tout neuf".
Le capitaine était déjà passé au magasin et avait sur lui la même armure que celle des forces spéciales, avec des renforts d'armure et des épaulières, en plus de sa il avait à sa ceinture un casque et une épée dont dispose parfois certaines troupes d'élite et qui, grâce à un champ d'énergie, dispose d'une puissance exceptionnelle.
-"Ça veut dire qu'on va avoir droit au même genre de truc que vous".
-"Ouai, faut passer au niveau 1 et ils vont vous filer vos uniformes, vous inquiétez pas j'ai fait rajouter notre numéro d'régiment.
Aller, bougez vous non de dieu, on se retrouve dans trente minute sur le ponton d'embarquement".
Les hommes s'était préparé à l'action, mais là, ça arrivait plus vite qu'ils ne l'avaient prévu, maintenant il fallait y aller.
Quand ils passèrent dans les coursives l'agitation était devenue frénétique. Des messages étaient diffusé en permanence par les hauts parleurs. Ils expliquaient les dernières consignes ou appelais tel ou tel peloton pour se préparer au départ.
Ils arrivèrent bientôt au magasin d'armes qu'on leur avait indiqué. Ils y prirent un set d'équipement neuf, avec les nouveaux uniformes renforcé et leurs armes. Cependant, la plupart ne voulurent pas échanger leur fusils contre des neufs. Et encore, ceux qui acceptèrent l'échange le firent parce qu'ils récupéraient un fuseur ou un lance-flammes.
Ils n'étaient pas encore tous équipé qu'un appel retentissait dans les moindre recoins de centre.
-"Le 77eme régiment de force de résistance est attendu sur le ponton d'embarquement, départ dans 5 minutes". Annonça une voix métallique.
.-"Bon ben cette fois je crois qu'il faut y aller, hein!"s'exclama Flati.
D'arco et Aaron s'empressèrent de prendre leur matériel respectif, le pack d'urgence et la radio.
-"Non mais je rêve, elle est deux fois plus grosse que celle qu'on avait avant. Mais ils pensent à quoi les mecs qui fabriquent des trucs comme ça". Ronchonna Aaron avant de rejoindre rapidement les autres qui s'étaient déjà engager dans les couloirs.
Ils arrivèrent bientôt devant le sas qui les avait tant impressionné lorsqu'ils étaient arrivé. Ils en avaient passé tellement depuis que c'était devenu une formalité. Un officier leur ouvrit les portes et lorsqu'ils arrivèrent sur la passerelle menant au ponton ils furent surpris par le bruit assourdissant des moteurs et par le froid cinglant qui régnait dehors. Ils comprirent alors que ce petit intermède été fini et qu'ils retrouvaient ce qui était leur vie depuis quatre ans. Les premiers combats n'avaient pas encore débuté mais pour eux c'était tout comme, la guerre était lancé et rien ne pouvait plus l'empêcher.
Letevain les attendait sur la rampe d'embarquement du transporter avec quatre autres officiers qui allaient se joindre à eux. Les moteurs étaient en train de chauffer et ils était difficile de comprendre ce qu'hurlait les officiers aux troupes prêtes à embarquer . Le 77eme reprenait le transport mais cette fois la direction était différente. Il fallait qu'ils arrivent rapidement sur le terrain pour organiser les premiers combats. Dans moins de deux heures maintenant ils serait sur champ d'action à quelques kilomètres de Grimotar.
Tous rentrèrent dans la soute et s'installèrent. Le capitaine fermait la marche et, alors que les vérins remontaient la lourde rampe, il leurs rappela ce que tous savaient déjà.
-"Bon les gars, cette fois c'est reparti mais c'est plus les escarmouches de papa. Cette fois c'est la guerre, hein. Notre mission c'est d'organiser un peu le bordel qui va y avoir là-bas, et ça risque de pas être facile. Mais bon on nous a confier cette mission alors on va le faire et je vous promet qu'on trouvera bien un peu d'action, vous faite pas de souci de se coté là."
Les hommes écoutaient attentivement. Le briefing du Capitaine dura tout le temps de la monté et lorsque ils sortirent du gouffre, la lumière du jour traversa le hublot et leur rappela une nouvelle fois qu'ils avaient rejoint leur univers, celui de la terre ferme, de la nature flamboyante et de la guerre.