Rebellion Sur La Planete Toconou

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Alors voila, apres un petit moment pour m relancer je reprend du départ. Alors si les moderos le veulent bien je pourrai peut etre recommencer dans un nouveau topic, parce que la ca va etre un peu dur de comprendre.

Mai sbon pour le moment je le met ici.

Voila donc le premier chapitre remanié

Chapitre UN

-"Mais bouge toi le cul bordel, on va vraiment finir par être en retard avec tes conneries Aaron".

-"Attend si ça va pas tu peux te la porter la radio, moi j'ai rien demandé!"

-"Vos gueules, vous feriez mieux de marcher en silence sinon on va finir par ce faire repérer et vraiment rater la prochaine borne".dit le Capitaine, rajoutant qu'ils n'en avaient plus pour longtemps.

Après cette remontrance le silence repris ses droits dans le peloton et plus personne n'osa parler.

Le Capitaine Letevain savait qu'il ne leur restait plus beaucoup de chemin avant de rejoindre la deuxième borne qui jalonnait leur parcours jusqu'au point de ralliement. Mais il savait aussi que tant qu'ils n'y étaient pas il pouvait toujours arriver quelque chose. D'autant plus que dans cette zone les patrouilles des loyalistes étaient devenues monnaie courante depuis l'arrivée des renfort de Calavi IV.

Pourtant le système mis en place par les ingénieurs ayant rejoint la rébellion avait grandement favorisé la sécurité de tous les réseaux locaux. Ils avaient réussi avec force calcul et grâce aux textes qu'ils avaient réussit à soustraire aux archives planétaires, à modéliser les variations magnétiques de la planète et donc la position exact des pôles à un instant T. Cette position ne restant stable que pendant un laps de temps très court allant de quelques minutes à plusieurs heures contrairement à Terra où ces variations existent mais n'ont lieu que tout les deux ou trois million d'années.

Grâce à ce système il suffisait d'une simple boussole pour se déplacer discrètement sans possibilité d'être suivit à distance. Même si les services de renseignement ennemi tombaient sur un itinéraire, lors de l'attaque d'une escouade par exemple, ils ne pouvaient pas suivre la bonne direction et ne risquaient donc pas de trouver les caches d'armes et autres lieux de rendez-vous secrets.

Partant d'un point fixé à l'avance, les troupes suivent une direction, le plus souvent le nord, ce qui ici ne veut, géographiquement parlant, pas dire grand chose puisqu'il change tout le temps. Lorsqu'elles atteignent une borne, elles attendent un moment avant de repartir dans une autre direction, le pôle magnétique de la planète ayant changé entre temps. Il suffit pour que cela fonctionne de respecter les délais car une fois raté le créneau de départ les troupes sont contraintes d'attendre un autre créneau, ou, si elles partent quand même, suivent une mauvaise direction et finissent par s'égarer.

Certes, au départ, la mise en place de ce système avait entraîné la perte de plusieurs pelotons tombés sur des troupes loyalistes après s'être perdu mais depuis six mois cela était devenu beaucoup plus rare et les hommes avaient fini par s'y faire.

Aujourd'hui, le ralliement du point de rendez vous était primordiale puisque c'était la revue des troupes par le Général Akaeran. Mais vue l'importance de la chose, les mesures de sécurité avaient été doublées. Par conséquent il avait fallu partir tôt et tous marchaient déjà depuis 5 bonnes heures et avaient passé la dernière borne il y avait maintenant 20 minutes. Le capitaine appela Cyriaque qui était chargé de gérer les déplacements et le timing pour être sûr d'être dans les temps. Après confirmation il fit l'annonce au reste du groupe :

-"Bon on est encore largement dans les temps, alors on peut faire une pause. Et que quelqu'un relaie Aaron pour la comm."

Alors que tous commençaient à s'asseoir sur les troncs cassés et autres rochers alentours et à discuter, le Capitaine se redressa d'un bond et fit signe à tout le monde de se taire. En un instant plus aucuns bruits ne vint troubler le calme paisible de la foret.

D'un seul coup, ce fut la confirmation brutale de ce que redoutait le Capitaine par le bruit sourd que provoqua le premier tir de laser loyaliste sur le casque de Martins.

"A terre!, planquez vous!" Mais ce conseil était bien inutile car la vingtaine d'hommes qui constituaient la colonne s'étaient dors et déjà jeté comme une seule entité derrière le moindre couvert.

-"Putain, ça, j'aurai pu le parier, c'est toujours pareil, c'est quand c'est vraiment important qu'il nous arrive des trucs comme ça."

"Eh chef, qu'est ce qu'on fait maintenant on appelle du renfort, doit y avoir la 98eme pas trop loin normalement"

"Non, sont trop loin! On va bien réussir à se débrouiller tout seul. Combien ils sont? 30 au plus, ça devrait être jouable. On est chez nous quand même."

Quand il entendit ça à travers le bruit des tirs de laser passant au dessus de son casque, Aaron rajouta dans sa barbe pour pas se faire entendre du capitaine que ça valait bien le coup qu'il se "fasse chiez" à porter cette radio de 20kg si on ne s'en servait jamais. Cette remarque fit sourire les autres autour de lui mais tous durent se rendre rapidement à l'évidence, la situation n'avait rien de comique.

Alors que les deux camps, de part et d'autre du chemin qui traversait le bois, continuaient à s'arroser de tirs sans vraiment s'exposer, le Capitaine, avec l'aide des deux sergents présents, mis en place une ébauche de plan. Il était impératif de se dégager d'ici le plus vite possible sous peine de rater l'heure maximum de départ de la prochaine borne.

Il pris un morceau de papier qui traînait dans sa poche et commença à y tracer une suite de traits et de croix. C'était la méthode qu'il avait appris de son entraîneur de Rude-Ball, à l'institut des cadre d'Oxbridge. Pour lui c'était de loin le plus simple pour expliquer ses plans.

Dans le cas présent il fallait plutôt parler de plan de fuite que d'un plan de combat mais il fallait assurer les priorités. Il avait confié à quatre de ses hommes un fusil laser supplémentaire et un autre ce chargerait du lance missile.

Ceux ci étaient chargé de rejoindre le flanc des loyalistes en restant à bonne distance pour ne pas trop s'exposer et tirer le plus possible. Ils ne devaient pas forcement chercher à causer de gros dommages, le but était surtout de faire croire à l'arrivé de renfort.

Pendant ce temps le reste des troupes devrait commencer le mouvement de contournement pour rejoindre la borne à temps.

C'était toute fois un plan risqué puisqu'il impliquait la perte de plusieurs armes et si jamais la manœuvre de contournement échouait ils se retrouveraient dans une position vraiment difficile. Tous le savaient mais ils avaient confiance dans leur chef, ils étaient déjà sorti de situations bien plus critique.

Les 5 soldats désignés prirent donc leur armement supplémentaire ainsi que des chargeurs et profitèrent de la couverture des leurs pour partir. Après cinq minutes, ceux qui étaient resté comprirent que le plan était lancé et les effets se firent alors immédiat. Les tirs ennemis se reportèrent vers les 5 soldats qui, à défaut de faire des victimes, avaient attiré suffisamment l'attention pour permettre aux autres de se lancer dans une course éperdue.

-"Aller go!, derrière moi, trois par trois, ceux qui restent continuent de tirer".

Tous suivirent le capitaine qui ouvrait le chemin. Les derniers hommes de la colonne durent subir de nombreux tirs et deux d'entre eux ne purent s'en tirer vivant, fauché en pleine course par l'explosion d'un missile frags. Les autres furent secoué par le souffle de la déflagration mais purent repartir et la connaissance du milieu leur permis de semer les loyalistes dont on entendit au loin des tirs. Deux coups de feu distincts qui ne laissaient aucun doute sur le sort qu'avaient subit Gity, et Premez. Aucun des deux camps ne faisait de prisonniers et ils savaient ce qui leur arriverait s'ils étaient pris vivant. S'ils devaient l'oublier, les silhouettes macabres de leurs camarades pendant au bout d'un corde sur un arbre leur rappelait fréquemment.

Après avoir coupé pas la foret plus dense les hommes du capitaine arrivèrent au niveau de la borne signalé par un poste avancé loyaliste en ruine. Se considérant un peu plus en sûreté ils y reprirent leur souffle.

Les cinq hommes ayant fait diversion eurent plus de mal à se sortir du piège et seulement deux d'entre eux réussir à rejoindre le peloton après une course de plusieurs kilomètres dans le sous bois. Ils avaient également dut laissé leur lance-missiles ce qui représentait une perte conséquente. Le régiment n'en possédait effectivement qu'une douzaine qui constituait la principale arme d'appui à leur disposition.

Avant de repartir pour s'éloigner définitivement de cette zone le capitaine pris quelques instants pour faire le bilan de la situation. Ses hommes le regardaient réfléchir en se parlant à lui même, remuant un peu les lèvres mais ne laissant sortir aucuns sons. Pour les plus anciens ça faisait maintenant quatre ans qu'ils le connaissaient. Sa carrure en imposait, au moins aux humains de cette planète, mais il y avait quelque chose de difficilement descriptible chez lui. Quelque chose de profondément humain derrière un masque de chef de guerre impassible. Ses traits commençaient à être marqué par les années et son visage à la peau tannée était encore plus assombri par un regard noir. Il était rare de le voir sourire et il était souvent plongé dans ses pensées ce qui le faisait paraître froid et distant de prime abord. Pourtant, ils avaient appris à le connaître et à le respecter à travers tant d'épreuves.

Ce qui transparaissait en fait de ce visage si dur était un sentiment d'intransigeance totale, comme s'il ne pouvait jamais être pris à défaut. Il disait souvent qu'il ne supportait pas la médiocrité et certains jours il pouvait se mettre dans une rage presque irrationnelle, allant jusqu'à frapper ses soldats pour des motifs futiles. Aujourd'hui pourtant il semblait plus détendu, même si la situation n'était pas en sa faveur. Il avait perdu 8 hommes et plusieurs armes. Cependant, ils pouvaient désormais rejoindre la réunion la plus importante depuis le début de la rébellion pour représenter le 77eme régiment de résistance et c'était sans aucuns doutes ce qui primait aujourd'hui.

Chapitre DEUX

Après être passé au travers d'un étroit défilé le peloton du Capitaine Letevain déboucha sur ce qui ne devait être il y a de cela 24 heures qu'une plaine vide au milieu de la forêt, avec un étang vaguement circulaire sur la droite presque en bordure des arbres. Il y avait également, au centre de la plaine une vielle épave de véhicule de surveillance loyaliste que les organisateurs s'étaient bien gardé d'enlever, la symbolique étant trop belle.

Mais voilà, aujourd'hui cet endroit avait quelque chose de plus que d'habitude. C'était devenu, depuis les quelques heures qui nous séparaient de l'aube, le point de ralliement de la quasi totalité des troupes de libération de la région. Tous les pelotons dont le maintien en position n'était pas strictement nécessaire avaient été invité à rejoindre les lieux. Ceux ci avaient tous répondu à l'appel de leur chef, le Général Anton Akaeran.

Le peloton avait perdu du temps après leur escarmouche contre les loyalistes et, lorsque les hautes parois de granite laissèrent la place à la verdure, ils purent constater l'ampleur du rassemblement.

-"Putain j'pensais qu'on s'rait nombreux mais là j'suis sur le cul! Z'avez vu l'peuple."s'exclama Sabien, exprimant à sa manière ce que tous les autres pensaient.

-"Tu pourrais peut être essayer de parler correctement avant que tout le monde nous classe dans la catégorie des gros rustres de province" fut la seul réponse qu'il entendit de la part du Capitaine, les autres restant bouche bée devant le spectacle. C'était tout simplement des millier d'hommes qui attendaient là, passant le temps à discuter ou à nettoyer leurs armes pour les plus zélés. Certains avaient entrepris des parties de cartes et jouaient sans doute un peu d'argent ou de tabac.

Sur le coté, des hommes aux commandes de Sentinelle déblayaient les restes d'arbres qu'on avait dû couper pour faire de la place. Au même moment, dans le font des tanks manœuvraient bruyamment retournant la terre meuble à chacun de leurs virages et créant des ornières à cause de leurs chenilles.

C'était ça qui impressionnait le plus le Capitaine. Il avait pourtant participé à de nombreuses batailles aux cotés de ces monstres d'acier lorsqu'il était encore dans la Garde Impériale mais à chaque fois il ne pouvait réfréner un sentiment d'admiration mêlé de crainte. Et encore, ceux-la n'avaient pas fait tonner leurs canons. Et puis il devait avoué qu'il n'en avait pas revu depuis qu'il avait quitté l'armée, et fut même surpris d'en retrouver ici.

Après plusieurs manœuvres, deux transports de troupe Estragone vinrent se positionner cote à cote et des hommes commencèrent à installer une sorte de pont fait de large planche de bois entre les deux, constituant ainsi ce qui aller devenir le parloir de fortune du Général.

Après avoir pris quelques instants pour savourer le spectacle le peloton continua de progresser, passant à travers ceux qui étaient arrivés depuis un moment et qui avaient pris leurs aises dans un coin de la plaine. Ici et là des membres du peloton reconnaissaient un vieux copain ou un parent et le capitaine les autorisait alors à aller les saluer.

Au bout d'une centaine de mètres, Cyriaque et Flati reconnurent une vielles connaissances et n'attendirent même pas l'accord de leur chef pour se précipité à sa rencontre.

-"Putain, vieux frère mais comment un abruti comme toi peut encore être en vie?"demanda Flati à un homme assis par terre en train de discuter.

En ce levant d'un bond l'homme en question lui répondit :

-Et ouai mon pauvre, toujours là, et l'loyaliste qui réussira à m'foutre par terre est pas encore de c'monde."

-"Ah! putain ça fait plaisir de te voir, ça fait quoi, 3 ans maintenant? Demanda Cyriaque en lui tendant la main.

-Ouai ça doit être ça, d'puis que not' peloton a été redistribué.

-Et t'es où maintenant?

-Ben là, on s'occupe de la zone au nord de la péninsule de Stirnon avec le 42eme. D'ailleurs faut que j'vous présente.

-Eh les gars, c'morceau d'barbaque informe c'est Cyriaque et l'autre qu'a plus d'dents c'est Flati, on était ensemble avec le 7eme jusqu'à ça qu'on se fasse prendre dans une méchante embuscade et qu'ils redispatchent les survivants".

A ces mots les autres se regardèrent puis les saluèrent avec un peu de respect dans la voix car tous avaient plus ou moins entendu des rumeurs sur le 7eme. Une seul chose était sûre, ceux du 7eme étaient aujourd'hui des vétérans qui avaient connu les débuts de la résistance comme tout les membres des 10 premiers régiments.

Les deux hommes entendirent un coup de sifflet bref et strident et comprirent sans même se retourner que le Capitaine leur ordonnait de rejoindre le groupe.

-"Bon Phil, content de t'avoir revu entier et p't être qu'on pourra se retrouver un de ces jours. Faut qu'on y aille, Cap'tain Letevain à l'air pressé."

A l'évocation de se nom les hommes du 42eme se retournèrent pour voir enfin celui sur qui une fois de plus les rumeurs circulaient mais ils furent déçu car il avait déjà tourné le dos et il ne purent simplement voir que sa silhouette massive.

Les deux hommes rejoignirent au pas de course le reste de leur peloton sans même prêter attention aux murmures que leur dernière phrase avait entraîné.

-"Bon je vais rejoindre le QG pour annoncer notre arrivé et pour nous faire référencer. Pour vous c'est quartier libre pendant une heure comme ça vous pourrez vous reposer un peu et manger quelque chose". annonça le Capitaine. "On se retrouve ici dans une heure précise"

Le simple fait d'apprendre qu'ils allaient pouvoir reprendre des forces soulagea tout le monde. Il se dispersèrent donc en petits groupes pour rejoindre les différents points de restauration et apprendre toutes les nouvelles qui circulaient en ce moment. Ils tenteraient surtout d'en savoir un peu plus sur la raison d'un tel rassemblement.

Le Capitaine Letevain quant à lui rejoignit le bâtiment monté à la hâte le matin même et qui servait de point d'enregistrement pour tous les nouveaux arrivants.

Les Gardes d'Honneur qui en surveillaient l'entrée le reconnurent et le saluèrent avec un empressement quelque peu excessif ce qui ne lui plaisait pas outre mesure. Il disait même détester tous les protocoles qui avaient cours dans les plus hauts cercles. C'était en partie pour ça qu'il avait fini par détester l'armée. Pour lui, la guerre c'était son métier et ça ne justifiait pas autant d'honneurs à ces yeux.

A l'intérieur s'affairaient un grand nombre de scribes et autres officiers chargés de l'organisation et du recensement des forces en présence. A leur vu le capitaine compris que ce qui semblait être un rassemblement spontané avait nécessité une infrastructure et un gestion colossale. Il fut surpris également de la quantité de militaire ne faisant pas partie des réseaux de résistance. Il rejoignit un bureau et s'annonça. Une fois de plus, à l'évocation de son nom toutes les personnes présentes se retournèrent. Le garde auquel il s'été adressé s'empressa de le conduire au prés du général.

-"Ah, cher Cillier vous êtes enfin arrivé!" S'exclama le Général, l'un des seuls a oser encore l'appeler par son prénom."la fête n'aurait pas été totale sans vous. Votre voyage s'est bien passé?"

-"Eh bien je ne crois pas qu'on puisse vraiment dire ça, on est tombé sur une patrouille et j'y ai laissé huit de mes hommes" lui répondit le Capitaine d'un air sinistre.

-"Ah, c'était a prévoir, vous n'êtes pas les seuls à être tomber sur des loyalistes. Avec de tels mouvements ils se doutent forcement de quelques choses".

-"Espérons au moins qu'ils n'arriveront pas jusqu'ici avant notre départ".

-"Oh pour cela nous avons pris nos précautions et les postes de garde ont été doublé dans tout le secteur. Et puis vous savez, le fait qu'ils soient partiellement au courant ne fait que renforcer notre ascendant psychologique."

Après avoir discuté de chose et d'autre le capitaine pris enfin l'initiative de poser la question qui lui brûlait les lèvres :

-"Et qu'elle grande nouvelle nécessite un tel rassemblement?"

-"Ah! Je vous propose de découvrir cela avec le reste des troupes. Je vais d'ailleurs aller me préparer, ce discours sera sans nul doute le plus important de ma vie car il engage celle de millier d'hommes. Vous connaissez sans doute le petit pincement au ventre, mélange de stress et d'euphorie, que l'on ressent avant de débarquer d'une Estragone au milieu d'un champ de bataille."

-"oui je vois a peu prés" répondit le capitaine qui comprenait ou il voulait en venir

-"Et bien là c'est pire" rajouta le Général avant de conclure en riant."A tout a l'heure!"

Après cette discussion le Capitaine du faire la queue un moment pour se faire enregistrer auprès de scribes et après une vingtaine de minutes pût ressortir pour goûter un peu de repos lui aussi.

Lorsqu'il passa le seuil, la chaleur se rappela douloureusement à lui et il s'empressa de rejoindre l'ombre d'une des cantines de campagne. Il attendit ici un moment répondant souvent à des saluts de gens qu'il ne connaissait que de vue et, quelques minutes avant l'heure fixée il se rendit au point de rendez vous où l'attendait déjà la majeure partie de son peloton.

Alors que les derniers hommes du Capitaine arrivaient, le tocsin sonna appelant tous les régiments devant l'estrade par ordre d'enregistrement et en quelques minutes seulement les millier d'hommes se mirent en ordre militaire devant les deux tanks qui servait de promontoire.

A cet instant précis le futur était en marche, le général monta sur l'estrade et, sous les clameurs de tous les hommes, il lança ses premiers mots :

-"Mes amis la victoire est proche!".

Voila, ceux là ils sont juste remanié pour plus de clareté.

A suivre deux nouveaux

Chapitre TROIS

La pièce était sombre, en dessous du niveau du sol, car la seule lumière qui perçait de l'extérieur venait d'un soupirail à hauteur du plafond. Les raies de lumières traversaient l'espace en formant, au contact des particules de poussière, des lignes jaunes et blanches, parallèles et éphémères.

-"Eh bien mon vieux va falloir être un peu plus prolixe, hein."

-"Vas chier, j'te dirais rien, connard"

Il y avait deux hommes dans la petite cellule. Le premier était debout, les mains croisé dans le dos. Il portait une pelisse en cuir noir, dont les rigueurs du climat avaient peu à peu patiné les extrémités. Il se tenait en face d'un homme assis sur une chaise, les mains liées au dossier. L'uniforme qu'il portait le rattachait au mouvement de rébellion. La réponse qu'il venait de donner ne satisfaisait vraisemblablement pas son interlocuteur qui lui asséna un violent coup de coude en pleine figure.

-"Bâtard, tu peux bien me frapper, d'toute façon j'sais comment j'vais finir".

-"Tu veux que je te le dise moi comment ça va se terminer. Toi et tout tes "camarades", vous allez y rester". Cette fois vous en avez plus pour longtemps, la comédie a déjà trop duré"

Et puis je sais vraiment pas pourquoi je me fatigue, de toute façon j'en sais déjà bien assez, vu ton uniforme t'es du 77eme, c'est ça".

Il n'eut aucunes réponse mais n'en attendait pas vraiment. Il continua :

-"Ton chef, c'est Letevain, n'est ce pas. Et il était avec toi quand tu t'es fait attraper. Ah si seulement il n'y avait pas que des incapables dans ce camps, il serait ici, à ta place".

-"Compte la dessus ducon, le jour où vous l'attraperez…"

Un second coup de coude interrompit la phrase du soldat, qui cracha le sang qui coulait de sa lèvre supérieur.

-"Aller, va, je te laisse, tu mérites même pas que je perde mon temps"

En disant ces mots, l'homme avait déjà tourné les talons et se dirigeait vers la porte. Au moment où il allait en passer le seuil il se retourna pour dire une dernière chose au prisonnier.

-"Tiens au fait j'ai failli oublier, je suis mal polie, moi, des fois! Au revoir!"

Et il lui tira une décharge de son pistolet laser en pleine tête, ne laissant derrière lui qu'un cadavre sanguinolent.

-"Virer le d'ici, et puis assurez vous qu'on mette son corps bien en vue des villageois". Ordonna-t-il aux deux hommes qui assuraient la garde des cachots, avant de remonter vers la surface par l'escalier en pierre.

En haut des marches il déboucha sur une cour au sol couvert de sable beige. Tout autour se trouvaient des baraquements en bois. Des soldats à l'uniforme vert foncé étaient en train de s'entraîner au combat sous les ordres d'un instructeur particulièrement en verve.

C'était ce qui rythmait les journées dans le camps de loyaliste A.R12, comme dans tous les autres d’ailleurs. AR signifiait Armantaïl, Région 12. le continent avait été partagé en 35 zones, chacune comportant au minimum trente de ces camps, pour faire régner un semblant d’ordre auprès de la population.

L'homme traversa la cour d'un pas rapide pour rejoindre de l'autre coté le seul bâtiment construit en dur et plus grand que les autres. A peine y était il entré qu'un sergent arriva pour lui parler.

-"Commissaire Orfyrès, on a eu les infos depuis les autres postes, et apparemment c'est comme ici : des gros mouvements de troupe. Par contre, toujours aucuns renseignements sur la destinations".

-"Bon, merci. Et les repérages aérien ça donne quelques chose?

-On a des pistes mais rien de certain, vous savez ils en ont encore descendu un la semaine dernière et les pilotes ne veulent plus prendre de risque."

-"Très bien. De toute façon ma décision est prise, on va tenter quelque chose maintenant. Appeler le capitaine et qu'il viennent me rejoindre dans mon bureau.

-"A vos ordre commissaire".

Le commissaire continua de progresser entre les bureaux pour rejoindre la pièce qu'on lui avait installé depuis son arrivé.

Ça faisait maintenant trois mois qu'il était là. Il avait fallu ce temps pour prendre le pou de la situation ici. Mais il était là pour une mission et il le savait, il fallait maintenant qu'il la mène à son terme. Il n’avait pas envie de rester plus longtemps dans ce coin perdu, à plusieurs millier de kilomètres de la capitale, de sa femme et de ces deux fils.

Il savait aussi que son arrivé avait fortement déplu au capitaine Grevitch. C'était le plus haut gradé ici avant son arrivé et il avait tout fait pour l'empêcher. Mais le commissaire n'était pas homme à s'arrêter sur des considérations bassement humaines.

Au moment ou il venait de s'asseoir derrière l'écran de son ordinateur et y regardait une photos de famille prise lors de sa dernière permission, un homme engoncé dans un uniforme visiblement trop étroit pour sa corpulence frappa à la porte entrouverte.

-"Oui entrez Grevitch, il faut qu'on discute".

L'homme entra et s'assit en face du commissaire, il semblait tendu et son visage boursouflé dégoulinait de transpiration.

Le commissaire détestait cet homme. Il avait même du mal à le classé parmi cette catégorie tellement il avait en horreur cette masse de chaire dégoulinante. Comment des être comme ça pouvaient atteindre de telles fonctions, ça il se le demandait.

-"Bon j'ai assez de renseignement pour passer à la deuxième phase. Je sais que Letevain n'est pas là, alors puisqu'on ne peut pas l'attraper lui, on va faire autrement. Vous savez lorsque j'étais enfant on s'attaquait aux fourmilières jusqu'à en déloger la reine. C'était un peu long parce qu'il fallait se débarrasser de tous les soldats avant mais on y arrivait toujours".

-"Et quand est ce que vous prévoyez l'attaque, parce que moi, il faudrait peut être que je prépare un peu mes hommes". Lui répondit sèchement le capitaine.

-Et bien nous allons débuter tout ça dés maintenant, mais ne vous inquiétez pas, je vais me charger de l'organisation, nous savons trop bien de quoi vous êtes capable, ou incapable devrais-je dire".

Le capitaine enrageait mais connaissait très bien le statut du commissaire, il lui suffisait d'un seul mot pour qu'il se retrouve sur le front aux confins de la galaxie avec un collier autours du cou. Il serra les dents mais répondit avec le plus de calme possible

-"Très bien, je prévient les hommes, il seront prés et sous vos ordres dans trente minutes".

-"Merci, vous pouvez disposer"

Le commissaire resta un moment dans son bureau pour peaufiner son plan. Il savait qu'il ne pourrait plus y apporter grand chose, ça faisait trois mois qu'il ne pensait qu'à ça jour et nuit. Non, le seul point dont il ne pouvait être sur, c'était la manière dont allaient se comporter les hommes. Le morale des troupes était devenu franchement bas et il devenait difficile de les diriger.

Après un moment, un officier vint frapper à la porte pour lui annoncer que tout était prêt. Il se leva alors, remis son long manteau de cuir et se dirigea vers une petite armoire métallique. Il en sortit son équipement, un masque de protection, un fusil à pompe et deux boites de cartouches. Il savait qu'il ne serais pas en première ligne mais il détestait être pris au dépourvu.

Lorsqu'il ressortit du bâtiment la cour était occupé par la quasi totalité des hommes valides du camps de Tagdouhi. Cela représentait pas loin de 400 hommes sur les 500 présent en ce moment.

Le commissaire se posta sur le perron et commença à expliquer la situation.

-"J’espère que vous êtes en forme parce qu'aujourd'hui c'est le grand jour. Nous avons des informations qui précipites un peu les choses mais il faut savoir saisir sa chance.

Nous allons donc rasé ce qui reste de résistance dans la zone. Nous savons qu'il y a un postes rebelles dans la région, nous allons donc nous rendre auprès des villageois pour en apprendre un peu plus. Aujourd'hui vous avez carte blanche, peut importe les moyens, ce que je veux c'est des résultats, c'est clair?.

-"oui chef!" lui répondirent tous les hommes d'une seule voix.

Cette annonce les avait semble-t-il motivé et le commissaire s'en félicitait. Cette fois, il allait les avoir, ses résultats.

-"Très bien, on embarque, on se retrouve sur place"

Tous les hommes partirent instantanément vers les transports qui les attendaient. Ils montèrent à l'arrière des camions. Chacun de ces engins, monté sur des roues de la taille d'un homme, pouvait contenir une quarantaine d'homme. Ce qui faisait un convoi de 10 camions suivit par 5 transports blindée pour transporté les gradés.

Tous les véhicule passèrent donc entre les deux miradors qui gardaient l'entrée et s'engagèrent sur la voie en terre rouge qui se perdait à l'horizon dans la nature luxuriante. Dans moins d’une heure ils auraient atteint le premier village et les festivités pourraient commencer.

Chapitre QUATRE

Le village semblait désert. Il n'y aurait eut aucun bruits si la colonne de blindé n'avait traversé bruyamment la rue principale. Tous les habitants avaient rejoint leurs petites maisons de terre rouge mais cette précaution étaient bien futile aux vues des desseins des militaires.

La chimère du commissaire qui ouvrait la marche s'immobilisa au milieu du village, sur une petite place où se rejoignaient toutes les rues. C'était la place de l'Assemblé, le symbole de l'équilibre de la communauté. C'était un lieu où chacun pouvait s'exprimer, pour peu qu'il ait quelque chose d'intéressant à dire. Une fois par semaine tout le village s'y réunissait. C'était aussi de là qu'étaient annoncées les nouvelles importantes et apparemment l'arrivé des militaires avait été la dernière car tout le système était encore en marche.

Le commissaire sortit du véhicule, précédé des gardes chargés de sa protection, et se dirigea vers l'estrade. Le micro était encore allumé et il s'en empara, créant au passage un fort bruit de larsen. Il commenca par s'éclaircire la voix.

-" Hum hum! C'est le commissaire Orphyres qui vous parle. S'il vous plais, ne nous faite pas perdre notre temps, je veux tout le monde sur la place tout de suite, il n'y aura pas de second appel."

Le message avait été répercuté dans les quelques rues de terre qui constituaient le village grâce à une série de haut-parleurs. Il devait y avoir guère plus de 500 habitants ici, tous des "natifs" issus d'un peuple présent sur Toconou depuis des millier d'années. L'histoire de leur arrivée était depuis bien longtemps oubliée et il aurait été difficile de la dater précisément. En tout cas c'était bien avant qu'une partie de la population de Calavi IV, en manque d'espace vital, décide de venir s'installer ici, il y a mille trois cent ans.

La bourgeoisie Calavienne avait implanté des usines sur la planète et, bien sur, il avait fallu de la main d'œuvre. Le population de Toconou avait été réquisitionné et s'étaient agglutiné autours des complexes industriels, formant des grappes de bidon-villes insalubre. Seuls quelques uns avaient réussi à s'intégrer parmis les calaviens et occupaient des postes importants l'administratio ou l'armée en reniant toute leur culture. Cette culture que tous les natifs avaient du abandonner représentait un mode de vie millénaire, basé sur la recherche de l'harmonie et du respect de la nature.

Seule une fraction de la population avait résister aux sirènes de la modernité et avait décidé de s'accrocher à son passé. Ce choix avait cependant des inconvénients puisqu'il leur fallait subir la répression quasi quotidienne de l'armée.

Malgré l'appelle du commissaire, les villageois ne répondirent pas et celui ci commença à perdre son sang froid.

-"Putain mais ils sont abruti ou quoi, bon aller faite les sortir".

Les sergents à qui il avait dis ça répercutèrent l'ordre et une cinquantaine de militaires sortirent des camions et pénétrèrent bientôt dans toutes les battisses de banco pour en faire sortir leurs occupants. Ils procédaient méthodiquement et avaient presque fini lorsque au bout de la rue principale, une des escouades reçu un cocktail incendiaire lancé par une fenêtre au moment où ils allaient défoncer la porte. Il ne fallu qu'un signe du commissaire pour qu'un garde embrase toute la maison d'un jet de lance-flammes dévastateur.

-"Le feu par le feu c'est ça l'unique solution au problème" se félicita le commissaire.

Les trois occupants sortirent en hurlant, des flammes accrochées à leurs vêtements. Leurs cris étaient atroces mais les autres habitants qui venaient de rejoindre la rue ne purent rien faire d'autre pour les aider que d'insulter les soldats. Ils étaient en effet encadré pas les militaires qui les guidaient manu militari vers la place.

Après une longue minute, l'un des gardes se décida enfin à mettre un terme au supplice et acheva, avec son fusil laser, les corps que le feu avait rendu méconnaissable.

Lorsque tous les villageois eurent rejoint la place, le commissaire Orphyres commença le discours qu'il tenait à chaque fois dans de telles circonstance. Il parlait vite et dans des termes que les habitants ne pouvaient la plupart du temps pas comprendre. Lorsqu'il eut terminé son cours de morale il appela le chef du village.

-"Alors qui est ce qui dirige ici?"

Un voix s'éleva de la foule

-"Y a pas de chef ici, on est libre"

-"Libre de crever, oui" Le commissaire en disant ça venait de tuer le jeune homme qui avait pris la parole d'une balle de son fusils à pompe, provoquant les cris dans la foule.

-"Bon je crois que j'ai toujours pas eu ma réponse" reprit-il en rearmant son arme.

Un homme d'un cinquantaine d'année sortit des rangs et se présenta

-"Je suis Mornas Idr-Ordemi, c'est moi qui ai été nommé pour diriger, jusqu'au prochain cycle lunaire.

-"Ah, et bien vous voyez, on va finir par y arriver! Maintenant je voudrais savoir où se trouve le camps des rebelles?".

-"Ça j'en sais foutre rien, j'peux pas vous le dire"

Le commissaire se détourna de l'homme et montra une petite fille du doigt

-C'est quoi ton nom ma petite? Lui demanda t il d'une voix étrangement douce

-Minoti Monsieur

-Et bien tu devrais dire merci à ton chef "

Sa mère n'eut pas même le temps d'hurler qu'il l'avait déjà fauché d'un nouveau tir de fusil, la faisant s'écrouler un mètre plus loin dans une mare de sang.

Au premier geste des villageois une rangé de militaire les mire en joue et ils ne purent rien faire d'autre que de crier leur haine.

-"Mais putain vous êtes pas net, c'était une gosse".

-"Bon j'ai plus envie de rire maintenant, alors tu me dis où ils se terrent ou tu risque de ne plus être le chef de grand monde ce soir". demanda-t-il de nouveau au chef sans prêter attention à ce que lui disaient les autres villageois.

-"Je sais pas où ils sont exactement, moi j'y suis jamais aller. Mais c'est vers l'est, ça c'est sur. Ça doit être à sept kilomètres d'ici à peu près. C'est au milieu de la foret qu'on voit là-bas sur la colline."

-"Et bien, c'était pas si compliqué que ça, tu vois! J'espère seulement que tu as la présence d'esprit de ne pas me prendre pour un con, hein? Je suis sur que certain d'entre vous y sont déjà aller, je veux un volontaire pour m'accompagner".

Personne ne se présenta jusqu'à ce qu'il pointe à nouveau son fusils sur la foule.

-"Moi, j'y vais".

-"Très bien jeune homme, j'admire ton courage, si tout ce passe bien je m'en souviendrai".

Le commissaire se dirigea vers son véhicule. Le jeune homme qui venait de parler fut conduit, encadré par deux soldats, dans un des véhicules blindés. Tous les soldats qui étaient sorti des camions y retournèrent rapidement et la colonne se remit en marche laissant derrière elle des habitants pantois devant tant de violence gratuite. Ils s'étaient regroupé autours des victimes. La mère de la petite fille tenait le corps sans vie de son enfant et criait sa douleur.

Certains commencèrent à critiquer la résistance qui était, selon eux, à l'origine de la situation. Le reste du village s'inquiétait surtout de l'attaque du camp. Car sans soutien ils seraient encore plus à la merci des militaires.

Dés que les véhicules furent hors de vue, trois hommes se précipitèrent dans une maison pour tenter de prévenir les résistants par radio.

-"Com1 com1, ici poste 4. Je repète com1, ici poste 4

Dans le grésillement des parasites une voix sortie de l'emméteur.

-Oui poste 4, on v… ..oute.

-"Les loyalistes, bordel, ils sont passé ici, ils vous cherchent…"

-"Poste 4 je de….de confirma…

-Les loyalistes! Ils viennent vers vous, ils vont vous trouver!

-Ok, reçu, et comb… sont?

-Difficile a dire, j'ai compté dix camions et cinq blindés. Ils ont foutu un beau bordel ici.

-Merci pos…, on va se préparer.

Deux bips signalèrent la fin de la communication. Les trois hommes semblaient dépité mais ils ne pouvaient pas faire grand chose de plus.

Une heure plus tard se fit entendre la première explosion. Depuis le village, la distance étouffait un peu le bruit mais le nuage de fumée qui montait au loin depuis la foret ne laissait aucun doutes sur ce qui était entrain de se produire.

-Commissaire, tout se passe comme prévu, ils ne sont pas plus de cent cinquante ici. Par contre ils semblaient au courant de notre arrivé, tous les postes de tir étaient occupé.

-Bien sergent, des pertes pour nous?

-Un peu chef, au moins cinquante hommes.

-Bon maintenez la pression.

Le commissaire n'était même pas sortie de la chimère et regardait de loin par la porte. Il avait en face de lui le jeune villageois qui se tenait la tête entre les mains.

-"Et bien, qu'est ce que t'as? tu devrais être fier de toi, un vrai héro.

C'est le moment que choisi le jeune homme pour sortir le couteau de chasse qui était attaché à sa cheville. Il tendit le bras subitement pour essayer de toucher le commissaire au visage mais celui ci eut le temps de détourner le coup. Il tenait fermement le bras de son assaillant qui lâcha son arme et les visages des deux hommes se retrouvèrent à quelques centimètre l'un de l'autre.

-Ça, je crois que c'est pas très malin, j'aurai pu te sortir de se trou"

Le commissaire détacha le pistolet du holster de sa ceinture et lui tira une décharge à bout portant dans la tempe, projetant un mélange de sang et de cervelle sur toutes les parois du véhicule.

-"Quel imbécile, finir comme ça, pfou!". Ajouta-t-il avant d'essuyer sa figure ensanglanté sur le haut de la manche de son uniforme.

Il se décida enfin à sortir et s'installa pour regarder comment se déroulait l'attaque. Les loyalistes avait déjà pénétré dans l'enceinte du camp. Les deux miradors qui gardaient l'entrée avaient été fauchés par des tirs de missiles et d'obus de mortier et leur charpente métallique s'étalait maintenant sur le sol. Des postes de tir d'armes lourdes étaient également détruit. Sur l'un d'ente eux, les sacs de sable qui auraient du le protéger étaient éventré et leur contenu s'était répandu sur le sol en s'imbibant du sang de ses occupants. Le commissaire était en contre-bas par rapport au camp lui même et ne distinguait pas ce qui si passait. Seul les cris et les déflagrations le renseignait. Il écoutait également attentivement ce que disait le sergent en haut.

-"Chef c'est bientôt fini, il ne reste plus qu'un batim.."

Le sergent n'eut pas le temps de finir ça phrase. Une terrible explosion venait de se produire en haut de la butte, forçant le commissaire à se jeter à terre pour se protéger des éclats de bois et de métal qui retombaient, bien qu'il soit à plus de deux cent mètres.

-"Putain, c'est quoi se bordel, on fait des essais de bombe à neutron ici ou quoi"

Il attendit un instant avant de se relever. Plus aucuns bruits ne provenaient d'en haut, il se décida à aller voir. Il monta donc dans la chimère qui commença à monter sur le chemin.

Ils passèrent ce qui était l'entrée principale. Le camp était complètement dévasté, de nombreux blessés des deux camps gisaient par terre.

Un cratère se trouvait sur l'emplacement probable du bâtiment en question. Le commissaire compris alors ce qui s'était passé.

-"Putain, ils ont préféré se faire sauter que de se rendre, il sont vraiment fanatique.

Enfin, finalement je sais pas si c'est pire que ce que je leur réservais".

Il se dirigea vers un des rebelles qui gisait sur le sol, une jambe arraché par l'explosion. Il appuya son pied sur la cage thoracique de l'homme à l'agonie.

-"Alors, il est parti où ton chef?"

-"Je sais pas, t'as regardé dans ton rectum, connard?" Lui répondit péniblement l'homme.

Ça faisait deux fois qu'on le traitait de connard dans la même journée et le commissaire n'appréciait décidément pas cette réponse.

-"Et ben c'est bien dommage, on en trouvera peut être des plus loquaces que toi. Je vais être gentil quand même, je vais pas te laisser comme ça".

Il pris son fusil à pompe et le chargea consciencieusement. Il visa d'abord la tête du résistant qui ferma les yeux en attendant la mort, mais au dernier moment le commissaire lui tira trois fois dans le genoux qui lui restait, lui réduisant à l'état de pulpe sanguinolente.

-"J'suis pas un monstre quand même, j'allais pas te laisser boiter toute ta vie".

Le soleil commençait à décliner, le commissaire pouvait se féliciter de sa journée. Bien sur il n'avait pas attrapé Letevain, mais celui ci ne pourrait plus grand chose dans la région et se serait un bon avertissement pour la population. Ce qu'il aurait sans doute plus de mal à faire passer dans son rapport c'était la perte de cent cinquante quatre hommes, la dernière explosion en ayant à elle seule ayant tué ou gravement blessé pas loin de cent .

Il fallait maintenant récupérer les rebelles encore en vie pour les interroger plus tard. Le commissaire rejoignit la chimère et avant de partir annonça quelque chose au Capitaine qui n'avait rien osé dire jusque là.

-"Vous voyez capitaine, ce n'était pas si compliqué que ça, depuis le temps que vous épuisiez des crédit inutilement. Enfin, j'en reparlerai dans mon rapport.

Au fait, j'imagine que les villageois les avaient prévenu de notre arrivé, il faudrait donc repasser par là bas pour leur apprendre la discipline. On se retrouve au camp ce soir".

Le capitaine enrageait visiblement mais ne pu un fois de plus rien dire d'autre que "oui commissaire". Il savait néanmoins qu'il aurait bientôt le moyen de défouler sa colère et sa rage. Les villageois l'avait bien mérité après tout.

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Bon je vais bientot rajouter la suite mais pas tout de suite. J'ai encore pas mal de trucs a revoir. Je vais continuer d'intercaller des chapitres entre ceux deja ecrit, et sans doute en suprimer certain.

Vous pouvez y aller de vos comentaires, mais comme je l'ai dis j'aimerai bien transferer tout ca dasn un autre post pour plus de clareté, si un modero veux bien me donner l'accord.


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